Il est vrai que le concept de « sur-tourisme » devient tendance en ce moment et qu’une opportunité pareille, fallait pas la louper - DR : Pixabay, dimitrisvetsikas1969
Charme, douceur de vivre, un quasi-paradis pour les touristes. Et pourtant, il existe une catégorie de personnages, peut-être venus d’ailleurs, pour qui le tourisme relève pratiquement d’un fléau de l’humanité.
Rodolphe Christin, sociologue, mais comme je le soulignais plus haut, personne n’est parfait, est de ceux-là.
Dans son ouvrage, oublié en 2012 mais réédité en 2018, il tire à boulets rouges sur le tourisme, les touristes, ceux qui les font voyager…
Il est vrai que le concept de « sur-tourisme » devient tendance en ce moment et qu’une opportunité pareille, fallait pas la louper.
En même temps, je reconnais bien volontiers que je n’ai pas encore lu son bouquin.
Cet homme, qui vit dans une petite bourgade au pied des Alpes doit être certainement très malheureux à la moindre rencontre avec un « étranger » venu perturber sa quiétude solitaire.
Lire : Sur-tourisme : "la valeur ajoutée des agences est d’orienter nos clients"
Rodolphe Christin, sociologue, mais comme je le soulignais plus haut, personne n’est parfait, est de ceux-là.
Dans son ouvrage, oublié en 2012 mais réédité en 2018, il tire à boulets rouges sur le tourisme, les touristes, ceux qui les font voyager…
Il est vrai que le concept de « sur-tourisme » devient tendance en ce moment et qu’une opportunité pareille, fallait pas la louper.
En même temps, je reconnais bien volontiers que je n’ai pas encore lu son bouquin.
Cet homme, qui vit dans une petite bourgade au pied des Alpes doit être certainement très malheureux à la moindre rencontre avec un « étranger » venu perturber sa quiétude solitaire.
Lire : Sur-tourisme : "la valeur ajoutée des agences est d’orienter nos clients"
Néanmoins, et c’est à son honneur, il a quitté ses montagnes pour affronter, fort sereinement, certaines grandes gueules du tourisme, dont Alain Capestan, patron de Voyageurs du Monde et le facétieux Jean-Pierre Nadir, chef d’Easyvoyage.
Inutile de vous dire que la partie a été rude.
En même temps, faut quand même pas trop déconner. Bien sûr, à Venise, au Taj Mahal, à Barcelone, les touristes sont envahissants et pour les autochtones, c’est pas toujours facile à vivre...
Et, reconnait Alain Capestan, brillant sur ce coup-là, il y a des choses à corriger, il y a des orientations à donner aux voyageurs, des informations aussi.
Christin, visiblement, s’en tape. Pour lui, il faut moins voyager, pour ne pas dire, arrêter de voyager.
Je remarque au passage que le sociologue paraît négliger le problème de pollution et que l’ouverture des uns vers les autres, facteur incontestable de paix dans le monde, ce n’est que de la roupie de sansonnet.
Pour lui, le voyageur doit se poser la question de savoir pourquoi il voyage !
Ben tout simplement parce que le voyageur on en a envie. Pas besoin de sortir d’énarquie pour le comprendre.
Et que, de toutes façons et quoi qu’il arrive, le monde ne se refermera pas, pour la bonne et simple raison que le tourisme est l’un des principaux vecteurs de l’économie. Inéluctable et non négociable.
Bien sûr, il existe des « aménagements » à apporter, des technologies nouvelles à développer, notamment au niveau des moyens de transport, pour lesquels les constructeurs cherchent et trouvent de nouveaux moyens bien moins polluants.
Inutile de vous dire que la partie a été rude.
En même temps, faut quand même pas trop déconner. Bien sûr, à Venise, au Taj Mahal, à Barcelone, les touristes sont envahissants et pour les autochtones, c’est pas toujours facile à vivre...
Et, reconnait Alain Capestan, brillant sur ce coup-là, il y a des choses à corriger, il y a des orientations à donner aux voyageurs, des informations aussi.
Christin, visiblement, s’en tape. Pour lui, il faut moins voyager, pour ne pas dire, arrêter de voyager.
Je remarque au passage que le sociologue paraît négliger le problème de pollution et que l’ouverture des uns vers les autres, facteur incontestable de paix dans le monde, ce n’est que de la roupie de sansonnet.
Pour lui, le voyageur doit se poser la question de savoir pourquoi il voyage !
Ben tout simplement parce que le voyageur on en a envie. Pas besoin de sortir d’énarquie pour le comprendre.
Et que, de toutes façons et quoi qu’il arrive, le monde ne se refermera pas, pour la bonne et simple raison que le tourisme est l’un des principaux vecteurs de l’économie. Inéluctable et non négociable.
Bien sûr, il existe des « aménagements » à apporter, des technologies nouvelles à développer, notamment au niveau des moyens de transport, pour lesquels les constructeurs cherchent et trouvent de nouveaux moyens bien moins polluants.
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Seule partie à surtout ne pas négliger, le réchauffement climatique.
Pour Capestan, une fois tous les moyens techniques mis en place, il faut compenser. Certes, mais compenser intelligemment, pas uniquement « payer » une taxe d’émission de CO².
Pour Christin, lequel n’a aucune solution, (il l’avoue d’ailleurs sans complexe), il suffit de ne pas détruire et surtout, de rester chez soi...
Dans ce cas, faut supprimer les congés payés, les aéroplanes, les voitures, les commerces et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et aussi, va falloir totalement inverser le comportement naturel de l’être humain, lequel et de tous temps, a cherché à ouvrir son esprit vers la diversité du monde.
Tiens, j’allais omettre que sans les voyages, les écrivains, les journalistes n’écriraient pas grand-chose, mais ça, c’est juste pour rire.
Si, j’oubliais aussi, va falloir supprimer les vaches, ça pète, ça bouge et ça pollue !
Pour tout vous dire, je pense que le sur-tourisme n’est qu’une vaste fumisterie issue de personnages à la recherche de leur désir d'exister...
Pour Capestan, une fois tous les moyens techniques mis en place, il faut compenser. Certes, mais compenser intelligemment, pas uniquement « payer » une taxe d’émission de CO².
Pour Christin, lequel n’a aucune solution, (il l’avoue d’ailleurs sans complexe), il suffit de ne pas détruire et surtout, de rester chez soi...
Dans ce cas, faut supprimer les congés payés, les aéroplanes, les voitures, les commerces et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Et aussi, va falloir totalement inverser le comportement naturel de l’être humain, lequel et de tous temps, a cherché à ouvrir son esprit vers la diversité du monde.
Tiens, j’allais omettre que sans les voyages, les écrivains, les journalistes n’écriraient pas grand-chose, mais ça, c’est juste pour rire.
Si, j’oubliais aussi, va falloir supprimer les vaches, ça pète, ça bouge et ça pollue !
Pour tout vous dire, je pense que le sur-tourisme n’est qu’une vaste fumisterie issue de personnages à la recherche de leur désir d'exister...