En chef de file, Adriana Minchella, présidente du Cediv, aura tout donné.
« Compte tenu de mon handicap, je ne pouvais pas faire de mes jambes ce que je voulais, mais j’ai tenu à montrer l’exemple. J’étais devant.
Il fallait que j’emmène la troupe » explique la dirigeante qui est venue à bout des 12 kilomètres et 1 200 mètres de dénivelé positif à l’issue de la première journée de ce trek pas tout à fait comme les autres.
« Compte tenu de mon handicap, je ne pouvais pas faire de mes jambes ce que je voulais, mais j’ai tenu à montrer l’exemple. J’étais devant.
Il fallait que j’emmène la troupe » explique la dirigeante qui est venue à bout des 12 kilomètres et 1 200 mètres de dénivelé positif à l’issue de la première journée de ce trek pas tout à fait comme les autres.
Cediv Kilimanjaro : "J’étais fascinée par cette montagne"
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Il est vrai que le Kilimandjaro inspire depuis des siècles des générations d’explorateurs et d’aventuriers. « La première fois que je suis venue au Kenya, dans le parc Amboseli situé aux pieds du Kili, j’étais fascinée par cette montagne.
Cette image m’est toujours restée » indique la présidente du Cediv qui n’aura pas eu de mal à entrainer dans son sillage bon nombre de candidats à son ascension.
Pourtant au départ rien n’était gagné. La période Covid a été particulièrement difficile à vivre pour le Cediv. « Nous avons multiplié les visioconférences. On ne s’est pas quittés durant deux ans. Personne n’a vécu ce qu’on a vécu » résume sa présidente.
D’où l’idée de faire quelque chose d’original et insolite en cas de sortie de crise. Comme un prolongement de la difficulté vécue durant la pandémie. « Ce collectif fort, nous avons décidé de le transposer sur les pentes du mythique Kilimandjaro » synthétise Adriana Minchella.
Cette image m’est toujours restée » indique la présidente du Cediv qui n’aura pas eu de mal à entrainer dans son sillage bon nombre de candidats à son ascension.
Pourtant au départ rien n’était gagné. La période Covid a été particulièrement difficile à vivre pour le Cediv. « Nous avons multiplié les visioconférences. On ne s’est pas quittés durant deux ans. Personne n’a vécu ce qu’on a vécu » résume sa présidente.
D’où l’idée de faire quelque chose d’original et insolite en cas de sortie de crise. Comme un prolongement de la difficulté vécue durant la pandémie. « Ce collectif fort, nous avons décidé de le transposer sur les pentes du mythique Kilimandjaro » synthétise Adriana Minchella.
Le secret de la réussite : une préparation spécifique et un équipement adapté
Constance Viandier et Isabelle Mislanghe en compagnie des chefs-guides Yesse et Fredy. ©David Savary
Pour espérer goûter aux neiges (de moins en moins) éternelles du volcan endormi Kilimandjaro, un minimum de préparation s’impose. Spécialisée sur ce type d’expédition, l’agence Côté Soleil (membre du Cediv) basée à Boulogne-sur-Mer fait ce qu’il faut et joue parfaitement son rôle.
« La clé de la réussite passe par une bonne préparation, un équipement adapté, et sur place le respect des consignes telles que marcher très doucement et boire un minimum de quatre litres d’eau chaque jour pour bien s’acclimater » n’a cessé de rappeler Isabelle Mislanghe, la directrice de l’agence.
En amont, des examens médicaux sont recommandés. Un électrocardiogramme (ECG) mais aussi le test de l’hypoxie permettant d’évaluer sa capacité d’adaptation à l’altitude. Afin de prévenir le mal aigu des montagnes (MAM), un médicament, le Diamox, est également suggéré pour mieux s’acclimater.
« La clé de la réussite passe par une bonne préparation, un équipement adapté, et sur place le respect des consignes telles que marcher très doucement et boire un minimum de quatre litres d’eau chaque jour pour bien s’acclimater » n’a cessé de rappeler Isabelle Mislanghe, la directrice de l’agence.
