"Pour tout vous dire, nous sommes accrédités à l'immigration à Singapour donc avec un AOKpass, il est possible de passer la douane" explique Sébastien Bedu - Crédit photo: AOKpass
TourMaG.com - Cela fait une année que l'aérien est cloué au sol, en raison de la covid-19. MedAire, qui fournit des solutions de santé et de sécurité aux compagnies aériennes, a développé AOKpass que nous pourrions définir comme un passeport sanitaire. Pourriez-vous revenir sur la genèse du projet "AOKpass" ?
Sébastien Bedu : Il faut savoir qu'International SOS, la maison mère de MedAire, est une infrastructure médicale qui assiste au quotidien les compagnies aériennes, depuis plus de 35 ans.
Nous nous sommes intéressés à toutes ces problématiques dès le début de la crise sanitaire provoquée par la covid-19. Quand la pandémie s'est répandue, nous avons cherché à proposer une solution innovante, avec un impact opérationnel pour nos clients.
Nous nous sommes rapidement associés à des partenaires qui ont créé un consortium autour du projet, à savoir la Chambre Internationale de Commerce, et la CSG, une société d'audit.
Au quotidien la solution aide et soutient les compagnies aériennes, mais aussi les aéroports, à réduire les charges opérationnelles qui leur incombent à leur actuel, dans le cadre du contrôle des certificats papiers.
Ce n'est pas une solution qui est apparue en début d'année, mais nous travaillons depuis le début de la crise.
Depuis septembre 2020, un certain nombre d'opérateurs nous font confiance. Le projet est opérationnel et présent sur le terrain à travers le système de digitalisation des certificats des tests PCR.
Nous fluidifions, facilitons et sécurisons, le parcours des passagers.
Sébastien Bedu : Il faut savoir qu'International SOS, la maison mère de MedAire, est une infrastructure médicale qui assiste au quotidien les compagnies aériennes, depuis plus de 35 ans.
Nous nous sommes intéressés à toutes ces problématiques dès le début de la crise sanitaire provoquée par la covid-19. Quand la pandémie s'est répandue, nous avons cherché à proposer une solution innovante, avec un impact opérationnel pour nos clients.
Nous nous sommes rapidement associés à des partenaires qui ont créé un consortium autour du projet, à savoir la Chambre Internationale de Commerce, et la CSG, une société d'audit.
Au quotidien la solution aide et soutient les compagnies aériennes, mais aussi les aéroports, à réduire les charges opérationnelles qui leur incombent à leur actuel, dans le cadre du contrôle des certificats papiers.
Ce n'est pas une solution qui est apparue en début d'année, mais nous travaillons depuis le début de la crise.
Depuis septembre 2020, un certain nombre d'opérateurs nous font confiance. Le projet est opérationnel et présent sur le terrain à travers le système de digitalisation des certificats des tests PCR.
Nous fluidifions, facilitons et sécurisons, le parcours des passagers.
En quoi consiste l'AOKpass ?
Autres articles
-
Air Antilles met la pression sur Air France et Corsair !
-
Air France et KLM suspendent (temporairement) Zanzibar en 2025
-
eSIM : un service pour les clients et une source de revenu pour les agences ? [ABO]
-
Censure : les compagnies doivent rembourser la taxe de solidarité !
-
ITA Airways : un mariage qui fait les affaires... d'Air France et easyjet !
TourMaG.com - Vous apportez donc un outil de digitalisation des documents que doivent fournir les voyageurs pour se rendre à l'étranger ?
Sébastien Bedu : L'AOKpass garantit la digitalisation des résultats des tests PCR.
Ces derniers sont devenus le Golden Standard à l'international, permettant de prouver que le passager n'a pas la covid, en ayant été testé négatif, dans le cadre défini par la réglementation.
Et nous nous concentrons sur cette problématique de test, afin d'aider les compagnies aériennes à proposer des solutions de fluidification des flux à l'aéroport et même avant cela, grâce à notre réseau comprenant plus de 90 000 laboratoires à travers le monde.
Nous apprenons chaque jour aux côtés de nos partenaires, pour faire évoluer AOKpass, dans la mesure au MedAire, la structure aviation d'International SOS travaille avec plus de 160 compagnies aériennes à travers le monde.
