La cathédrale Notre-Dame de Chartres, qui attirent les groupes japonais depuis une dizaine d'année. © DR : PG Tourmag
"Le fait que la France soit en état d'urgence fait peur", explique Yuken Takigaura, guide établi à Chartres.
Si les Japonais constituaient jusqu'en 2015 la première clientèle étrangère de la ville d'Eure-et-Loir, réputée pour sa cathédrale, l'Office du tourisme a noté en 2016 une chute drastique.
"Nous comptions auparavant plus de 100 000 touristes nippons par an, et nous sommes tombés à 30 ou 40 000 en 2015", explique Jean Godet, président de C'Chartres Tourisme.
Pour une ville qui compte environ 40% de touristes étrangers, la différence est énorme. La raison principale : les attaques terroristes de 2015, bien sûr : "nous sommes trop dépendants de Paris", analyse Jean Godet.
Si les Japonais constituaient jusqu'en 2015 la première clientèle étrangère de la ville d'Eure-et-Loir, réputée pour sa cathédrale, l'Office du tourisme a noté en 2016 une chute drastique.
"Nous comptions auparavant plus de 100 000 touristes nippons par an, et nous sommes tombés à 30 ou 40 000 en 2015", explique Jean Godet, président de C'Chartres Tourisme.
Pour une ville qui compte environ 40% de touristes étrangers, la différence est énorme. La raison principale : les attaques terroristes de 2015, bien sûr : "nous sommes trop dépendants de Paris", analyse Jean Godet.
Le "meilleur guide du monde"
Grace à des éductours, des accueils presse spécifiques ou des opérations de promotions sur les réseaux sociaux, l'Office du tourisme, qui a chouchouté des années durant sa clientèle nippone, tente aujourd'hui de la reconquérir.
"Repousser les Japonais vers Chartres est notre objectif pour 2017", explique Jean Godet.
"Aujourd'hui, on sent une légère reprise par rapport à 2016, même s'ils ne sont plus 25, on commence à recevoir des groupes de 5 ou 6 personnes", ajoute-t-il, espérant une embellie à partir du printemps.
L'Office du tourisme ira ainsi défendre ses couleurs à l'ITB de Berlin, et organisera des éductours spécifiques fin mars.
Mais elle compte également sur un homme : Yuken Takigaura, un guide japonais installé à Chartres depuis 1994, et devenu depuis une figure incontournable du tourisme local.
Pour la seconde fois en cinq ans, ce dernier vient d'être élu meilleur guide du monde par JTB, le premier tour-opérateur nippon, partenaire important des professionnels du tourisme chartrains.
"Repousser les Japonais vers Chartres est notre objectif pour 2017", explique Jean Godet.
"Aujourd'hui, on sent une légère reprise par rapport à 2016, même s'ils ne sont plus 25, on commence à recevoir des groupes de 5 ou 6 personnes", ajoute-t-il, espérant une embellie à partir du printemps.
L'Office du tourisme ira ainsi défendre ses couleurs à l'ITB de Berlin, et organisera des éductours spécifiques fin mars.
Mais elle compte également sur un homme : Yuken Takigaura, un guide japonais installé à Chartres depuis 1994, et devenu depuis une figure incontournable du tourisme local.
Pour la seconde fois en cinq ans, ce dernier vient d'être élu meilleur guide du monde par JTB, le premier tour-opérateur nippon, partenaire important des professionnels du tourisme chartrains.
La cible touristique n°1
Car ces dernières années, sous l’impulsion d’Aurélien Charpille, ex-directeur de l’Office du tourisme, la petite cité de la Beauce, située à une heure de Paris, avait misé gros sur le pays du soleil levant.
"Depuis 2010 et un premier déplacement au Japon, nous avons noué des contacts forts avec les tour-opérateurs locaux, notamment avec JTB", se souvient Jean Godet. "La mécanique était enclenchée".
"Nous voulions transformer leur fréquentation et les faire rester dans les hôtels. Auparavant, ils passaient une heure ou deux à Chartres et repartaient”, explique de son côté Aurélien Charpille, cité par la presse locale.
Et leur manière de visiter la ville a en effet singulièrement changé, notent les professionnels du tourisme chartrains.
Si auparavant les groupes passaient une heure et demie dans la ville, visitant la cathédrale au pas de course, et repartant dans la foulée, la ville a travaillé avec les hôteliers, restaurants et tour-opérateurs pour changer la donne.
"Aujourd'hui, le taux de présence des touristes nippons sur la journée entière a fortement progressé, et 30% restent même passer la nuit", se félicite Jean Godet.
"Depuis 2010 et un premier déplacement au Japon, nous avons noué des contacts forts avec les tour-opérateurs locaux, notamment avec JTB", se souvient Jean Godet. "La mécanique était enclenchée".
"Nous voulions transformer leur fréquentation et les faire rester dans les hôtels. Auparavant, ils passaient une heure ou deux à Chartres et repartaient”, explique de son côté Aurélien Charpille, cité par la presse locale.
Et leur manière de visiter la ville a en effet singulièrement changé, notent les professionnels du tourisme chartrains.
Si auparavant les groupes passaient une heure et demie dans la ville, visitant la cathédrale au pas de course, et repartant dans la foulée, la ville a travaillé avec les hôteliers, restaurants et tour-opérateurs pour changer la donne.
"Aujourd'hui, le taux de présence des touristes nippons sur la journée entière a fortement progressé, et 30% restent même passer la nuit", se félicite Jean Godet.