La Big Data nous envahit : comment la gérer et comment faire face aux changements structurels qu’elle apporte avec elle ? © Rawpixel - Fotolia.com
Le Big Data est un concept à la mode. Mais concrètement, qu’est-ce que c’est ?
Des données ? Oui. Une nouvelle forme de CRM ? « Hum, non », nous explique Cedric Chenavier, co-fondateur d’A-mano, une société qui offre une solution web géolocalisée aux professionnels.
« Il ne s’agit pas de mettre des gens dans des cases comme peuvent le faire les CRM. »
Sa collègue, Pascale Bonnard, ajoute : « Le Big Data, c’est le défi qui attend les entreprises. Il faut la comprendre, l’exploiter correctement et surtout, refondre les structures internes des entreprises pour affronter l’avenir ».
Des données ? Oui. Une nouvelle forme de CRM ? « Hum, non », nous explique Cedric Chenavier, co-fondateur d’A-mano, une société qui offre une solution web géolocalisée aux professionnels.
« Il ne s’agit pas de mettre des gens dans des cases comme peuvent le faire les CRM. »
Sa collègue, Pascale Bonnard, ajoute : « Le Big Data, c’est le défi qui attend les entreprises. Il faut la comprendre, l’exploiter correctement et surtout, refondre les structures internes des entreprises pour affronter l’avenir ».
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Le Big Data, ce sont donc des données, mais des données particulières : désirs, opinions, envies, préférences, habitudes ou encore espoirs, elles peuvent être individuelles ou collectives.
Ce dont il faut bien se rendre compte, c’est que le Big Data n’est pas là pour appuyer des intuitions mais donner une réalité dont il faut tirer les conséquences.
Pour ce faire, cela implique de pouvoir traiter ces données avec des algorithmes qui les comprennent et les reconnaissent (reconnaissance facile, reconnaissance du son, reconnaissance des signes…).
« Il faut également du bon sens. Cette information, il faut savoir ce que l’on en fait et comment on l’analyse. Car sa "valeur" est relative dans le temps », développe Pascale Bonnard, l’une des fondatrices d’A-mano. « On a besoin de l’humain pour interpréter la donnée et faire la part des choses. »
Le Big Data n’est pas non plus là pour calculer des moyennes et faire de la communication de masse.
Toucher les clients déjà fidèles n’est pas l’objectif premier : ils sont déjà acquis par la marque et reviendront sur le site ou en magasin.
« Le Big Data, c’est l’occasion de toucher les clients qui hésitent », pour Cédric Chenavier. « C’est avec les indécis qu’on a des leviers de croissance ».
Ce dont il faut bien se rendre compte, c’est que le Big Data n’est pas là pour appuyer des intuitions mais donner une réalité dont il faut tirer les conséquences.
Pour ce faire, cela implique de pouvoir traiter ces données avec des algorithmes qui les comprennent et les reconnaissent (reconnaissance facile, reconnaissance du son, reconnaissance des signes…).
« Il faut également du bon sens. Cette information, il faut savoir ce que l’on en fait et comment on l’analyse. Car sa "valeur" est relative dans le temps », développe Pascale Bonnard, l’une des fondatrices d’A-mano. « On a besoin de l’humain pour interpréter la donnée et faire la part des choses. »
Le Big Data n’est pas non plus là pour calculer des moyennes et faire de la communication de masse.
Toucher les clients déjà fidèles n’est pas l’objectif premier : ils sont déjà acquis par la marque et reviendront sur le site ou en magasin.
« Le Big Data, c’est l’occasion de toucher les clients qui hésitent », pour Cédric Chenavier. « C’est avec les indécis qu’on a des leviers de croissance ».
Un nouveau modèle hiérarchique ?
Le Big Data bouleverse les stratégies marketing et ne cesse de se transformer à l’heure où les nouvelles technologies se multiplient.
Toutefois, les changements ne s’opèrent pas assez vite selon Pascale Bonnard : « Il faut réformer et refondre les structures entrepreneuriales.
Nous ne sommes plus au lendemain de la révolution industrielle et du fordisme. Il faut changer cette hiérarchie pyramidale qui n’est plus du tout adaptée à notre société.
Comment une case peut-elle montrer ce que le salarié apporte à l’entreprise ? Comment montre-t-elle en quoi il est performant ? Il faut repenser les fiches de postes, les récompenses et les promotions ».
En d’autres mots, il faut que les entreprises créent un système en adéquation entre l’aura que peut avoir une personne sur la toile et son poste dans la réalité.
« Il n’y a pas de modèle », s’enthousiasme Pascale Bonnard. « Il faudra l’inventer ! »
Toutefois, les changements ne s’opèrent pas assez vite selon Pascale Bonnard : « Il faut réformer et refondre les structures entrepreneuriales.
Nous ne sommes plus au lendemain de la révolution industrielle et du fordisme. Il faut changer cette hiérarchie pyramidale qui n’est plus du tout adaptée à notre société.
Comment une case peut-elle montrer ce que le salarié apporte à l’entreprise ? Comment montre-t-elle en quoi il est performant ? Il faut repenser les fiches de postes, les récompenses et les promotions ».
En d’autres mots, il faut que les entreprises créent un système en adéquation entre l’aura que peut avoir une personne sur la toile et son poste dans la réalité.
« Il n’y a pas de modèle », s’enthousiasme Pascale Bonnard. « Il faudra l’inventer ! »