Je vous dis cela pour que vous compreniez que les problématiques de santé dans l'aérien sont le coeur de notre métier, nous avons cherché à soutenir nos clients pour permettre une reprise de l'activité.
TourMaG.com - Vous dites avoir généré des milliers de pass. Comment fonctionne l'AOKpass ?
Sébastien Bedu : Il y a donc une application à télécharger pour le passager, au moment d'aller au laboratoire.
Celle-ci va générer un QR code, protégé par la technologie blockchain, afin qu'il soit scanné à l'aéroport, pour montrer aux agents au sol que le passager a bien été testé dans les limites imposées par la réglementation, pour ensuite effectuer son voyage.
Du côté du personnel au sol, les agents sont munis d'un smartphone pour scanner le QR Code, puis la réponse s'affiche.
TourMaG.com - Comment se passe le transfert de résultat entre le laboratoire et votre application ?
Sébastien Bedu : Il faut savoir qu'il n'y a aucun stockage de données. Il n'y a pas d'échanges de données.
Le laboratoire lors de la reconnaissance du test négatif, active le QR Code, afin que celui-ci devienne lisible pour la compagnie aérienne et les agents au sol.
Nous avons utilisé la technologie maintenant bien rodée du QR Code, pour que le process soit facilité et que les erreurs d'interprétation soient évitées par ceux ou celles qui vérifient les documents sanitaires.
Vous n'êtes pas sans connaître toutes les polémiques qui ont lieu ces derniers mois, avec les falsifications des résultats qui ont été constatés, l'AOKpass a un intérêt énorme dans ce cas-ci.
Sébastien Bedu : L'AOKpass garantit la digitalisation des résultats des tests PCR.
Ces derniers sont devenus le Golden Standard à l'international, permettant de prouver que le passager n'a pas la covid, en ayant été testé négatif, dans le cadre défini par la réglementation.
Et nous nous concentrons sur cette problématique de test, afin d'aider les compagnies aériennes à proposer des solutions de fluidification des flux à l'aéroport et même avant cela, grâce à notre réseau comprenant plus de 90 000 laboratoires à travers le monde.
Nous apprenons chaque jour aux côtés de nos partenaires, pour faire évoluer AOKpass, dans la mesure au MedAire, la structure aviation d'International SOS travaille avec plus de 160 compagnies aériennes à travers le monde.
Je vous dis cela pour que vous compreniez que les problématiques de santé dans l'aérien sont le coeur de notre métier, nous avons cherché à soutenir nos clients pour permettre une reprise de l'activité.
TourMaG.com - Vous dites avoir généré des milliers de pass. Comment fonctionne l'AOKpass ?
Sébastien Bedu : Il y a donc une application à télécharger pour le passager, au moment d'aller au laboratoire.
Celle-ci va générer un QR code, protégé par la technologie blockchain, afin qu'il soit scanné à l'aéroport, pour montrer aux agents au sol que le passager a bien été testé dans les limites imposées par la réglementation, pour ensuite effectuer son voyage.
Du côté du personnel au sol, les agents sont munis d'un smartphone pour scanner le QR Code, puis la réponse s'affiche.
TourMaG.com - Comment se passe le transfert de résultat entre le laboratoire et votre application ?
Sébastien Bedu : Il faut savoir qu'il n'y a aucun stockage de données. Il n'y a pas d'échanges de données.
Le laboratoire lors de la reconnaissance du test négatif, active le QR Code, afin que celui-ci devienne lisible pour la compagnie aérienne et les agents au sol.
Nous avons utilisé la technologie maintenant bien rodée du QR Code, pour que le process soit facilité et que les erreurs d'interprétation soient évitées par ceux ou celles qui vérifient les documents sanitaires.
Vous n'êtes pas sans connaître toutes les polémiques qui ont lieu ces derniers mois, avec les falsifications des résultats qui ont été constatés, l'AOKpass a un intérêt énorme dans ce cas-ci.
D'un outil d'échange d'informations sur les résultats du test à un passeport vaccinal ?
TourMaG.com - Pourrez-vous intégrer la vaccination, si jamais des pays l'exigent, à l'AOKpass ?
