Toujours prête à partir, passionnée insatiable des voyages et du sport, Annie est partie bien trop tôt, bien avant l’heure.
Beaucoup ont, comme moi, le regret de ne pas avoir pu lui dire au revoir. Peur de la maladie, peur du regard du malade – pourquoi elle, pourquoi pas moi ? - , prétexte du travail et vitesse du temps qui passe, du temps qui dépasse, du temps qui enterre et qui oublie… Pardon, Annie, de mon absence.
Injuste ? bien sûr que sa mort est injuste. Trop jeune, trop gaie, trop aimée, trop vivante, mais l’injustice fait partie de la vie. Sinon nous n’aurions pas besoin de Dieu…
Le plus dur, qui est devant, n’est-il pas pour ceux qui restent, ceux qui t’ont accompagnée jusqu’au dernier soupir. Je pense, et je penserai souvent, à ton compagnon Jean-Marie, à ta maman, à ton papa que tu rejoins, à ta famille, à tes amis, à tes collègues. Je leur souhaite beaucoup de courage et de patience pour affronter le vide que tu laisseras.
Je pense aussi à ceux de notre entreprise touchés par la maladie, et des diverses blessures de la vie. Aussi à ceux qui ont des proches dans la souffrance, morale ou physique. Je leur montre ton exemple, Annie, et je leur dis de tenir bon, de garder patience, et de penser à ceux qui les aiment.
Non, nous ne t’oublierons pas, Annie. Jusqu’au bout tu nous auras montré le chemin à suivre. A beaucoup d’entre nous tu leur as appris leur travail. C’est un cadeau immense que nous garderons toute notre vie. Merci Annie, pour tout ce que tu nous as apporté.
Au revoir, Annie, et bon voyage.
François Piot
Beaucoup ont, comme moi, le regret de ne pas avoir pu lui dire au revoir. Peur de la maladie, peur du regard du malade – pourquoi elle, pourquoi pas moi ? - , prétexte du travail et vitesse du temps qui passe, du temps qui dépasse, du temps qui enterre et qui oublie… Pardon, Annie, de mon absence.
Injuste ? bien sûr que sa mort est injuste. Trop jeune, trop gaie, trop aimée, trop vivante, mais l’injustice fait partie de la vie. Sinon nous n’aurions pas besoin de Dieu…
Le plus dur, qui est devant, n’est-il pas pour ceux qui restent, ceux qui t’ont accompagnée jusqu’au dernier soupir. Je pense, et je penserai souvent, à ton compagnon Jean-Marie, à ta maman, à ton papa que tu rejoins, à ta famille, à tes amis, à tes collègues. Je leur souhaite beaucoup de courage et de patience pour affronter le vide que tu laisseras.
Je pense aussi à ceux de notre entreprise touchés par la maladie, et des diverses blessures de la vie. Aussi à ceux qui ont des proches dans la souffrance, morale ou physique. Je leur montre ton exemple, Annie, et je leur dis de tenir bon, de garder patience, et de penser à ceux qui les aiment.
Non, nous ne t’oublierons pas, Annie. Jusqu’au bout tu nous auras montré le chemin à suivre. A beaucoup d’entre nous tu leur as appris leur travail. C’est un cadeau immense que nous garderons toute notre vie. Merci Annie, pour tout ce que tu nous as apporté.
Au revoir, Annie, et bon voyage.
François Piot