Dubai s’attend à une progression de son tourisme de 17% avec 8 millions de touristes internationaux cette année. Et Abou Dhabi table sur une progression du nombre de visiteurs internationaux de 15%
Les compagnies du Golfe ont été, une nouvelle fois, l’objet de nombreuses critiques lors de l’assemblée générale de l’IATA à Singapour ces jours derniers.
Les transporteurs européens qui ont à faire face à l’agressivité commerciale des compagnies du Moyen-Orient, leur reprochent de bénéficier de conditions économiques très favorables accordées par leurs autorités de tutelle : moins de charges sociales, moins ou même pas d’impôts, frais aéroportuaires allégés, etc.
Tout ceci biaisant en quelque sorte le cadre de la concurrence. Le couplet n’est pas nouveau… Pour autant, la dernière étude de l’IATA sur les bénéfices prévisionnels du transport aérien pour 2011 présentée à Singapour, laisse entendre que les compagnies du Golfe verraient leurs bénéfices baisser fortement cette année.
De 900 millions de dollars engrangés en 2010, leurs bénéfices devraient chuter à 100 millions de dollars en 2011. Causes avancées pour cette « contre-performance» : l’envolée du prix du kérosène mais également les différents mouvements populaires liés au printemps arabe.
En février dernier, Tim Clark, le Pdg d’Emirates estimait que l’impact du printemps arabe se traduisait par une baisse du coefficient de remplissage de 5 à 7% sur l’ensemble du réseau.
Bien sûr, toutes les compagnies et les destinations du Golfe ne sont pas affectées de la même façon. Emirates, Qatar Airways et Etihad tablent sur une progression de trafic en 2011, grâce à l’activité de leurs hubs respectifs de Dubai, Doha et Abou Dhabi.
Les transporteurs européens qui ont à faire face à l’agressivité commerciale des compagnies du Moyen-Orient, leur reprochent de bénéficier de conditions économiques très favorables accordées par leurs autorités de tutelle : moins de charges sociales, moins ou même pas d’impôts, frais aéroportuaires allégés, etc.
Tout ceci biaisant en quelque sorte le cadre de la concurrence. Le couplet n’est pas nouveau… Pour autant, la dernière étude de l’IATA sur les bénéfices prévisionnels du transport aérien pour 2011 présentée à Singapour, laisse entendre que les compagnies du Golfe verraient leurs bénéfices baisser fortement cette année.
De 900 millions de dollars engrangés en 2010, leurs bénéfices devraient chuter à 100 millions de dollars en 2011. Causes avancées pour cette « contre-performance» : l’envolée du prix du kérosène mais également les différents mouvements populaires liés au printemps arabe.
En février dernier, Tim Clark, le Pdg d’Emirates estimait que l’impact du printemps arabe se traduisait par une baisse du coefficient de remplissage de 5 à 7% sur l’ensemble du réseau.
Bien sûr, toutes les compagnies et les destinations du Golfe ne sont pas affectées de la même façon. Emirates, Qatar Airways et Etihad tablent sur une progression de trafic en 2011, grâce à l’activité de leurs hubs respectifs de Dubai, Doha et Abou Dhabi.
Dubai et Abou Dhabi restent des destinations florissantes
A juste titre puisque le trafic aérien du Moyen-Orient a enregistré une croissance de 5,3% en mars puis de 12% en avril.
Dubai et Abou Dhabi restent des destinations florissantes si l’on en croit les dernières statistiques hôtelières qui indiquent un remplissage de 80% pour les hôtels de Dubai en avril et de 70% pour Abou Dhabi.
Dubai s’attend à une progression de son tourisme de 17% avec 8 millions de touristes internationaux cette année. Et Abou Dhabi table sur une progression du nombre de visiteurs internationaux de 15%.
Mais à Mascate, le taux d’occupation des hôtels a chuté de 20% en avril par rapport à avril 2010, même si, dans le même temps, l’aéroport a enregistré une progression de trafic de 15%, point à point et transit confondus).
Les trois destinations les plus touchées de la zone sont bien sûr le Yemen, la Syrie et Bahrain où les mouvements de protestation populaire ont été les plus marqués.
Gulf Air qui n’était déjà pas dans une situation florissante, annonce ainsi une baisse de 25% des réservations sur les cinq premiers mois de 2011. La compagnie de Bahrain s’est décidée à supprimer 200 emplois le mois dernier.
Reste à savoir quel effet aura le ramadan qui tombe cette année au mois d’août sur le trafic. Les populations du Moyen-Orient profitent généralement de la saison été, avec ses grosses chaleurs, pour voyager.
Mais cette année, la quasi-totalité des compagnies du Golfe se voient dans l’obligation de stimuler la demande locale en offrant des tarifs promotionnels pour l‘été.
Dubai et Abou Dhabi restent des destinations florissantes si l’on en croit les dernières statistiques hôtelières qui indiquent un remplissage de 80% pour les hôtels de Dubai en avril et de 70% pour Abou Dhabi.
Dubai s’attend à une progression de son tourisme de 17% avec 8 millions de touristes internationaux cette année. Et Abou Dhabi table sur une progression du nombre de visiteurs internationaux de 15%.
Mais à Mascate, le taux d’occupation des hôtels a chuté de 20% en avril par rapport à avril 2010, même si, dans le même temps, l’aéroport a enregistré une progression de trafic de 15%, point à point et transit confondus).
Les trois destinations les plus touchées de la zone sont bien sûr le Yemen, la Syrie et Bahrain où les mouvements de protestation populaire ont été les plus marqués.
Gulf Air qui n’était déjà pas dans une situation florissante, annonce ainsi une baisse de 25% des réservations sur les cinq premiers mois de 2011. La compagnie de Bahrain s’est décidée à supprimer 200 emplois le mois dernier.
Reste à savoir quel effet aura le ramadan qui tombe cette année au mois d’août sur le trafic. Les populations du Moyen-Orient profitent généralement de la saison été, avec ses grosses chaleurs, pour voyager.
Mais cette année, la quasi-totalité des compagnies du Golfe se voient dans l’obligation de stimuler la demande locale en offrant des tarifs promotionnels pour l‘été.