Les produits Thomas Cook devraient faire de nouveau leur entrée dans les agences Wasteels
Il a fallu attendre plusieurs heures, hier mercredi au tribunal de commerce de Bobigny pour obtenir, finalement, en début de soirée, la décision du juge commissaire en charge du redressement judiciaire de Voyages Wasteels concernant la plainte à l’encontre du BSP d’une part, et Thomas Cook de l’autre.
Voyages Wasteels estimant en effet que les décisions prises par ces deux partenaires, ne permettaient plus de poursuivre normalement leurs relations commerciales contractuelles, a décidé de porter l‘affaire devant les tribunaux.
IATA est donc condamné à rétablir le lien BSP avec Voyages Wasteels, avec l’ imposition d’une astreinte de 30 000 euros par jour.
De son côté, Thomas Cook est condamné à autoriser la vente de sa propre production ainsi que celle des autres producteurs référencés dans les conditions du contrat de franchise que le lie à Voyages Wasteels. Une astreinte de 15 000 euros par jour lui sera signifiée dans le cas contraire.
Du côté d’IATA, le cas de figure d’une condamnation a été envisagé. « J’attends la signification de la condamnation », affirme Jérôme Bonnin « pour rouvrir le tuyau plutôt que de payer une astreinte de 30 000 euros par jour ».
Voyages Wasteels estimant en effet que les décisions prises par ces deux partenaires, ne permettaient plus de poursuivre normalement leurs relations commerciales contractuelles, a décidé de porter l‘affaire devant les tribunaux.
IATA est donc condamné à rétablir le lien BSP avec Voyages Wasteels, avec l’ imposition d’une astreinte de 30 000 euros par jour.
De son côté, Thomas Cook est condamné à autoriser la vente de sa propre production ainsi que celle des autres producteurs référencés dans les conditions du contrat de franchise que le lie à Voyages Wasteels. Une astreinte de 15 000 euros par jour lui sera signifiée dans le cas contraire.
Du côté d’IATA, le cas de figure d’une condamnation a été envisagé. « J’attends la signification de la condamnation », affirme Jérôme Bonnin « pour rouvrir le tuyau plutôt que de payer une astreinte de 30 000 euros par jour ».
Des conditions de travail plus acceptables pour Wasteels
Pour autant, « toutes les compagnies ne seront peut-être pas d’accord pour que leurs inventaires coulent dans le tuyau ». Autrement dit, le lien télématique serait rétabli …mais sans l’offre des compagnies.
Car les compagnies ont de la mémoire. Une condamnation similaire avait déjà eu lieu il y a une dizaine d’années à Nice avec une agence en redressement judiciaire, l’agence ABC Voyages. « Le lien avait été rétabli mais quelques semaines plus tard, l’agence a été liquidée et les compagnies se sont retrouvées avec une ardoise supplémentaire».
Apparemment, les compagnies ne sont pas prêtes à revivre la même mésaventure mais, avance prudemment Jérôme Bonnin, « Nous devons étudier avec soin le texte de la condamnation avant de prendre une éventuelle décision de faire appel».
Du côté de Thomas Cook, Denis Wathier n’a pas daigné nous rappeler.
Cette décision du juge commissaire a été accueillie avec soulagement par les représentants du personnel qui ont l’espoir de retrouver des conditions de travail plus acceptables, même si l’accord récent passé avec Go Voyages leur permettait de répondre partiellement aux demandes de billetterie de la clientèle.
« Nous allons poursuivre notre activité jusqu’à ce que le dossier de cession soit ouvert », commentait une représentante syndicale à la sortie du tribunal.
Car les compagnies ont de la mémoire. Une condamnation similaire avait déjà eu lieu il y a une dizaine d’années à Nice avec une agence en redressement judiciaire, l’agence ABC Voyages. « Le lien avait été rétabli mais quelques semaines plus tard, l’agence a été liquidée et les compagnies se sont retrouvées avec une ardoise supplémentaire».
Apparemment, les compagnies ne sont pas prêtes à revivre la même mésaventure mais, avance prudemment Jérôme Bonnin, « Nous devons étudier avec soin le texte de la condamnation avant de prendre une éventuelle décision de faire appel».
Du côté de Thomas Cook, Denis Wathier n’a pas daigné nous rappeler.
Cette décision du juge commissaire a été accueillie avec soulagement par les représentants du personnel qui ont l’espoir de retrouver des conditions de travail plus acceptables, même si l’accord récent passé avec Go Voyages leur permettait de répondre partiellement aux demandes de billetterie de la clientèle.
« Nous allons poursuivre notre activité jusqu’à ce que le dossier de cession soit ouvert », commentait une représentante syndicale à la sortie du tribunal.