Le D-Day Festival Normandy fait son retour !

Du 28 mai au 12 juin 2022, le D-Day Festival Normandy fait son grand retour en 2022 après deux ans de mise sous cloche pour raison de pandémie Covid. Pour marquer cette « renaissance », à deux ans du 80e anniversaire du Débarquement, le festival se dote d’un nouveau visuel.

Chaque année autour du 6 juin, le D-Day Festival Normandy propose un programme complet de manifestations sportives et festives sur l’ensemble des plages du Débarquement !

Pour la 16ème édition du Festival, les sept offices de tourisme de l’Espace Littoral du Débarquement et de la Bataille de Normandie (*) s’associent de nouveau et invitent normands et touristes à fêter la liberté retrouvée autour d’un programme complet de manifestations festives…

Depuis 2015, les festivités sont étendues à l’échelle de l’Espace Littoral du Débarquement et de la Bataille de Normandie. Elles sont soutenues financièrement et promotionnellement par la Région et son Comité régional du Tourisme comme un événement marquant et identitaire de la Normandie.

Pendant deux semaines, la Normandie va vivre au rythme d’une centaine de manifestations qui alimentent le programme de cette 16e édition : parachutages, défilés de véhicules historiques (Grande Parade de Carentan), feux d’artifice à Arromanches, pique-nique géant, salon du livre, expositions, manifestations sportives (le Marathon de la Liberté et La Berniéraise) et culturelles, reconstitutions de camps militaires, bals populaires avec Eul’Swing….

Le président de la Région, Hervé Morin, a lancé depuis plusieurs années le projet d’un « Hommage aux Héros », très vite rebaptisé par la presse locale comme le D-Day Land pour faire référence à Disneyland.

Des terrains ont été préemptés sur la commune de Carentan, 32 hectares qui pourraient accueillir le projet qui ne fait pas totalement unanimité. Ce que Hervé Morin décrit comme un espace mémoriel pour célébrer le courage des héros du débarquement, d’autres le voient comme un parc d’attractions qui peut heurter la sensibilité des familles de disparus. Hervé Morin explique qu'on « ne peut pas se contenter de faire l'événement tous les cinq ans. L'objectif est de pouvoir retenir chaque année les touristes quelques jours de plus » .

Le site est censé accueillir environ 600 000 visiteurs entre mars et novembre avec un financement assuré majoritairement par des fonds privés pour un montant évalué à 50 millions d’euros.

Le projet est présenté par ses promoteurs comme un « documentaire vivant », articulé autour d'une mise en scène immersive mêlant images d'archives, nouvelles technologies scéniques et tableaux vivants : « il faut imaginer un documentaire en live à base d'images d'archives retravaillées, de sons. Il n'y aura pas de chansons, de dialogue. Nous ne sommes pas dans une comédie musicale, dans un parc mais dans une narration », expliquent les metteurs en scène sollicités pour le projet : les Canadiens Serge Denoncourt et Stéphane Roy, d’ores été déjà associés aux comités éthique et scientifique pour l'écriture de l'histoire.

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