Pour une fois, ils se sont tous unis, ce qui, soit dit en passant, devrait aussi se passer avec nos propres syndicats du tourisme.
Scara, Fnam, Bar, Iata et j'en oublie surement, portent plainte contre l'Etat Français auprès de la Commission Européenne.
Parce que, disent-ils, (traduction assez libre mais néanmoins claire), ils en ont marre de payer pour des services qui ne sont pas forcément rendus, et que les passagers qu'ils transportent font quand même partie de ces gens qui contribuent à l'essor d'Aéroports de Paris et de ses "annexes", les commerçants qui alimentent ce que l'on appellera pudiquement la "deuxième caisse" !
Et surtout, ces compagnies en ont particulièrement ras la casquette de pilote du manque de transparence évident des décisions prises totalement arbitrairement par le gouvernement français.
Parce que, disent-ils, alors qu'une commission aéroportuaire, en principe indépendante avait recommandé une baisse des tarifs aéroportuaires d'ADP, le gouvernement et le cabinet du Premier Ministre en chef a signifié sans aucun état d'âme aux compagnies que les hausses aéroportuaires, tant à Paris qu'à Lyon ou à Toulouse, ça augmentait et que c'était comme ça et qu'il y avait que dalle à répliquer.
Scara, Fnam, Bar, Iata et j'en oublie surement, portent plainte contre l'Etat Français auprès de la Commission Européenne.
Parce que, disent-ils, (traduction assez libre mais néanmoins claire), ils en ont marre de payer pour des services qui ne sont pas forcément rendus, et que les passagers qu'ils transportent font quand même partie de ces gens qui contribuent à l'essor d'Aéroports de Paris et de ses "annexes", les commerçants qui alimentent ce que l'on appellera pudiquement la "deuxième caisse" !
Et surtout, ces compagnies en ont particulièrement ras la casquette de pilote du manque de transparence évident des décisions prises totalement arbitrairement par le gouvernement français.
Parce que, disent-ils, alors qu'une commission aéroportuaire, en principe indépendante avait recommandé une baisse des tarifs aéroportuaires d'ADP, le gouvernement et le cabinet du Premier Ministre en chef a signifié sans aucun état d'âme aux compagnies que les hausses aéroportuaires, tant à Paris qu'à Lyon ou à Toulouse, ça augmentait et que c'était comme ça et qu'il y avait que dalle à répliquer.
Et hop. Sauf que, finalement, la DGAC n'a rien à dire aussi mais n'a pas manqué de l'ouvrir, forcément aux ordres et que tout ceci va à l'encontre des Directives Européennes qui avaient quand même institué une certaine indépendance de l'autorité de supervision concernant le transport aérien.
L'Etat n'en a rien à cirer, pour ne pas dire autre chose. Il argue de son seul argument, totalement improbable, d'être l'actionnaire principal et que par conséquent, faut circuler, y'a rien à voir !
Dommage pour Bruxelles qui pourtant avait institué cette commission de régulation, "totalement indépendante".
Je ne crois pas qu'ADP, qui a fait des efforts considérables pour faire revenir ses plates formes parisiennes au niveau international, encore qu'il y ait encore quelques améliorations à poursuivre, manque cruellement de fonds. Si j'en crois les derniers résultats publiés, ADP, c'est plutôt cossu.
Bon, d'accord, y'a encore quelques incongruités, mais globalement, et grâce surtout à l'arrivée de jeunes et dynamiques patrons d'aéroports, les choses évoluent bien.
Mais faudrait aussi que l'Etat et surtout son majordome aux ordres, la DGAC prennent en compte les difficultés de ces compagnies aériennes, pour la plupart exsangues.
Et je ne parle que des compagnies françaises, auxquelles, pour une fois, je comprends le désarroi… malgré leur racket en ce qui concerne les surcharges carburants…
L'Etat n'en a rien à cirer, pour ne pas dire autre chose. Il argue de son seul argument, totalement improbable, d'être l'actionnaire principal et que par conséquent, faut circuler, y'a rien à voir !
Dommage pour Bruxelles qui pourtant avait institué cette commission de régulation, "totalement indépendante".
Je ne crois pas qu'ADP, qui a fait des efforts considérables pour faire revenir ses plates formes parisiennes au niveau international, encore qu'il y ait encore quelques améliorations à poursuivre, manque cruellement de fonds. Si j'en crois les derniers résultats publiés, ADP, c'est plutôt cossu.
Bon, d'accord, y'a encore quelques incongruités, mais globalement, et grâce surtout à l'arrivée de jeunes et dynamiques patrons d'aéroports, les choses évoluent bien.
Mais faudrait aussi que l'Etat et surtout son majordome aux ordres, la DGAC prennent en compte les difficultés de ces compagnies aériennes, pour la plupart exsangues.
Et je ne parle que des compagnies françaises, auxquelles, pour une fois, je comprends le désarroi… malgré leur racket en ce qui concerne les surcharges carburants…
A ce propos, les gars, vous savez que le baril est passé en dessous des 40$ ? Faudrait y songer dans l'établissement de vos tarifs…
Bon, juste une digression, mais revenons à nos redevances. Les compagnies gueulent et veulent porter l'affaire devant Bruxelles, parce que, disent-elles "Dans le contexte des paramètres financiers imposés par l’Etat, les aéroports parisiens demeureront parmi les plus coûteux d’Europe alors que les tendances au gel ou à la baisse des charges aéroportuaires se concrétisent aux autres aéroports principaux européens, leur permettant un regain de connectivité et d’activité".
C'est vrai. Suffit de voir l'aéroport de Schiphol, un des grands hubs européens, qui a baissé ses redevances de quelque 7,7% en 2015.
Faut croire finalement que le gouvernement français se fout éperdument de la compétitivité de nos compagnies aériennes et que tout ça c'est pas grave et continuera à alimenter Pôle Emploi.
En clair, la politique du suicide, sauf que des compagnies aériennes aimeraient quand même, comme les éleveurs de cochons, qu'on les écoute un peu…
Après tout, ce sont aussi de gros employeurs… et par les temps qui courent, ça se soigne, n'est-il pas ?
Bon, juste une digression, mais revenons à nos redevances. Les compagnies gueulent et veulent porter l'affaire devant Bruxelles, parce que, disent-elles "Dans le contexte des paramètres financiers imposés par l’Etat, les aéroports parisiens demeureront parmi les plus coûteux d’Europe alors que les tendances au gel ou à la baisse des charges aéroportuaires se concrétisent aux autres aéroports principaux européens, leur permettant un regain de connectivité et d’activité".
C'est vrai. Suffit de voir l'aéroport de Schiphol, un des grands hubs européens, qui a baissé ses redevances de quelque 7,7% en 2015.
Faut croire finalement que le gouvernement français se fout éperdument de la compétitivité de nos compagnies aériennes et que tout ça c'est pas grave et continuera à alimenter Pôle Emploi.
En clair, la politique du suicide, sauf que des compagnies aériennes aimeraient quand même, comme les éleveurs de cochons, qu'on les écoute un peu…
Après tout, ce sont aussi de gros employeurs… et par les temps qui courent, ça se soigne, n'est-il pas ?