Selon Philippe de Villiers, « nous ne sommes pas là pour gagner de l’argent ». Bon, ben alors faudrait peut-être inviter tous ces « pauvres » qui ne partent jamais en vacances, histoire d’assurer une certaine continuité charitesque… - DR : Capture d'écran Puy du Fou
« Le Puy-du-Fou n’est pas un parc d’attractions. Le Puy-du-Fou est un creuset de la civilisation intime. Une espérance française… Un des derniers bonheurs français… ».
C’est in extenso ce que pense Philippe de Villiers, fondateur de ce Puy, dans un entretien publié sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune.
Faut dire quand même que, après avoir conquis l’anneau de Jehanne auprès des Anglais (en espérant que cet anneau de la pucelle ne soit pas une vague farce), le Puy du Fou, à travers sa Fondation « Puy du Fou Espérance » vient de filer un chèque royal de 50 000€ à la Fondation Jérôme Lejeune.
Vous me direz à tous les coups que c’est beau, c’est grand, c’est généreux…
Certes. Cependant, et alors que nous allons à nouveau entamer une période de campagne électorale, il peut sembler pour le moins étrange qu’un parc, destiné aux loisirs, se montre tout à coup curieusement partisan.
Il est vrai que de Villiers n’a jamais caché son opposition farouche à tout ce qui représentait le diable, particulièrement le droit pour les femmes à l’avortement !
C’est in extenso ce que pense Philippe de Villiers, fondateur de ce Puy, dans un entretien publié sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune.
Faut dire quand même que, après avoir conquis l’anneau de Jehanne auprès des Anglais (en espérant que cet anneau de la pucelle ne soit pas une vague farce), le Puy du Fou, à travers sa Fondation « Puy du Fou Espérance » vient de filer un chèque royal de 50 000€ à la Fondation Jérôme Lejeune.
Vous me direz à tous les coups que c’est beau, c’est grand, c’est généreux…
Certes. Cependant, et alors que nous allons à nouveau entamer une période de campagne électorale, il peut sembler pour le moins étrange qu’un parc, destiné aux loisirs, se montre tout à coup curieusement partisan.
Il est vrai que de Villiers n’a jamais caché son opposition farouche à tout ce qui représentait le diable, particulièrement le droit pour les femmes à l’avortement !
Et que la Fondation Jérôme Lejeune, laquelle investit dans la recherche médicale sur les maladies génétiques de l’intelligence, principalement sur la Trisomie 21, a toujours manifesté une profonde aversion pour tout ce qui était IVG et euthanasie.
Loin de moi, bien que résolument opposé aux idées de De Villiers et de Jean-Marie Le Méné, actuel président de la Fondation, l’intention de contester ce « don » et ces pensées. La démocratie, c’est justement d’admettre les idées constables des autres…
En revanche, faut quand même pas prendre les enfants du bon dieu (ça va faire plaisir à De Villiers) pour des canards sauvages…
Ce qu’exprime Jean-Marie Le Méné dans une tribune dans Le Figaro, fait sacrément froid dans le dos : « Un droit fondamental à l'IVG transformerait le respect de l'être humain en dérogation au principe, nouveau, de sa non-protection.
L'exception deviendrait la règle. L'équilibre que nos concitoyens croient encore garanti serait bouleversé.
Ce déséquilibre précipiterait la cascade des « illégalités fécondes ». En effet, il n'est pas un seul « progrès » vers la très lucrative marchandisation du vivant qui ne s'appuie explicitement sur l'autorisation, sans cesse plus libérale, de l'avortement.
L'IVG est devenue le passeport de toutes les transgressions au motif qu'après avoir osé la mort de l'enfant avant sa naissance, le droit peut tout ».
Loin de moi, bien que résolument opposé aux idées de De Villiers et de Jean-Marie Le Méné, actuel président de la Fondation, l’intention de contester ce « don » et ces pensées. La démocratie, c’est justement d’admettre les idées constables des autres…
En revanche, faut quand même pas prendre les enfants du bon dieu (ça va faire plaisir à De Villiers) pour des canards sauvages…
Ce qu’exprime Jean-Marie Le Méné dans une tribune dans Le Figaro, fait sacrément froid dans le dos : « Un droit fondamental à l'IVG transformerait le respect de l'être humain en dérogation au principe, nouveau, de sa non-protection.
L'exception deviendrait la règle. L'équilibre que nos concitoyens croient encore garanti serait bouleversé.
Ce déséquilibre précipiterait la cascade des « illégalités fécondes ». En effet, il n'est pas un seul « progrès » vers la très lucrative marchandisation du vivant qui ne s'appuie explicitement sur l'autorisation, sans cesse plus libérale, de l'avortement.
L'IVG est devenue le passeport de toutes les transgressions au motif qu'après avoir osé la mort de l'enfant avant sa naissance, le droit peut tout ».
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Ben, je crois surtout que les femmes et les hommes de notre pays ne remercieront jamais assez Madame Veil pour son opiniâtreté et son combat farouche pour cette liberté !
Quant au Puy du Fou, si j’en crois De Villiers, ce n’est pas un parc d’attractions. Et je le cite : « Le Puy-du-Fou est fondé sur l’idée de la transmission, l’idée de la génération, dans une société saccagée par le mondialisme qui prépare un être désaffilié, désinstitué.
Toute la respiration du Puy-du-Fou se fait à travers l’idée de génération, l’idée de transmission, l’idée d’héritage et donc de réenracinement (…) Le Puy-du-Fou, je l’ai conçu comme une dette morale. J’ai voulu faire un hymne pour rembourser ma dette à mon père et à ma mère, et à la Vendée ».
D’ailleurs, selon son fondateur « Nous ne sommes pas là pour gagner de l’argent ».
Bon, ben alors faudrait peut-être inviter tous ces « pauvres » qui ne partent jamais en vacances, histoire d’assurer une certaine continuité charitesque…
En tout cas, le bon De Villiers fait des adeptes : voilà maintenant que Laurent Wauquiez, encore un candidat présidentiel, ancien Maire du Puy (pas le fiu), voudrait s’inspirer du Parc pour créer un pestacle (si, si, c’est bien écrit) au Puy…
La guerre des Fiu, en quelque sorte !
Quant au Puy du Fou, si j’en crois De Villiers, ce n’est pas un parc d’attractions. Et je le cite : « Le Puy-du-Fou est fondé sur l’idée de la transmission, l’idée de la génération, dans une société saccagée par le mondialisme qui prépare un être désaffilié, désinstitué.
Toute la respiration du Puy-du-Fou se fait à travers l’idée de génération, l’idée de transmission, l’idée d’héritage et donc de réenracinement (…) Le Puy-du-Fou, je l’ai conçu comme une dette morale. J’ai voulu faire un hymne pour rembourser ma dette à mon père et à ma mère, et à la Vendée ».
D’ailleurs, selon son fondateur « Nous ne sommes pas là pour gagner de l’argent ».
Bon, ben alors faudrait peut-être inviter tous ces « pauvres » qui ne partent jamais en vacances, histoire d’assurer une certaine continuité charitesque…
En tout cas, le bon De Villiers fait des adeptes : voilà maintenant que Laurent Wauquiez, encore un candidat présidentiel, ancien Maire du Puy (pas le fiu), voudrait s’inspirer du Parc pour créer un pestacle (si, si, c’est bien écrit) au Puy…
La guerre des Fiu, en quelque sorte !