En amont, des examens médicaux sont recommandés. Un électrocardiogramme (ECG) mais aussi le test de l’hypoxie permettant d’évaluer sa capacité d’adaptation à l’altitude. Afin de prévenir le mal aigu des montagnes (MAM), un médicament, le Diamox, est également suggéré pour mieux s’acclimater.
La règle des quatre couches s’impose
Une marche à pas lents qui permet de ne pas consommer trop vite ses réserves d'oxygène. ©David Savary
Côté vêtements, la règle des quatre couches (dessous thermique en laine mérinos, veste polaire, doudoune et veste de type Goretex) s’impose. C’est la solution préconisée pour moduler ses effets en fonction de l’effort physique et des conditions météorologiques.
Adriana Michella et quelques autres personnalités du tourisme ayant passé le relais au camp de Machamé (3 010 mètres), ce sont donc 26 personnes qui poursuivent l’aventure sur les pentes du Kilimandjaro.
De la forêt équatoriale dense et humide, on passe progressivement à un paysage de landes et de bruyères géantes. Avant d’attaquer plus tard des crêtes rocheuses et se confronter à un décor de désert alpin.
La partie n’est pas de tout repos. On marche, parfois jusqu’à 15 heures par jour, avec des conditions météos changeantes. À l’arrivée de chaque étape, on retrouve sa petite tente deux places numérotée. Un bon moyen aussi de faire connaissance avec son binôme.
Adriana Michella et quelques autres personnalités du tourisme ayant passé le relais au camp de Machamé (3 010 mètres), ce sont donc 26 personnes qui poursuivent l’aventure sur les pentes du Kilimandjaro.
De la forêt équatoriale dense et humide, on passe progressivement à un paysage de landes et de bruyères géantes. Avant d’attaquer plus tard des crêtes rocheuses et se confronter à un décor de désert alpin.
La partie n’est pas de tout repos. On marche, parfois jusqu’à 15 heures par jour, avec des conditions météos changeantes. À l’arrivée de chaque étape, on retrouve sa petite tente deux places numérotée. Un bon moyen aussi de faire connaissance avec son binôme.
Briefings et moments de convivialité sous la tente mess
Chaque jour les tentes étaient dressées par les porteurs avant même l'arrivée des trekkeurs. ©David Savary
Les repas sont pris en commun sous la tente mess. De vrais moments de partage et de convivialité. Constance Viandier et/ou sa maman Isabelle effectuent quotidiennement un briefing. L’occasion une nouvelle fois de rappeler les consignes. « Celui ou celle qui n’a pas bu ses quatre litres d’eau se met en danger. Réfléchissez-bien ! Si vous souhaitez continuer et qu’après vous ne pouvez plus, il sera difficile de vous redescendre » annonce la spécialiste des raids aventure extrême.
Chaque matin, le rituel est le même. Un « morning tea » est proposé par le staff cuisine pour se réveiller en douceur. On range ensuite ses affaires dans le sac porteur (12 kilos maximum) avant de prendre un solide petit-déjeuner.
Il faut également préparer son camelbak en y insérant des micro pastilles pour purifier l’eau. C’est très important car il s’agit là de la denrée la plus précieuse quand on effectue ce type de trek.
Chaque matin, le rituel est le même. Un « morning tea » est proposé par le staff cuisine pour se réveiller en douceur. On range ensuite ses affaires dans le sac porteur (12 kilos maximum) avant de prendre un solide petit-déjeuner.
Il faut également préparer son camelbak en y insérant des micro pastilles pour purifier l’eau. C’est très important car il s’agit là de la denrée la plus précieuse quand on effectue ce type de trek.
Dans un décor de brume, des séneçons géants s’offrent à nos yeux
Sur les pentes du Kilimandjaro, les séneçons géants poussent jusqu'à 4 000 mètres d'altitude. ©David Savary
Après Shira Camp (3 750 mètres), le groupe parvient jusqu’à la Lava Tower (4 630 mètres) avant de redescendre, histoire de reprendre un peu d’oxygène, jusqu’à Baranco Camp (3 900 mètres). En chemin, des séneçons géants pris dans un décor de brume s’offrent à nos yeux. Dans cet univers minéral, ce sont les derniers végétaux vivants qui puissent être photographiés à cette altitude.
