''Ce sont les compagnies qui ont eu à gérer en direct les conséquences de la grève, et à subir l’énervement des clients...
TourMag.com - A combien chiffrez-vous le manque à gagner qu’a représenté la grève des contrôleurs aériens pour les compagnies ?
Jean-Pierre Sauvage : "Il est impossible de sortir un chiffre aujourd’hui.
Les compagnies ne pourront se rendre compte du manque à gagner que lorsque les chiffres BSP leur seront communiqués.
Elles pourront alors faire des comparaisons et estimer la perte.
Nous avons réussi à récupérer un certain nombre de passagers qui ont différé leurs voyages mais le nombre de voyages purement et simplement annulés n’est pas quantifiable à l’heure actuelle.
Il est également difficile d'estimer la valeur des "no show."
Par contre, les conséquences en terme d’image pour les compagnies sont considérables. Il fallait voir les queues gigantesques des passagers devant les comptoirs de vente.
Car, évidemment, ce sont les compagnies qui ont eu à gérer en direct les conséquences de la grève, et à subir l’énervement des clients."
Jean-Pierre Sauvage : "Il est impossible de sortir un chiffre aujourd’hui.
Les compagnies ne pourront se rendre compte du manque à gagner que lorsque les chiffres BSP leur seront communiqués.
Elles pourront alors faire des comparaisons et estimer la perte.
Nous avons réussi à récupérer un certain nombre de passagers qui ont différé leurs voyages mais le nombre de voyages purement et simplement annulés n’est pas quantifiable à l’heure actuelle.
Il est également difficile d'estimer la valeur des "no show."
Par contre, les conséquences en terme d’image pour les compagnies sont considérables. Il fallait voir les queues gigantesques des passagers devant les comptoirs de vente.
Car, évidemment, ce sont les compagnies qui ont eu à gérer en direct les conséquences de la grève, et à subir l’énervement des clients."
TM.com - Les compagnies ont-elles été prévenues suffisamment tôt du volume de vols acceptés ?
JPS : "Pas du tout. Les compagnies ont bien eu deux ou trois conférences téléphoniques au cours desquelles les autorités leur ont vaguement dit que 50% du trafic serait affecté mais dans les faits, cela ne s’est pas du tout passé comme cela.
Les vols ont été annulés au jour le jour avec une imprécision totale à moins de 24 heures.
D’ailleurs, il est tout à fait regrettable qu’il y ait eu des aéroports de province complètement fermés comme Chambéry, Pau, ou autres.
Et très regrettable aussi qu’il y ait eu deux poids deux mesures sur les aéroports parisiens. Avec 50% de vols supprimés à Orly et seulement 15% à CDG. Cela a créé une distorsion concurrentielle très dommageable."
TM.com - Craignez-vous d’autres mouvements à venir de la part des contrôleurs ?
JPS : "Il y a eu deux jours de grève des contrôleurs en janvier, quatre jours en février.
Cela ne va pas s’arrêter là même si on peut penser que certains syndicats ont pris un positionnement politique qui n’a rien à voir avec la défense d’une corporation.
De toutes façons, la situation européenne avec sa quarantaine de centres de contrôle et autant de programmes différents n’est plus tenable.
Aux Etats-Unis, pour l’ensemble du pays, il n’y a que quatre centres. Il est donc logique de rationaliser sans pour autant remettre en cause le statuts des contrôleurs."
JPS : "Pas du tout. Les compagnies ont bien eu deux ou trois conférences téléphoniques au cours desquelles les autorités leur ont vaguement dit que 50% du trafic serait affecté mais dans les faits, cela ne s’est pas du tout passé comme cela.
Les vols ont été annulés au jour le jour avec une imprécision totale à moins de 24 heures.
D’ailleurs, il est tout à fait regrettable qu’il y ait eu des aéroports de province complètement fermés comme Chambéry, Pau, ou autres.
Et très regrettable aussi qu’il y ait eu deux poids deux mesures sur les aéroports parisiens. Avec 50% de vols supprimés à Orly et seulement 15% à CDG. Cela a créé une distorsion concurrentielle très dommageable."
TM.com - Craignez-vous d’autres mouvements à venir de la part des contrôleurs ?
JPS : "Il y a eu deux jours de grève des contrôleurs en janvier, quatre jours en février.
Cela ne va pas s’arrêter là même si on peut penser que certains syndicats ont pris un positionnement politique qui n’a rien à voir avec la défense d’une corporation.
De toutes façons, la situation européenne avec sa quarantaine de centres de contrôle et autant de programmes différents n’est plus tenable.
Aux Etats-Unis, pour l’ensemble du pays, il n’y a que quatre centres. Il est donc logique de rationaliser sans pour autant remettre en cause le statuts des contrôleurs."