Attentat de Nice : Les agences réceptives locales n'ont enregistré aucune annulation. Mais elles s’attendent à payer les conséquences de cette attaque à la rentrée - Fotolia andrzej2012
Les touristes n’ont pas fui la promenade des Anglais. Tout du moins pas encore.
Quatre jours après le dramatique attentat où 84 personnes ont trouvé la mort, les professionnels du tourisme de Nice et de la région veulent continuer à vivre et à travailler.
« Nous n’avons pas trop le cœur à regarder les chiffres. Nous voulons continuer à accueillir et servir nos clients », explique Denis Cippolini, le président du syndicat hôtelier UMIH Nice Côte d’Azur.
L’heure n’est donc pas au bilan chiffré et l’hôtelier regrette certaines estimations publiées dans la presse, qu’il estime prématurées.
Pour lui, les principales annulations ont été cantonnées aux spectateurs venus assister au concert de la chanteuse Rihanna le 15 juillet, qui a été annulé.
Le syndicat a toutefois passé un accord avec les plateformes Booking et Expedia pour éviter tout frais en cas d’annulation du séjour, tant pour le client que pour l’hôtelier.
« Nous leur proposons aussi de reporter gratuitement pendant une année. C’est d’ailleurs la solution que nous tentons de privilégier. Car le seul moyen de se relever, c’est que les clients continuent à venir ».
Quatre jours après le dramatique attentat où 84 personnes ont trouvé la mort, les professionnels du tourisme de Nice et de la région veulent continuer à vivre et à travailler.
« Nous n’avons pas trop le cœur à regarder les chiffres. Nous voulons continuer à accueillir et servir nos clients », explique Denis Cippolini, le président du syndicat hôtelier UMIH Nice Côte d’Azur.
L’heure n’est donc pas au bilan chiffré et l’hôtelier regrette certaines estimations publiées dans la presse, qu’il estime prématurées.
Pour lui, les principales annulations ont été cantonnées aux spectateurs venus assister au concert de la chanteuse Rihanna le 15 juillet, qui a été annulé.
Le syndicat a toutefois passé un accord avec les plateformes Booking et Expedia pour éviter tout frais en cas d’annulation du séjour, tant pour le client que pour l’hôtelier.
« Nous leur proposons aussi de reporter gratuitement pendant une année. C’est d’ailleurs la solution que nous tentons de privilégier. Car le seul moyen de se relever, c’est que les clients continuent à venir ».
Les croisiéristes annulent leurs escales ou excursions
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Mais le plus inquiétant, ce sont les réservations du mois d’août.
En juin dernier, le taux d’occupation des établissements de la région était de seulement 38%. Un chiffre habituel dans un contexte de réservations de dernière minute.
« Les dernières semaines de juillet sont d'habitude cruciales pour nous », poursuit Denis Cippolini.
Mais il tente de rester confiant. Il assure d’ailleurs avoir personnellement reçu dans son hôtel des messages de soutien de clients, confirmant leur venue au mois d’août.
Quant aux agences réceptives locales, aucune n'a reçu d’annulation. Mais elles s’attendent à payer les conséquences de cette attaque à la rentrée.
« L’impact va être inévitable. Les entreprises qui prévoyaient d’organiser un séminaire dans la ville vont-elles le maintenir ? Ou vont-elles préférer éviter d’affoler les familles ? » s’interroge Carine De Reymaeker, responsable du service réceptif chez Santa Azur.
Du coté des croisiéristes, de nombreuses compagnies ont décidé d’annuler soit leur escale soit les excursions dans la Baie des Anges : Royal Caribbean, P & O Cruises, MSC Croisières, Norwegian Cruise Line, Oceania Cruises et Regent Seven Seas Cruises .
Une décision qui ne devrait pas aider le secteur, qui a perdu 50 000 passagers entre 2013 et 2014.
En juin dernier, le taux d’occupation des établissements de la région était de seulement 38%. Un chiffre habituel dans un contexte de réservations de dernière minute.
« Les dernières semaines de juillet sont d'habitude cruciales pour nous », poursuit Denis Cippolini.
Mais il tente de rester confiant. Il assure d’ailleurs avoir personnellement reçu dans son hôtel des messages de soutien de clients, confirmant leur venue au mois d’août.
Quant aux agences réceptives locales, aucune n'a reçu d’annulation. Mais elles s’attendent à payer les conséquences de cette attaque à la rentrée.
« L’impact va être inévitable. Les entreprises qui prévoyaient d’organiser un séminaire dans la ville vont-elles le maintenir ? Ou vont-elles préférer éviter d’affoler les familles ? » s’interroge Carine De Reymaeker, responsable du service réceptif chez Santa Azur.
Du coté des croisiéristes, de nombreuses compagnies ont décidé d’annuler soit leur escale soit les excursions dans la Baie des Anges : Royal Caribbean, P & O Cruises, MSC Croisières, Norwegian Cruise Line, Oceania Cruises et Regent Seven Seas Cruises .
Une décision qui ne devrait pas aider le secteur, qui a perdu 50 000 passagers entre 2013 et 2014.