Au quatrième jour d’ascension, l’impressionnant mur de Barranco apparait comme une difficulté majeure. Une façade rocheuse d’environ 300 mètres de haut avec quelques passages un peu techniques.
En certains endroits, on doit s’aider des mains et même faire de grandes enjambées au-dessus du vide. « Polé polé » (doucement, doucement) nous répètent les guides qui nous sont d’une aide précieuse. Leurs chants nous encouragent et nous donnent ce surcroît de force supplémentaire.
Au quatrième jour d’ascension, l’impressionnant mur de Barranco apparait comme une difficulté majeure. Une façade rocheuse d’environ 300 mètres de haut avec quelques passages un peu techniques.
En certains endroits, on doit s’aider des mains et même faire de grandes enjambées au-dessus du vide. « Polé polé » (doucement, doucement) nous répètent les guides qui nous sont d’une aide précieuse. Leurs chants nous encouragent et nous donnent ce surcroît de force supplémentaire.
L’impressionnant mur de Barranco
Les normandes Sophie Bigot (Esprit Voyages) et Anne-Sophie Lecarpentier (Périer Voyages) au sommet du mur de Barranco. ©David Savary
Au sommet du mur de Barranco, la vue est spectaculaire. Une table est dressée avec thé, café ou pancakes. Que du réconfort. L’itinéraire se poursuit vers le camp de Karanga (3 995 mètres) avec de nombreuses montées et descentes.
C’est le secret d’une bonne acclimatation, cette dernière constituant la difficulté principale de cette ascension. « Bois de l’eau, bois de l’eau » répète à l’envi Flora Lambert (Cimes Evasion à La Clusaz) au milieu des grand espaces.
C’est le secret d’une bonne acclimatation, cette dernière constituant la difficulté principale de cette ascension. « Bois de l’eau, bois de l’eau » répète à l’envi Flora Lambert (Cimes Evasion à La Clusaz) au milieu des grand espaces.
La voie Machamé, la plus pittoresque
Ericka Perret (Aram), Flora Lambert (Cimes Evasion) et Djawed Kacedali (Mer et Soleil) au cœur d'une nature souveraine. ©David Savary
Connue aussi sous le nom de « route du whisky », la voie Machamé (65 kilomètres et sept jours de marche dont six nuits en bivouac avec l’agence Côté Soleil) est l’une des plus pittoresques du Kilimandjaro. Ce n’est pas la plus facile des six voies dessinées, mais c’est celle qui propose la plus grande variété de paysages et qui favorise la meilleure acclimatation.
Précisons par ailleurs que le Kilimandjaro est un massif composé de trois volcans, le Shira, le Mawenzi et le Kibo sur lequel se trouve le plus haut point du continent africain.
De Karanga Camp, le groupe progresse en file indienne jusqu’au camp de Barafu (4 640 mètres). En ce cinquième jour de marche, c’est le dernier camp d’altitude avant la montée nocturne finale jusqu’au sommet.
Sous la tente, il fait un vent à décorner les bœufs. Initialement prévu à minuit, le départ est décalé à trois heures du matin. Pour mieux nous préserver et éviter une trop longue marche de nuit qui pourrait nous décourager, expliquent bienveillantes Isabelle et Constance.
Précisons par ailleurs que le Kilimandjaro est un massif composé de trois volcans, le Shira, le Mawenzi et le Kibo sur lequel se trouve le plus haut point du continent africain.
De Karanga Camp, le groupe progresse en file indienne jusqu’au camp de Barafu (4 640 mètres). En ce cinquième jour de marche, c’est le dernier camp d’altitude avant la montée nocturne finale jusqu’au sommet.
Sous la tente, il fait un vent à décorner les bœufs. Initialement prévu à minuit, le départ est décalé à trois heures du matin. Pour mieux nous préserver et éviter une trop longue marche de nuit qui pourrait nous décourager, expliquent bienveillantes Isabelle et Constance.
