Il est environ 8h. Comme l'attroupement, le trafic s’intensifie et la pollution monte Boulevard Sakakini.
Le pompier vient à la rencontre des personnes présentes dans la file d’attente.
Il nous remet un numéro avec un chiffre sur le papier comme à la sécu : “Ce n’est pas une priorité de passage mais juste votre numérotation…”
Il nous explique que l’IHU totalise en moyenne 600 tests jour. Pendant ce temps la file s’allonge tel un serpent sur le Boulevard Jean Moulin, faisant des “8” face à la Timone.
Plus d’un millier de personnes attendent leur tour. Elles indiquent aux nouveaux arrivants où se trouve la dernière personne arrivée.
Toutes ne décrocheront pas le précieux sésame ce lundi.
Certaines, comme votre serviteur, sont là depuis 6h30, mais sont loin d’être les premières. Les plus matinaux sont arrivés à… 5h. Equipés, armés de chaises et de tabourets, ils se préparent à la longue attente.
Quatre personnes réceptionnent le public et constituent un premier filtre. Il faut montrer patte blanche et présenter une pièce d’identité, sa carte vitale et sa carte de mutuelle. Cette dernière n’est pas indispensable.
Ils recueillent aussi le numéro de portable et l’adresse email qui serviront pour réceptionner les résultats. Prenez soin de bien décliner les deux, condition sine qua non pour être sûrs de recevoir vos résultats.
Ils sont garantis sous 24h par SMS. Vous recevrez également un code confidentiel dans cet SMS qui vous permettra d’accéder en ligne à votre compte.
Le pompier vient à la rencontre des personnes présentes dans la file d’attente.
Il nous remet un numéro avec un chiffre sur le papier comme à la sécu : “Ce n’est pas une priorité de passage mais juste votre numérotation…”
Il nous explique que l’IHU totalise en moyenne 600 tests jour. Pendant ce temps la file s’allonge tel un serpent sur le Boulevard Jean Moulin, faisant des “8” face à la Timone.
Plus d’un millier de personnes attendent leur tour. Elles indiquent aux nouveaux arrivants où se trouve la dernière personne arrivée.
Toutes ne décrocheront pas le précieux sésame ce lundi.
Certaines, comme votre serviteur, sont là depuis 6h30, mais sont loin d’être les premières. Les plus matinaux sont arrivés à… 5h. Equipés, armés de chaises et de tabourets, ils se préparent à la longue attente.
Quatre personnes réceptionnent le public et constituent un premier filtre. Il faut montrer patte blanche et présenter une pièce d’identité, sa carte vitale et sa carte de mutuelle. Cette dernière n’est pas indispensable.
Ils recueillent aussi le numéro de portable et l’adresse email qui serviront pour réceptionner les résultats. Prenez soin de bien décliner les deux, condition sine qua non pour être sûrs de recevoir vos résultats.
Ils sont garantis sous 24h par SMS. Vous recevrez également un code confidentiel dans cet SMS qui vous permettra d’accéder en ligne à votre compte.
l'IHU est une redoutable machine de guerre à dépister
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La vague de tests qui dépasse 1 million par semaine sur la France entière a eu un effet pervers : rallonger la durée moyenne des résultats (5j) et prendre le risque, dans les cas positifs, de ne pouvoir prendre les personnes en charge à temps.
Accessoirement, elle disqualifie aussi tous ceux qui ont un avion à prendre et doivent exhiber des résultats de moins de 72h.
Il est 8h30. Ce n’est pas fini.
Après cette première formalité, nous pénétrons dans l’enceinte extérieure de l’Hôpital.
Si jusqu’à présent la file d’attente progressait assez rapidement, le goulot d’étranglement s’effectue maintenant au niveau de la constitution du dossier.
9h40. Nous parvenons à l’avant-dernière étape. Une batterie de 4 hôtesses, gantées, masquées, coiffées d’une charlotte et habillées d’une blouse imperméable transparente, pianotent les dossiers sur leur clavier.
L’affaire est rondement menée et vous repartez avec une feuille et une étiquette auto-collante pour votre dernière étape : l’écouvillonnage.
L’idée d’un bâtonnet que l’on vous enfonce jusqu’à la paroi nasale n’est pas forcément réjouissante. Mais force est de constater que les opératrices s’y prennent plutôt bien et l’affaire se passe stick on the nose…
Il doit être heureux Didier Raoult, que nous avons vu passer tout à l’heure, reconnaissable à sa capillarité, malgré son masque. Le médiatique professeur marseillais a su mettre en place une redoutable machine de guerre à dépister, réactive et qui tourne rond. n'en déplaise à ses détracteurs.
Il est 10h. Le prélèvement a pris 30’’. Me voici libéré et quelque part soulagé, après 3h30 d’attente, montre en main.
Sauf contretemps, mes résultats devraient me parvenir dans les 24h et me permettre d’embarquer dans les 72h imparties par la compagnie.
Il ne reste plus qu'à espérer qu'ils soient négatifs...
Accessoirement, elle disqualifie aussi tous ceux qui ont un avion à prendre et doivent exhiber des résultats de moins de 72h.
Il est 8h30. Ce n’est pas fini.
Après cette première formalité, nous pénétrons dans l’enceinte extérieure de l’Hôpital.
Si jusqu’à présent la file d’attente progressait assez rapidement, le goulot d’étranglement s’effectue maintenant au niveau de la constitution du dossier.
9h40. Nous parvenons à l’avant-dernière étape. Une batterie de 4 hôtesses, gantées, masquées, coiffées d’une charlotte et habillées d’une blouse imperméable transparente, pianotent les dossiers sur leur clavier.
L’affaire est rondement menée et vous repartez avec une feuille et une étiquette auto-collante pour votre dernière étape : l’écouvillonnage.
L’idée d’un bâtonnet que l’on vous enfonce jusqu’à la paroi nasale n’est pas forcément réjouissante. Mais force est de constater que les opératrices s’y prennent plutôt bien et l’affaire se passe stick on the nose…
Il doit être heureux Didier Raoult, que nous avons vu passer tout à l’heure, reconnaissable à sa capillarité, malgré son masque. Le médiatique professeur marseillais a su mettre en place une redoutable machine de guerre à dépister, réactive et qui tourne rond. n'en déplaise à ses détracteurs.
Il est 10h. Le prélèvement a pris 30’’. Me voici libéré et quelque part soulagé, après 3h30 d’attente, montre en main.
Sauf contretemps, mes résultats devraient me parvenir dans les 24h et me permettre d’embarquer dans les 72h imparties par la compagnie.
Il ne reste plus qu'à espérer qu'ils soient négatifs...
SMS reçu ce mardi 22 septembre 2020 à 9h41
"IHU MARSEILLE : Mr Jean DE LUZ. Le résultat de votre dépistage COVID-19 du 21/09/2020 est NEGATIF. Si vous avez fourni votre adresse mail et votre numéro de téléphone portable vous allez recevoir un mail avec un lien vous permettant de récupérer votre compte rendu, sinon présentez vous à l'IHU. Votre numéro d'identification est..."
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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