bynativ : le développement passera aussi par une implantation à l'international - Crédit photo : bynativ
Il y a les géants du secteur comme Evaneos ou encore la nouvelle start-up allemande, Tourlane avec sa levée de fonds de 41 millions d'euros, puis dans un coin bynativ.
L'entreprise lancée en novembre 2017 par Comptoir des Voyages, se positionnant comme étant un site de mise en relation des voyages avec réceptifs locaux.
Mais ne dites pas à Elodie Colomb, la nouvelle directrice de la production et commerciale de l'entreprise, que bynativ n'est pas une agence de voyages.
"Nous sommes un voyagiste, plus qu'une plateforme, puisque nous vendons des voyages organisés conçus par des locaux," explique celle qui est arrivée en février 2019. Contrairement à son concurrent national, la filiale de Comptoir des Voyages, ne référence qu'un réceptif par destination, au cours d'un long processus.
Si le choix du pays se fait selon son potentiel et "par volonté d'ouvrir l'esprit à nos clients" l'agence locale doit faire remplir une longue liste de critères pour être sélectionnée.
En plus de représenter bynativ dans le pays, le réceptif doit répondre aux enjeux du voyagiste "qui est de faire découvrir la destination hors des sentiers battus et permettre de rencontrer des locaux tout au long du séjour." Loin du tourisme des villages vacances ou de masse, bynativ s'adresse à une nouvelle clientèle qui ne se rend plus en agence de voyages.
"Nous répondons à une demande provenant de voyageurs différents, qui ont des envies de s'immerger dans la culture et la vie locale" rapporte la responsable.
L'entreprise lancée en novembre 2017 par Comptoir des Voyages, se positionnant comme étant un site de mise en relation des voyages avec réceptifs locaux.
Mais ne dites pas à Elodie Colomb, la nouvelle directrice de la production et commerciale de l'entreprise, que bynativ n'est pas une agence de voyages.
"Nous sommes un voyagiste, plus qu'une plateforme, puisque nous vendons des voyages organisés conçus par des locaux," explique celle qui est arrivée en février 2019. Contrairement à son concurrent national, la filiale de Comptoir des Voyages, ne référence qu'un réceptif par destination, au cours d'un long processus.
Si le choix du pays se fait selon son potentiel et "par volonté d'ouvrir l'esprit à nos clients" l'agence locale doit faire remplir une longue liste de critères pour être sélectionnée.
En plus de représenter bynativ dans le pays, le réceptif doit répondre aux enjeux du voyagiste "qui est de faire découvrir la destination hors des sentiers battus et permettre de rencontrer des locaux tout au long du séjour." Loin du tourisme des villages vacances ou de masse, bynativ s'adresse à une nouvelle clientèle qui ne se rend plus en agence de voyages.
"Nous répondons à une demande provenant de voyageurs différents, qui ont des envies de s'immerger dans la culture et la vie locale" rapporte la responsable.
Objectif 8 000 voyageurs en 2019
Sans faire de bruit et en seulement deux ans, la petite équipe constituée de 20 employés, se veut ambitieuse.
L'objectif pour l'exercice en cours étant de faire voyager 8 000 personnes, contre 6 000 en 2018, une belle progression rendue possible par l'ouverture de nouvelle destination.
Au premier trimestre de l'année, 45 pays sont couverts par le voyagiste et à la fin, ils seront 50. Un chiffre qui devrait continuer à grossir dans les prochaines années, pour atteindre plus de 70 destinations dès l'année prochaine.
Si les réceptifs ne sont pas exclusifs au voyagiste, bynativ fournit un accompagnement "complet avec une partie outil indispensable et des formations pour accompagner les clients dans le voyage sur-mesure."
Et cette branche de l'industrie touristique est rémunératrice, puisque le panier moyen se situe à 1 550 euros... sans les transports.
Après seulement deux ans d'existence, bynativ a décidé de nommer Elodie Colomb en début d'année, pour développer son réseau de réceptifs, mais pas seulement.
La jeune femme doit créer un produit uniforme pour inciter les clients à découvrir d'autres pays, puis"faire découvrir la marque. J'ai un rôle de promotion et de développement."
Cette dernière mission passera par la création d'outils technologique pour créer un lien entre les voyageurs et les agences locales, mais aussi avoir sur place un carnet de voyage pour aiguiller et aider les touristes.
