Les bénéfices à s'emparer de la norme ISO 31030 sont nombreuses, comme permettre le déroulement d'activités dans les lieux à haut risque @Pixabay
Une bonne nouvelle, déjà.
La reprise du voyage d’affaires se poursuit. Selon Xavier Carn, vice-président des activités sécurité d’International SOS, qui se base sur les déplacements effectués par ses clients, nous en sommes à 75% par rapport au niveau pré-pandémie.
Or, on l’a vu cet été avec d’intenses évènements climatiques, le voyage est sans doute soumis à plus d'aléas qu’il y a quelques années. Au-delà, le risque est partout et pas uniquement dans les pays sensibles, un accident de la route peut arriver n’importe où.
Aux entreprises, "une grosse, une PME, une ONG ou encore une école avec des étudiants internationaux" de s'assurer que leurs collaborateurs soient le moins soumis aux risques, "sanitaires, sûreté et catastrophes naturelles" et savent comment réagir le cas échéant.
La reprise du voyage d’affaires se poursuit. Selon Xavier Carn, vice-président des activités sécurité d’International SOS, qui se base sur les déplacements effectués par ses clients, nous en sommes à 75% par rapport au niveau pré-pandémie.
Or, on l’a vu cet été avec d’intenses évènements climatiques, le voyage est sans doute soumis à plus d'aléas qu’il y a quelques années. Au-delà, le risque est partout et pas uniquement dans les pays sensibles, un accident de la route peut arriver n’importe où.
Aux entreprises, "une grosse, une PME, une ONG ou encore une école avec des étudiants internationaux" de s'assurer que leurs collaborateurs soient le moins soumis aux risques, "sanitaires, sûreté et catastrophes naturelles" et savent comment réagir le cas échéant.
Définir ainsi une politique santé et sûreté robuste
Elles peuvent se faire aider depuis un peu moins d’un an par la norme ISO 31030 Gérer les risques liés aux voyages - Guide pour les organisations, ] incarnée par un document, " qui a mobilisé toutes les parties prenantes de la chaîne du voyage" et qui recense les bonnes pratiques, rédigé en français et en anglais, pour se poser les bonnes questions, au-delà du cadre strictement légal.
"Si le collaborateur fait du bleisure, est-ce qu’il est couvert pas l’assurance pendant ces temps de loisir, donne comme exemple Xavier Carn. Est-ce que j’autorise les Airbnb et dans quelles conditions ainsi les déplacements en Uber ? Est-ce que vous mettez à disposition une trousse médicale pour les collaborateurs qui partent dans des environnements dégradés ? Est-ce que j’ai un système en place pour gérer les crises et assister les collaborateurs ?".
Un "guide" qui permet donc de "monter de A à Z une politique santé et sûreté robuste qui répond à l’évolution des attentes des collaborateurs". A condition, note-t-il par ailleurs, "qu’elle soit portée par un chef, le DRH ou le CEO" et "qu’elle soit intelligible par tout un chacun".
Il insiste : "C’est un document qui doit vivre avec le feed-back des collaborateurs, permettre à un voyageur qui a eu une mauvaise expérience d’en faire part ». Il doit aussi évoluer avec les évolutions de l’entreprise, au fur et à mesure de ses nouveaux besoins, "loin des politiques de sûreté très normatives".
"Si le collaborateur fait du bleisure, est-ce qu’il est couvert pas l’assurance pendant ces temps de loisir, donne comme exemple Xavier Carn. Est-ce que j’autorise les Airbnb et dans quelles conditions ainsi les déplacements en Uber ? Est-ce que vous mettez à disposition une trousse médicale pour les collaborateurs qui partent dans des environnements dégradés ? Est-ce que j’ai un système en place pour gérer les crises et assister les collaborateurs ?".
Un "guide" qui permet donc de "monter de A à Z une politique santé et sûreté robuste qui répond à l’évolution des attentes des collaborateurs". A condition, note-t-il par ailleurs, "qu’elle soit portée par un chef, le DRH ou le CEO" et "qu’elle soit intelligible par tout un chacun".
