Qui pour reprendre la gouvernance d'Air France après l'intérim d’Anne-Marie Couderc ? Une question que se pose Dom - Crédit photo : Air France
Une fois de plus, on le voit bien, l’Etat n’a strictement rien compris au transport aérien français en général et à Air France en particulier.
Il est vrai, malgré la maxime célèbre du « en même temps », il semble bien que nos têtes dirigeantes ne puissent pas faire plusieurs choses « en même temps ».
Et comme lorsque le bateau tangue, il faut remettre un capitaine à la barre, on pare donc au plus pressé en attendant l’éventuel « sauveur », l’Etat nous a baillé cette bonne Anne-Marie Couderc, membre du conseil d’administration, présidente du comité d’audit et des nominations, à la tête « non-opérationnelle » de la compagnie.
Juste pour pallier le manque d’anticipation et tenter de maintenir un semblant de normalité !
Anne-Marie Couderc est certes pleine de talent, après avoir fait partie il y a quelques années des « Jupettes » du gouvernement de l’actuel maire de Bordeaux, ce qui me rappelle une anecdote croustillante issue de ce bon vieux Chirac, reconnaissant à cette dernière des qualités que la morale (et le bon goût) ne me permet pas de vous narrer ici.
Mais c’était un compliment…
Plus sérieux, il est maintenant temps de sortir de l’impasse et d’appréhender sériseusement la situation. Je suis entièrement d’accord, pour l’avoir écrit depuis plusieurs semaines déjà, que l’Etat doit se désengager totalement de la gestion d’Air France.
Il est temps maintenant que cette compagnie dispose d’une véritable gouvernance, orchestrée par des professionnels et non pas des « parachutés », issus de ces grandes écoles de l’administration qui raisonnent selon des cours appris par cœur et des discours dignes du siècle passé.
Il est vrai, malgré la maxime célèbre du « en même temps », il semble bien que nos têtes dirigeantes ne puissent pas faire plusieurs choses « en même temps ».
Et comme lorsque le bateau tangue, il faut remettre un capitaine à la barre, on pare donc au plus pressé en attendant l’éventuel « sauveur », l’Etat nous a baillé cette bonne Anne-Marie Couderc, membre du conseil d’administration, présidente du comité d’audit et des nominations, à la tête « non-opérationnelle » de la compagnie.
Juste pour pallier le manque d’anticipation et tenter de maintenir un semblant de normalité !
Anne-Marie Couderc est certes pleine de talent, après avoir fait partie il y a quelques années des « Jupettes » du gouvernement de l’actuel maire de Bordeaux, ce qui me rappelle une anecdote croustillante issue de ce bon vieux Chirac, reconnaissant à cette dernière des qualités que la morale (et le bon goût) ne me permet pas de vous narrer ici.
Mais c’était un compliment…
Plus sérieux, il est maintenant temps de sortir de l’impasse et d’appréhender sériseusement la situation. Je suis entièrement d’accord, pour l’avoir écrit depuis plusieurs semaines déjà, que l’Etat doit se désengager totalement de la gestion d’Air France.
Il est temps maintenant que cette compagnie dispose d’une véritable gouvernance, orchestrée par des professionnels et non pas des « parachutés », issus de ces grandes écoles de l’administration qui raisonnent selon des cours appris par cœur et des discours dignes du siècle passé.
Dominique Gobert - DR
Janaillac, malgré son énarquie, avait tenté de passer outre.
Seulement, l’Etat, dans sa grande sagesse et avide de remplir ses coffres (forts) aura eu le tort de surcharger la compagnie de taxes diverses et variées (y compris les taxes de solidarité, redevances aéroportuaires, surcharges de sécurité et que sais-je encore), face à nos compétiteurs qui se marrent doucement…
D’autant que pour les récompenser de nous acheter de beaux Airbus tout neufs, les droits de trafic leur pleuvent telle la vérole sur le bas clergé !
Fini tout ça.
Je lisais attentivement les considérations d’un pilote, membre du SNPL national chez notre confrère du Point qui me semble particulièrement censé et constructif.
Certes, politiquement, il ne peut pas dénigrer la position du SNPL d’Air France, mais on sent bien à mots couverts que la position de ce dernier au sein d’Air France tient plus du sabotage que de la construction positive.
Parce qu’il est vrai que l’ensemble des salariés d’Air France a consenti, à l’instar de ses homologues européens, de gros efforts. Je pense notamment aux PNC et à l’ensemble de tous ces « obscurs », au sol sans qui, pour la plupart, les pilotes ne pourraient pas voler…
Seulement, l’Etat, dans sa grande sagesse et avide de remplir ses coffres (forts) aura eu le tort de surcharger la compagnie de taxes diverses et variées (y compris les taxes de solidarité, redevances aéroportuaires, surcharges de sécurité et que sais-je encore), face à nos compétiteurs qui se marrent doucement…
D’autant que pour les récompenser de nous acheter de beaux Airbus tout neufs, les droits de trafic leur pleuvent telle la vérole sur le bas clergé !
Fini tout ça.
Je lisais attentivement les considérations d’un pilote, membre du SNPL national chez notre confrère du Point qui me semble particulièrement censé et constructif.
Certes, politiquement, il ne peut pas dénigrer la position du SNPL d’Air France, mais on sent bien à mots couverts que la position de ce dernier au sein d’Air France tient plus du sabotage que de la construction positive.
Parce qu’il est vrai que l’ensemble des salariés d’Air France a consenti, à l’instar de ses homologues européens, de gros efforts. Je pense notamment aux PNC et à l’ensemble de tous ces « obscurs », au sol sans qui, pour la plupart, les pilotes ne pourraient pas voler…
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Qui sera l’homme ou la femme qui pourra, enfin, conduire Air France à la renaissance ?
KLM, laquelle a durement souffert mais finalement a largement repris le dessus, finira-t-elle par taper du poing sur la table ?
Sans oublier les nouveaux associés que sont Delta et China Eastern, lesquels viennent d’investir quelques sous dans la compagnie, sans pour autant en apercevoir le retour sur… investissement ?
Autre question, le SNPL AF sera-t-il enfin capable de faire le ménage chez lui ?
Enfin, cette saleté de grève qui éloigne les clients de la compagnie, qui éloigne aussi l’objectif des 100 millions de touristes en France voulu par le gouvernement, va-t-elle finir ?
Allez, on y croit. Non seulement dans le réalisme de l’Etat, mais aussi dans une direction « professionnelle ».
Et comme il vaudrait mieux un tandem président ET directeur général, pourquoi pas un Marc Rochet associé à un Thierry Breton (et vice-versa) par exemple ?
A moins que Lionel Guérin…
KLM, laquelle a durement souffert mais finalement a largement repris le dessus, finira-t-elle par taper du poing sur la table ?
Sans oublier les nouveaux associés que sont Delta et China Eastern, lesquels viennent d’investir quelques sous dans la compagnie, sans pour autant en apercevoir le retour sur… investissement ?
Autre question, le SNPL AF sera-t-il enfin capable de faire le ménage chez lui ?
Enfin, cette saleté de grève qui éloigne les clients de la compagnie, qui éloigne aussi l’objectif des 100 millions de touristes en France voulu par le gouvernement, va-t-elle finir ?
Allez, on y croit. Non seulement dans le réalisme de l’Etat, mais aussi dans une direction « professionnelle ».
Et comme il vaudrait mieux un tandem président ET directeur général, pourquoi pas un Marc Rochet associé à un Thierry Breton (et vice-versa) par exemple ?
A moins que Lionel Guérin…