TourMaG.com - Vous engagez-vous, comme certains de vos confrères, à développer une activité production dans le réseau et vous êtes-vous fixés un objectif en matière de CA ?
Bernard Garcia : "Pas du tout. Nous n'avons pas vocation à concurrencer les tour-opérateurs et nous n'avons aucun objectif chiffré.
Dans le cadre de la production « Parfums de France » du réseau AFAT, nous avions déjà initié ce type de partenariat avec des réceptifs français. Nous l'avons développé sur l'étranger avec la fusion.
Nous donnons aux vendeurs des moyens nouveaux leur permettant de concrétiser leurs ventes dans l'hypothèse ou les tour-opérateurs manqueraient de réactivité et de compétitivité.
Les TO ne sont pas toujours adaptés à toutes les situations. Ce service DMC (Destination Management Company ndlr) est aussi et surtout une réponse aux opérateurs internet auprès duquel nos clients vont chercher des informations au bout du monde en temps réel."
Bernard Garcia : "Pas du tout. Nous n'avons pas vocation à concurrencer les tour-opérateurs et nous n'avons aucun objectif chiffré.
Dans le cadre de la production « Parfums de France » du réseau AFAT, nous avions déjà initié ce type de partenariat avec des réceptifs français. Nous l'avons développé sur l'étranger avec la fusion.
Nous donnons aux vendeurs des moyens nouveaux leur permettant de concrétiser leurs ventes dans l'hypothèse ou les tour-opérateurs manqueraient de réactivité et de compétitivité.
Les TO ne sont pas toujours adaptés à toutes les situations. Ce service DMC (Destination Management Company ndlr) est aussi et surtout une réponse aux opérateurs internet auprès duquel nos clients vont chercher des informations au bout du monde en temps réel."
Les risques ne sont pas les mêmes lors d'une revente TO
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TM.com - Les distributeurs qui produisent des packages et des forfaits sont de plus en plus nombreux. Produire n'étant pas l'activité principale d'un distributeur, cela ne lui donne-t-il pas une responsabilité supplémentaire ?
B.G. : "Un voyage à la carte fait par un distributeur à la demande d'un client est considéré comme un forfait touristique.
Les risques ne sont pas les mêmes quand il s'agit d'une revente TO, d'une vente billetterie ou d'une vente production en propre. L'agence qui produit un forfait n'aura pas la possibilité d'appeler en garantie un fournisseur tour-opérateur en cas de litige.
Sa responsabilité civile vis à vis du client augmentant, il se doit en effet d'en avertir son assureur et de renforcer sa RCP.
Dans ce type d'activité, ce sont les risques de faillite des compagnies aériennes qui sont les plus dangereux. Elles n'ont aucune garantie alors qu'elles en demandent beaucoup aux agences de voyages.
Le SNAV fait du lobbying avec ECTAA. Le combat va être long. Il est loin d'être gagné..."
TM.com - AFAT Voyages s'est fait remarquer avec une pub radio décalée. Quel impact ce type de campagne a-t-il sur le consommateur et sur les ventes ?
B.G. : "Cette campagne des Imbattables d'AFAT précédée par celle des Irrésistibles de Selectour soutenait une campagne de proximité avec une vaste opération boites aux lettres.
L'objectif était de faire rentrer les gens dans les agences. Nous avons réussi en dépit de la conjoncture économique et du climat de campagne électorale.
Ces deux dernières semaines ont nettement été marquées par un regain d'activité mais il est encore tôt pour le quantifier."
B.G. : "Un voyage à la carte fait par un distributeur à la demande d'un client est considéré comme un forfait touristique.
Les risques ne sont pas les mêmes quand il s'agit d'une revente TO, d'une vente billetterie ou d'une vente production en propre. L'agence qui produit un forfait n'aura pas la possibilité d'appeler en garantie un fournisseur tour-opérateur en cas de litige.
Sa responsabilité civile vis à vis du client augmentant, il se doit en effet d'en avertir son assureur et de renforcer sa RCP.
Dans ce type d'activité, ce sont les risques de faillite des compagnies aériennes qui sont les plus dangereux. Elles n'ont aucune garantie alors qu'elles en demandent beaucoup aux agences de voyages.
Le SNAV fait du lobbying avec ECTAA. Le combat va être long. Il est loin d'être gagné..."
TM.com - AFAT Voyages s'est fait remarquer avec une pub radio décalée. Quel impact ce type de campagne a-t-il sur le consommateur et sur les ventes ?
B.G. : "Cette campagne des Imbattables d'AFAT précédée par celle des Irrésistibles de Selectour soutenait une campagne de proximité avec une vaste opération boites aux lettres.
L'objectif était de faire rentrer les gens dans les agences. Nous avons réussi en dépit de la conjoncture économique et du climat de campagne électorale.
Ces deux dernières semaines ont nettement été marquées par un regain d'activité mais il est encore tôt pour le quantifier."