« Jambo, jambo bwana ! », la dernière ascension sous les étoiles
Emmitouflés dans nos tenues quatre épaisseurs, lampe frontale vissée sur le front et bâtons de marche en main, nous démarrons la dernière ascension sous un ciel venteux et étoilé. « Strong heart, strong mind ».
Pas moins de 24 guides, avec à leur tête les chefs Yesse et Fredy, sont là pour nous escorter. « J’en avais encore 9 en renfort, prêts à intervenir » indique Isabelle Mislanghe. « Jambo, jambo bwana ! Habari gani ! Kilimanjaro, hakuna matata », ce chant en langue swahili repris par tout le staff nous porte toujours plus haut.
Le pas lent et le souffle court, quel bonheur au p’tit matin de voir le jour se lever au-dessus des montagnes. Un spectacle presque irréel que nous ne pourrons jamais oublier. On ne s’arrête pas pour autant. Le sommet est encore loin.
Du paracétamol et des anti-nauséeux si besoin dans la poche gauche de sa Goretex, des barres de céréales et gels énergétiques dans la poche droite, nous continuons d’avancer avec le camelback coincé entre la polaire et la doudoune pour éviter que l’eau ne gèle. Le vent souffle. Il fait très froid. La lumière est intense. Les premières neiges sont déjà là.
Pas moins de 24 guides, avec à leur tête les chefs Yesse et Fredy, sont là pour nous escorter. « J’en avais encore 9 en renfort, prêts à intervenir » indique Isabelle Mislanghe. « Jambo, jambo bwana ! Habari gani ! Kilimanjaro, hakuna matata », ce chant en langue swahili repris par tout le staff nous porte toujours plus haut.
Le pas lent et le souffle court, quel bonheur au p’tit matin de voir le jour se lever au-dessus des montagnes. Un spectacle presque irréel que nous ne pourrons jamais oublier. On ne s’arrête pas pour autant. Le sommet est encore loin.
Du paracétamol et des anti-nauséeux si besoin dans la poche gauche de sa Goretex, des barres de céréales et gels énergétiques dans la poche droite, nous continuons d’avancer avec le camelback coincé entre la polaire et la doudoune pour éviter que l’eau ne gèle. Le vent souffle. Il fait très froid. La lumière est intense. Les premières neiges sont déjà là.
Des douleurs et des pleurs sur le toit de l’Afrique
Vers 10h00, nous atteignons non sans difficulté Stella Point, 5 756 mètres. Déjà une petite victoire ! Il reste encore 140 mètres pour atteindre Uhuru Peak (en swahili, pic de la liberté), le sommet du continent africain à 5 895 mètres.
Nous mettrons près d’une 1h30 en progressant à un rythme très lent sur la lèvre du cratère. Un finish au mental avec une dynamique de groupe qui a parfaitement fonctionné puisque les 26 audacieux atteignent le graal en foulant la partie supérieure du Kibo au milieu des neiges éternelles.
Tout là-haut, une émotion indescriptible nous envahit. « Nous avons été choyés. Nous avons été chéris et extrêmement bien entourés. C’était fabuleux. Je souhaite à tout le monde de vivre cette expérience qui nous a transformés. C’est une véritable leçon de vie » confesse sur le retour Emilie Bernaud (Ellipse Voyages à Béziers).
Nous mettrons près d’une 1h30 en progressant à un rythme très lent sur la lèvre du cratère. Un finish au mental avec une dynamique de groupe qui a parfaitement fonctionné puisque les 26 audacieux atteignent le graal en foulant la partie supérieure du Kibo au milieu des neiges éternelles.
Tout là-haut, une émotion indescriptible nous envahit. « Nous avons été choyés. Nous avons été chéris et extrêmement bien entourés. C’était fabuleux. Je souhaite à tout le monde de vivre cette expérience qui nous a transformés. C’est une véritable leçon de vie » confesse sur le retour Emilie Bernaud (Ellipse Voyages à Béziers).
