Et voici donc, après "L'Avion", "La Compagnie" (en anglais Dreamjet), un transporteur aérien 100% français, avec des investisseurs français, des aviateurs (oui, je sais le terme est ringard, mais ça me plait), de la bouffe française, des vins français… - DR
Comme vous avez pu le lire dans cet excellent numéro de Tourmag (y'a pas de mal à se faire du bien), on prend quasiment les mêmes et on recommence.
Frantz Ivelin veut absolument conquérir le marché Paris New York grâce à son concept de compagnie "totally affaire" mais low cost…
Et voici donc, après "L'Avion", "La Compagnie" (en anglais Dreamjet), un transporteur aérien 100% français, avec des investisseurs français, des aviateurs (oui, je sais le terme est ringard, mais ça me plait), de la bouffe française, des vins français… et des passagers dont on ne regardera surtout pas la nationalité !
Avec un concept dont je n'ai jamais trop connu la signification, mais qui se dénomme "boutique".
Par exemple, un "Boutique Hôtel", c'est un hôtel de charme… Bon, pourquoi pas. Mais avouez que "Hôtel de Charme", ça parle quand même plus que "Boutique Hôtel", non?
Eh bien maintenant, si tout va bien, nous aurons un Dreamjet La Compagnie Boutique Airline.
C'est sympa, finalement.
Frantz Ivelin veut absolument conquérir le marché Paris New York grâce à son concept de compagnie "totally affaire" mais low cost…
Et voici donc, après "L'Avion", "La Compagnie" (en anglais Dreamjet), un transporteur aérien 100% français, avec des investisseurs français, des aviateurs (oui, je sais le terme est ringard, mais ça me plait), de la bouffe française, des vins français… et des passagers dont on ne regardera surtout pas la nationalité !
Avec un concept dont je n'ai jamais trop connu la signification, mais qui se dénomme "boutique".
Par exemple, un "Boutique Hôtel", c'est un hôtel de charme… Bon, pourquoi pas. Mais avouez que "Hôtel de Charme", ça parle quand même plus que "Boutique Hôtel", non?
Eh bien maintenant, si tout va bien, nous aurons un Dreamjet La Compagnie Boutique Airline.
C'est sympa, finalement.
Ce qui est sympa aussi, ce sont les tarifs qu'envisage La Compagnie Boutique, qui eux, relèvent véritablement du charme… pour la carte de crédit.
C'est pas que je veuille faire du négatif éhonté, c'est pas mon style, mais tout ceci me parait pour le moins hasardeux.
On a beau dire, mais le succès de la précédente compagnie aérienne de ce type, L'Avion, ne me parait pas évident.
Si je ne m'abuse, British Airways, qui l'avait récupérée, a vite établi un système de "classes" sur cette compagnie, pour finalement l'intégrer plus ou moins dans l'ensemble de son entité…
Côté finances, même si les investisseurs connus se nomment Charles Begbeder (oui, le frère de son frère) ou Michel Scheller (l'ancien patron de l'Aviation Civile, ce qui démontre qu'on peut bien gagner sa vie à la DGAC, ce dont je n'ai jamais douté), 30 millions d'euros… de fonds de caisse, comme l'écrit ma charmante consœur.
Ça parait léger, d'autant (à moins que j'ai mal compris), La Compagnie ne possède pour le moment qu'un seul aéroplane.
Hormis la promo de lancement, La Boutique Airline promet de vendre ses tickets entre 35% et 65% moins cher que ses concurrents.
C'est pas que je veuille faire du négatif éhonté, c'est pas mon style, mais tout ceci me parait pour le moins hasardeux.
On a beau dire, mais le succès de la précédente compagnie aérienne de ce type, L'Avion, ne me parait pas évident.
Si je ne m'abuse, British Airways, qui l'avait récupérée, a vite établi un système de "classes" sur cette compagnie, pour finalement l'intégrer plus ou moins dans l'ensemble de son entité…
Côté finances, même si les investisseurs connus se nomment Charles Begbeder (oui, le frère de son frère) ou Michel Scheller (l'ancien patron de l'Aviation Civile, ce qui démontre qu'on peut bien gagner sa vie à la DGAC, ce dont je n'ai jamais douté), 30 millions d'euros… de fonds de caisse, comme l'écrit ma charmante consœur.
Ça parait léger, d'autant (à moins que j'ai mal compris), La Compagnie ne possède pour le moment qu'un seul aéroplane.
Hormis la promo de lancement, La Boutique Airline promet de vendre ses tickets entre 35% et 65% moins cher que ses concurrents.
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
ITA Airways : un mariage qui fait les affaires... d'Air France et easyjet !
Lesquels offrent aux aussi des classes "Affaires" qui sont pour le moins plutôt pas mal.
Bien sûr, à bord, c'est un chef de haut niveau qui va concocter la tortore. Ça, c'est une bonne nouvelle.
La moins bonne, c'est que c'est Servair qui va assurer la réalisation des repas. Faudrait demander à Robuchon ce qu'il en pense, lui qui a élaboré les menus de la Première d'Air France. C'est aussi Servair qui s'en occupe…
Mais bon, enfin non, pas bon car même Jack Lang avait écrit au patron d'Air France…
Enfin, et ça va vous faire plaisir, mes bons amis distributeurs, La Boutique Compagnie envisage de commissionner les agences de voyages… dans la limite du raisonnable.
Ça me rappelle ce gentil garçon, certes très ambitieux, héritier de la famille Arpels (oui, avec les Van Cleef) qui avait voulu monter une compagnie, Fairlines, entièrement "Luxe Affaires". C'était en 1995… et ça s'est arrêté aussi en 1995.
Heureusement qu'il avait de quoi vivre, parce qu'il aurait vite perdu sa chemise… de soie, bien sûr !
Bien sûr, à bord, c'est un chef de haut niveau qui va concocter la tortore. Ça, c'est une bonne nouvelle.
La moins bonne, c'est que c'est Servair qui va assurer la réalisation des repas. Faudrait demander à Robuchon ce qu'il en pense, lui qui a élaboré les menus de la Première d'Air France. C'est aussi Servair qui s'en occupe…
Mais bon, enfin non, pas bon car même Jack Lang avait écrit au patron d'Air France…
Enfin, et ça va vous faire plaisir, mes bons amis distributeurs, La Boutique Compagnie envisage de commissionner les agences de voyages… dans la limite du raisonnable.
Ça me rappelle ce gentil garçon, certes très ambitieux, héritier de la famille Arpels (oui, avec les Van Cleef) qui avait voulu monter une compagnie, Fairlines, entièrement "Luxe Affaires". C'était en 1995… et ça s'est arrêté aussi en 1995.
Heureusement qu'il avait de quoi vivre, parce qu'il aurait vite perdu sa chemise… de soie, bien sûr !