Puis il y a un point qui tient à cœur aussi pour la responsable : celui du tourisme durable.
L'objectif pour l'exercice en cours étant de faire voyager 8 000 personnes, contre 6 000 en 2018, une belle progression rendue possible par l'ouverture de nouvelle destination.
Au premier trimestre de l'année, 45 pays sont couverts par le voyagiste et à la fin, ils seront 50. Un chiffre qui devrait continuer à grossir dans les prochaines années, pour atteindre plus de 70 destinations dès l'année prochaine.
Si les réceptifs ne sont pas exclusifs au voyagiste, bynativ fournit un accompagnement "complet avec une partie outil indispensable et des formations pour accompagner les clients dans le voyage sur-mesure."
Et cette branche de l'industrie touristique est rémunératrice, puisque le panier moyen se situe à 1 550 euros... sans les transports.
Après seulement deux ans d'existence, bynativ a décidé de nommer Elodie Colomb en début d'année, pour développer son réseau de réceptifs, mais pas seulement.
La jeune femme doit créer un produit uniforme pour inciter les clients à découvrir d'autres pays, puis"faire découvrir la marque. J'ai un rôle de promotion et de développement."
Cette dernière mission passera par la création d'outils technologique pour créer un lien entre les voyageurs et les agences locales, mais aussi avoir sur place un carnet de voyage pour aiguiller et aider les touristes.
Puis il y a un point qui tient à cœur aussi pour la responsable : celui du tourisme durable.
Le développement à l'international dans les tuyaux
Pour Elodie Colomb, bynativ doit compenser les émissions carbones de l'ensemble des moyens de transport de ses clients - Crédit photo : bynativ
Si le voyagiste couvre déjà les émissions de dioxyde de carbone de ses clients prenant l'avion, en plantant de la mangrove en Inde, elle souhaite étendre cette couverture à l'ensemble des moyens de transport utilisés par les voyageurs.
Déjà membre de l'association "Agir pour un tourisme responsable", bynativ est en cours de labellisation.
Pour travailler cette problématique, les équipes vont devoir aussi retravailler la façon de concevoir les voyages, en évitant les lieux estampillés tourisme de masse.
En pleine campagne de bashing contre l'aérien, Elodie Colomb n'élude pas le sujet "le voyage est utile. Il apporte une ouverture d'esprit et un respect de l'autre.
Pour que nos enfants puissent profiter des bien faits de cette activité, il est indispensable de trouver des solutions pour rendre l'aérien plus propre et moins néfaste pour la planète."
Et cette bonne parole, vision du tourisme et modèle économique devraient rapidement s'implanter à l'étranger.
Alors que la nouvelle directrice production et marketing de bynativ, Elodie Colomb a fait un tour du monde en 2005, le voyagiste pourrait faire de même en franchissant les barrières de la toile française pour ouvrir des plateformes ailleurs.
"L'international fait partie des projets sur lesquels nous travaillons, mais en attendant nous allons ouvrir l'Irlande et l'Ecosse pour la fin de l'année 2019" conclut la responsable de bynativ.
Pour vivre heureux, il faut parfois avancer masquer ou du moins à pas feutrés.
Déjà membre de l'association "Agir pour un tourisme responsable", bynativ est en cours de labellisation.
Pour travailler cette problématique, les équipes vont devoir aussi retravailler la façon de concevoir les voyages, en évitant les lieux estampillés tourisme de masse.
En pleine campagne de bashing contre l'aérien, Elodie Colomb n'élude pas le sujet "le voyage est utile. Il apporte une ouverture d'esprit et un respect de l'autre.
Pour que nos enfants puissent profiter des bien faits de cette activité, il est indispensable de trouver des solutions pour rendre l'aérien plus propre et moins néfaste pour la planète."
Et cette bonne parole, vision du tourisme et modèle économique devraient rapidement s'implanter à l'étranger.
Alors que la nouvelle directrice production et marketing de bynativ, Elodie Colomb a fait un tour du monde en 2005, le voyagiste pourrait faire de même en franchissant les barrières de la toile française pour ouvrir des plateformes ailleurs.
"L'international fait partie des projets sur lesquels nous travaillons, mais en attendant nous allons ouvrir l'Irlande et l'Ecosse pour la fin de l'année 2019" conclut la responsable de bynativ.
Pour vivre heureux, il faut parfois avancer masquer ou du moins à pas feutrés.