« Nous ne sommes pas des héros mais nous avons accompli un exploit »
« Nous ne sommes pas des héros mais nous avons accompli un exploit » dira aussi un peu plus tard Emmanuelle Llop (Equinoxe Avocats). « J’ai réalisé un rêve d’enfant. J’ai pleuré au sommet » avoue de son côté Salim Beghdadi (Atlas Voyages à Marseille) tellement heureux d’appartenir depuis cinq ans au Cediv, sa « deuxième famille ».
Le temps d’ériger quelques drapeaux et faire quelques photos qu’il faut déjà songer à redescendre. Le long retour s’effectue via la Mweka Gate (1 640 mètres). À l’issue de cette formidable aventure, une fête nous attend.
Isabelle et Constance nous remettent une médaille. Les guides et porteurs nous délivrent un certificat d’escalade. Au milieu des chants et des danses, certains trekkeurs s’autorisent un verre d’alcool. Le premier depuis longue date.
Le temps d’ériger quelques drapeaux et faire quelques photos qu’il faut déjà songer à redescendre. Le long retour s’effectue via la Mweka Gate (1 640 mètres). À l’issue de cette formidable aventure, une fête nous attend.
Isabelle et Constance nous remettent une médaille. Les guides et porteurs nous délivrent un certificat d’escalade. Au milieu des chants et des danses, certains trekkeurs s’autorisent un verre d’alcool. Le premier depuis longue date.
« La victoire n’est belle que lorsqu’elle est partagée »
« C’était un voyage avec un grand V. Je n’ai pas réussi à monter seul. Nous sommes montés tous ensemble. La victoire n’est belle que lorsqu’elle est partagée » concède Pierre Doucet (Terre d’Ailleurs à Bourges), qui, comme beaucoup de ses partenaires d’ascension, s’est aussi livré à un exercice d’introspection durant cette aventure.
Isabelle Mislanghe et sa fille Constance Viandier ne sont pas peu fières d’avoir entrainé ce groupe de professionnels du tourisme tout en haut du Kilimandjaro. « On a préparé cette expé depuis plus de six mois.
J’ai été bluffée par l’implication personnelle et la discipline de chacun. Trois jours avant que l’on atteigne le sommet, je savais que ça allait passer » raconte l’ancienne sportive de haut niveau qui savait précisément qui mettre devant pour donner le rythme. « Nous avons réussi ce pari fou de former une vraie équipe. Nous sommes montés ensemble » poursuit Isabelle Mislanghe.
Isabelle Mislanghe et sa fille Constance Viandier ne sont pas peu fières d’avoir entrainé ce groupe de professionnels du tourisme tout en haut du Kilimandjaro. « On a préparé cette expé depuis plus de six mois.
J’ai été bluffée par l’implication personnelle et la discipline de chacun. Trois jours avant que l’on atteigne le sommet, je savais que ça allait passer » raconte l’ancienne sportive de haut niveau qui savait précisément qui mettre devant pour donner le rythme. « Nous avons réussi ce pari fou de former une vraie équipe. Nous sommes montés ensemble » poursuit Isabelle Mislanghe.
Un futur voyage emblématique du Cediv, peut-être à Saint-Jacques de Compostelle
Venue à la rencontre des glorieux trekkeurs à la porte de Mweka, Adriana Minchella se dit également fière d’avoir entrainé des personnes aux « profils complètement différents ».
« Nous avons fait la fait la démonstration de notre force de caractère et notre volonté. Nous sommes l’exemple d’un collectif très uni et très fort » déclare la présidente du Cediv qui réfléchit déjà à un autre voyage emblématique, « peut-être un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle ».
Un prochain temps fort du réseau qui pourrait une nouvelle fois allier travail, rencontres et découvertes.
« Nous avons fait la fait la démonstration de notre force de caractère et notre volonté. Nous sommes l’exemple d’un collectif très uni et très fort » déclare la présidente du Cediv qui réfléchit déjà à un autre voyage emblématique, « peut-être un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle ».
Un prochain temps fort du réseau qui pourrait une nouvelle fois allier travail, rencontres et découvertes.