Il insiste : "C’est un document qui doit vivre avec le feed-back des collaborateurs, permettre à un voyageur qui a eu une mauvaise expérience d’en faire part ». Il doit aussi évoluer avec les évolutions de l’entreprise, au fur et à mesure de ses nouveaux besoins, "loin des politiques de sûreté très normatives".
Permettre "l’acquisition de nouveaux talents"
Les entreprises n’ont pas toutes les même moyens et c’est en cela que peut intervenir International SOS en aidant certaines à trouver des pratiques "raisonnables et justes". La société met en avant son expérience dans le domaine, elle travaille en effet depuis 2010 sur la question du devoir de protection, qu’elle a visité "sur toutes ses coutures".
Il explique : "Notre métier, c’est de sauver les vies et donc anticiper les risques, informer et former afin de minimiser les conséquences d’un incident".
Les bénéfices à s’emparer de cette norme sont nombreuses selon la société comme "améliorer la confiance des collaborateurs dans les dispositifs de santé, de sûreté et de sécurité liés aux voyages, permettre le déroulement d'activités dans les lieux à haut risque" ou encore "améliorer la réputation et la crédibilité des organisations - ce qui a un effet positif sur la compétitivité, la rétention des employés et l'acquisition de nouveaux talents".
Sur ce dernier point, note Xavier Carn, "les voyageurs ont de nouvelles attentes et ne veulent plus empiler les heures d’avion et les escales, un déplacement plus raisonné en accord avec les attentes de la société".
Il explique : "Notre métier, c’est de sauver les vies et donc anticiper les risques, informer et former afin de minimiser les conséquences d’un incident".
Les bénéfices à s’emparer de cette norme sont nombreuses selon la société comme "améliorer la confiance des collaborateurs dans les dispositifs de santé, de sûreté et de sécurité liés aux voyages, permettre le déroulement d'activités dans les lieux à haut risque" ou encore "améliorer la réputation et la crédibilité des organisations - ce qui a un effet positif sur la compétitivité, la rétention des employés et l'acquisition de nouveaux talents".
Sur ce dernier point, note Xavier Carn, "les voyageurs ont de nouvelles attentes et ne veulent plus empiler les heures d’avion et les escales, un déplacement plus raisonné en accord avec les attentes de la société".
Aider les organisations de toutes sortes à se doter d’un plan réaliste
C’est un "outil pédagogique " qui n’agite pas le chiffon rouge de "la peur du gendarme", ajoute Xavier Carn, satisfait que ce sujet de la sécurité des voyageurs sorte ainsi de l’ombre en permettant à toutes les directions de l’entreprise de communiquer et ainsi "éviter le silo " en faveur d’une équipe transverse.
Elle peut aussi être appliquée aux fournisseurs qui devront s’adapter à la politique décidée, "un cercle vertueux".
Cette norme n’a rien d’obligatoire ou de contraignante et sans doute cela restera t-il ainsi. En effet, comme l’a résumé un animateur du groupe d’experts réunis pour la concevoir, "les risques associés aux voyages varient énormément selon les destinations, les situations politiques ou sanitaires, aucune réglementation ne peut s’appliquer à toutes les destinations ou à tous les profils de voyageurs".
Elle a donc bien comme utilité "d’aider les organisations de toutes sortes à se doter d’un plan réaliste et détaillé couvrant toutes les possibilités et garantissant la sécurité de leurs travailleurs en déplacement."
Elle peut aussi être appliquée aux fournisseurs qui devront s’adapter à la politique décidée, "un cercle vertueux".
Cette norme n’a rien d’obligatoire ou de contraignante et sans doute cela restera t-il ainsi. En effet, comme l’a résumé un animateur du groupe d’experts réunis pour la concevoir, "les risques associés aux voyages varient énormément selon les destinations, les situations politiques ou sanitaires, aucune réglementation ne peut s’appliquer à toutes les destinations ou à tous les profils de voyageurs".
Elle a donc bien comme utilité "d’aider les organisations de toutes sortes à se doter d’un plan réaliste et détaillé couvrant toutes les possibilités et garantissant la sécurité de leurs travailleurs en déplacement."