Pas d’annonces majeures en ce qui concerne le positionnement de la compagnie allemande qui se porte plutôt bien. Chiffre d’affaires en amélioration constante à 16.9 milliards d’euros, pour un profit de l’ordre de 2.9milliards, des passagers en augmentation, pas de crise sociale majeure. Selon Michael Gloor, le patron des ventes pour la France, le Luxembourg et les pays bas, « tout va bien ».
Quant au marché français, un « point stratégique » pour la compagnie teutonne, il s’agit « de poursuivre son développement ». Et particulièrement depuis la province française, de façon à alimenter les hubs de Munich et de Frankfort vers les destinations internationales desservies par Lufthansa et ses filiales.
A noter d’ailleurs que le Groupe est positionné sur une douzaine de villes française et entend bien poursuivre encore son implantation au départ de province. Après avoir ouvert l’an dernier une route entre Nantes et Munich, Luft va se développer au départ de Bordeaux et Marseille à destination de Munich et Francfort !
Quant au marché français, un « point stratégique » pour la compagnie teutonne, il s’agit « de poursuivre son développement ». Et particulièrement depuis la province française, de façon à alimenter les hubs de Munich et de Frankfort vers les destinations internationales desservies par Lufthansa et ses filiales.
A noter d’ailleurs que le Groupe est positionné sur une douzaine de villes française et entend bien poursuivre encore son implantation au départ de province. Après avoir ouvert l’an dernier une route entre Nantes et Munich, Luft va se développer au départ de Bordeaux et Marseille à destination de Munich et Francfort !
Autonomie dans la distribution
Autres articles
-
Lufthansa va annuler plus de 3000 vols en juillet-août
-
M&A ban : cette règle qui bloque les investissements et empoisonne Air France-KLM 🔑
-
TMC : Air France prête à ouvrir les vannes NDC en avril… avec surcharge
-
EXCLUSIF - ITA Airways : Air France en pôle position pour décrocher la timbale ? 🔑
-
Pandémie : fort déclin du long-courrier, les compagnies européennes très touchées
Droits dans leurs bottes, les stratèges de Lufthansa poursuivent leur révolution en ce qui concerne la distribution.
Après avoir sonné la charge contre les GDS et tenté de décourager, à coup de surcharge les réservations via ces mêmes GDS, le Groupe donne un nouveau coup de pied dans la fourmilière en se tournant résolument vers la nouvelle norme NDC, grâce à son NDC Partner Program. Ce dernier permettra notamment aux distributeurs qui en auront fait le choix d’accéder directement (via une interface SPRK) au stock (ou API pour les initiés) de la compagnie.
Avec à la clé, quelques avantages en adhérant au NDC Smart Offer pour les distributeurs et notamment d’une « réduction » de 20€ par réservation sur les tarifs Light et Classic Euro. Bien évidemment, en passant directement par ce système, le distributeur (et accessoirement son client) n’aura donc pas à acquitter la surcharge de 16€, laquelle (miracle) ne concerne plus chaque segment de réservation, mais sa totalité.
Sans compter, histoire d’appâter le chaland, un « incentive » plus avantageux sur les ventes, et autres bonus.
En revanche, il n’y aura pas de réponse claire sur la possibilité pour Lufthansa de rompre définitivement avec les GDS « classiques ». Ces derniers représentent encore, du moins en France, plus de 50% des ventes du groupe Lufthansa. Et, comme tout le monde le sait bien, la pierre d’achoppement se trouve dans les frais de réservations pratiqués par les GDS et que les compagnies trouvent « trop élevés » !
Reste à savoir, comme le suggère Michael Gloor, s’il n’y aurait pas de nouvelles pistes à défricher » !
Après avoir sonné la charge contre les GDS et tenté de décourager, à coup de surcharge les réservations via ces mêmes GDS, le Groupe donne un nouveau coup de pied dans la fourmilière en se tournant résolument vers la nouvelle norme NDC, grâce à son NDC Partner Program. Ce dernier permettra notamment aux distributeurs qui en auront fait le choix d’accéder directement (via une interface SPRK) au stock (ou API pour les initiés) de la compagnie.
Avec à la clé, quelques avantages en adhérant au NDC Smart Offer pour les distributeurs et notamment d’une « réduction » de 20€ par réservation sur les tarifs Light et Classic Euro. Bien évidemment, en passant directement par ce système, le distributeur (et accessoirement son client) n’aura donc pas à acquitter la surcharge de 16€, laquelle (miracle) ne concerne plus chaque segment de réservation, mais sa totalité.
Sans compter, histoire d’appâter le chaland, un « incentive » plus avantageux sur les ventes, et autres bonus.
En revanche, il n’y aura pas de réponse claire sur la possibilité pour Lufthansa de rompre définitivement avec les GDS « classiques ». Ces derniers représentent encore, du moins en France, plus de 50% des ventes du groupe Lufthansa. Et, comme tout le monde le sait bien, la pierre d’achoppement se trouve dans les frais de réservations pratiqués par les GDS et que les compagnies trouvent « trop élevés » !
Reste à savoir, comme le suggère Michael Gloor, s’il n’y aurait pas de nouvelles pistes à défricher » !