Un salarié heureux ne peut être que bénéfique pour le succès de l’entreprise. Comme je l’écrivais (avec un certain bon sens me semble-t-il) dans l’édito de vendredi dernier, « donnez-leur de bons produits à vendre, faites-leur découvrir ces mêmes produits, payez-les correctement… » - Photo Pixabay
Si j’en crois l’enquête que nous publions aujourd’hui, il reste un sacré boulot à accomplir…
Caroline Guillotin, spécialiste des ressources et relations humaines dans les entreprises, dans son intervention devant les participants à ce congrès du Cediv, donne pourtant toutes les recettes.
Lesquelles, pour des patrons d’entreprise, sont tellement évidentes que ce serait à pleurer, car la pratique est tellement différente.
En gros, et pour la faire courte, un salarié heureux ne peut être que bénéfique pour le succès de l’entreprise. Comme je l’écrivais (avec un certain bon sens me semble-t-il) dans l’édito de vendredi dernier, « donnez-leur de bons produits à vendre, faites-leur découvrir ces mêmes produits, payez-les correctement… »
Certes, les agences de voyages, mais on entend ça depuis fort longtemps, ne roulent pas sur l’or. Faut peut-être pas trop généraliser, j’ai quand même rencontré durant cette manifestation, des patrons d’agence qui paraissaient plus « tranquilles », même si les affaires sont dures.
Mais ces « bons » patrons ont une chance extraordinaire : ils ont des salariés qui sont contents d’accomplir un boulot qui est prenant, difficile, technique, humain… et mal payé !
Caroline Guillotin, spécialiste des ressources et relations humaines dans les entreprises, dans son intervention devant les participants à ce congrès du Cediv, donne pourtant toutes les recettes.
Lesquelles, pour des patrons d’entreprise, sont tellement évidentes que ce serait à pleurer, car la pratique est tellement différente.
En gros, et pour la faire courte, un salarié heureux ne peut être que bénéfique pour le succès de l’entreprise. Comme je l’écrivais (avec un certain bon sens me semble-t-il) dans l’édito de vendredi dernier, « donnez-leur de bons produits à vendre, faites-leur découvrir ces mêmes produits, payez-les correctement… »
Certes, les agences de voyages, mais on entend ça depuis fort longtemps, ne roulent pas sur l’or. Faut peut-être pas trop généraliser, j’ai quand même rencontré durant cette manifestation, des patrons d’agence qui paraissaient plus « tranquilles », même si les affaires sont dures.
Mais ces « bons » patrons ont une chance extraordinaire : ils ont des salariés qui sont contents d’accomplir un boulot qui est prenant, difficile, technique, humain… et mal payé !
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Certains dirigeants d’agences ont compris et ce n’est pas difficile qu’un salarié heureux ne travaille pas pour la gloire. Enfin, si, un peu, mais allez faire une enquête dans n’importe quelle société : le salaire est quand même la motivation première.
Bien sûr la situation dans le tourisme en France est plutôt difficile. Comme le dit notre enquête, la concurrence s’intensifie, les marges baissent, les charges sont de plus en plus lourdes : conclusion, faut faire des économies… sur le personnel !
Erreur ! Grave erreur. D’autant que, lorsqu’il s’agit de « faire des économies » on tape systématiquement (et je parle des agences de voyages, les pilotes d’Air France ne sont pas concernés) sur la masse salariale.
Masse salariale qui, dans une grande majorité des agences est déjà confortablement (j’emploie le terme intentionnellement) réduite.
Mais là, et j’ose le dire et l’écrire, où la réalité devient parfaitement dégueulasse, pour ne pas dire ignoble est de quasi sous-payer des collaborateurs qui ne demandent rien de plus que de pouvoir participer au développement de leur entreprise.
Comment peut-on inventer ce truc qui consiste à accueillir dans son point de vente un collaborateur (généralement une collaboratrice) en la prenant pour une commerciale « à tout faire » et lui proposer un salaire fixe de misère en lui faisant miroiter une « part variable de rémunération » à condition de réaliser un objectif parfois inatteignable ?
Bien sûr la situation dans le tourisme en France est plutôt difficile. Comme le dit notre enquête, la concurrence s’intensifie, les marges baissent, les charges sont de plus en plus lourdes : conclusion, faut faire des économies… sur le personnel !
Erreur ! Grave erreur. D’autant que, lorsqu’il s’agit de « faire des économies » on tape systématiquement (et je parle des agences de voyages, les pilotes d’Air France ne sont pas concernés) sur la masse salariale.
Masse salariale qui, dans une grande majorité des agences est déjà confortablement (j’emploie le terme intentionnellement) réduite.
Mais là, et j’ose le dire et l’écrire, où la réalité devient parfaitement dégueulasse, pour ne pas dire ignoble est de quasi sous-payer des collaborateurs qui ne demandent rien de plus que de pouvoir participer au développement de leur entreprise.
Comment peut-on inventer ce truc qui consiste à accueillir dans son point de vente un collaborateur (généralement une collaboratrice) en la prenant pour une commerciale « à tout faire » et lui proposer un salaire fixe de misère en lui faisant miroiter une « part variable de rémunération » à condition de réaliser un objectif parfois inatteignable ?
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Comment peut-on proposer à un (e) salarié (e) un sous-smic, tel celui proposé à Sarah (dans le papier ci-dessus) à 990€. Net heureusement.
A quelqu’un qui est loin de débuter ! Et dont les compétences, comme la grande majorité de ses homologues, sont reconnues. Et qui ne font pas un métier facile… qui consiste, hormis la technique dont le client se fout, à lui vendre du rêve !
Comment voulez-vous que dans vos agences, les collaborateurs se sentent motivés, reconnus, aimés et disposés, par exemple, à assurer quelques permanence le week-end, histoire de rassurer vos clients en vadrouille ?
Le syndicat professionnel, lequel est un syndicat patronal ne peut hélas pas intervenir… sauf pour les négociations salariales avec les syndicats de salariés.
De ce côté, il reste encore une grande marge et un vrai travail à accomplir.
Mais je remarque que, contrairement aux syndicats de certaines compagnies aériennes, il n’y a quasiment jamais de grève dans les agences de voyages…
A quelqu’un qui est loin de débuter ! Et dont les compétences, comme la grande majorité de ses homologues, sont reconnues. Et qui ne font pas un métier facile… qui consiste, hormis la technique dont le client se fout, à lui vendre du rêve !
Comment voulez-vous que dans vos agences, les collaborateurs se sentent motivés, reconnus, aimés et disposés, par exemple, à assurer quelques permanence le week-end, histoire de rassurer vos clients en vadrouille ?
Le syndicat professionnel, lequel est un syndicat patronal ne peut hélas pas intervenir… sauf pour les négociations salariales avec les syndicats de salariés.
De ce côté, il reste encore une grande marge et un vrai travail à accomplir.
Mais je remarque que, contrairement aux syndicats de certaines compagnies aériennes, il n’y a quasiment jamais de grève dans les agences de voyages…