Sébastien Bedu : C'est bien entendu c'est une question qui nous revient fréquemment, en ce moment, de la part des opérateurs aériens.
Les situations et les prérogatives sont différentes selon les pays, malgré le fait qu'il y en ce moment même un consensus au niveau de la problématique des tests PCR.
Il faut savoir que si demain la vaccination devient un sésame pour enter dans tel ou tel pays, nous serons prêts technologiquement parlant. S'il nous est possible de digitaliser un certificat de test PCR, il le sera aussi pour la vaccination, que ce soit pour la 1ère et la 2e injection du vaccin.
TourMaG.com - Quels retours avez-vous des autorités et des compagnies aériennes ?
Sébastien Bedu : Pour tout vous dire, je suis en ce moment même à Paris-Charles de Gaulle, pour discuter avec Air France, en vue des tests qui seront lancés dès le 11 mars 2021.
Nous sommes très proches des compagnies et des aéroports, nous les accompagnons dans les démarches, pour permettre au secteur de l'aérien de repartir.
Pour tout vous dire, nous avons délivré entre 4 000 et 5 000 AOKpass. Nous restons très humbles avec les chiffres, car notre priorité étant l'opérationnel, qui sont générés sur des routes bien définies, que ce soit pour Etihad, Alitalia entre Rome et New York, puis bientôt Air France, Air Caraïbes, Corsair, etc.
A l'heure actuelle, les problématiques auxquelles nous devons répondre correspondent surtout à une amélioration de l'expérience client et la mise en place d'accès rapide.
Les retours sont positifs, aussi bien du côté des passagers, car nous leur assurons un passage fluidifié, et du côté du personnel aérien, car la lecture des certificats est parfois problématique.
Les agents au sol ne sont pas des infirmiers ou des professionnels de la santé, il n'est pas toujours facile pour eux d'identifier les bons et les mauvais certificats.
Sébastien Bedu : C'est bien entendu c'est une question qui nous revient fréquemment, en ce moment, de la part des opérateurs aériens.
Les situations et les prérogatives sont différentes selon les pays, malgré le fait qu'il y en ce moment même un consensus au niveau de la problématique des tests PCR.
Il faut savoir que si demain la vaccination devient un sésame pour enter dans tel ou tel pays, nous serons prêts technologiquement parlant. S'il nous est possible de digitaliser un certificat de test PCR, il le sera aussi pour la vaccination, que ce soit pour la 1ère et la 2e injection du vaccin.
TourMaG.com - Quels retours avez-vous des autorités et des compagnies aériennes ?
Sébastien Bedu : Pour tout vous dire, je suis en ce moment même à Paris-Charles de Gaulle, pour discuter avec Air France, en vue des tests qui seront lancés dès le 11 mars 2021.
Nous sommes très proches des compagnies et des aéroports, nous les accompagnons dans les démarches, pour permettre au secteur de l'aérien de repartir.
Pour tout vous dire, nous avons délivré entre 4 000 et 5 000 AOKpass. Nous restons très humbles avec les chiffres, car notre priorité étant l'opérationnel, qui sont générés sur des routes bien définies, que ce soit pour Etihad, Alitalia entre Rome et New York, puis bientôt Air France, Air Caraïbes, Corsair, etc.
A l'heure actuelle, les problématiques auxquelles nous devons répondre correspondent surtout à une amélioration de l'expérience client et la mise en place d'accès rapide.
Les retours sont positifs, aussi bien du côté des passagers, car nous leur assurons un passage fluidifié, et du côté du personnel aérien, car la lecture des certificats est parfois problématique.
Les agents au sol ne sont pas des infirmiers ou des professionnels de la santé, il n'est pas toujours facile pour eux d'identifier les bons et les mauvais certificats.
"Avec un AOKpass, il est possible de passer la douane à Singapour"
TourMaG.com - Quels ont été les plus grandes difficultés ou points de friction pour développer la solution ?
Sébastien Bedu : Je vais vous faire part d'une expérience réelle à laquelle nous avons été confrontés.
Dans certains pays, l'accès à la technologie peut être un peu plus difficile que dans des pays comme la France, nous nous sommes retrouvés avec des personnes qui n'avaient donc pas de smartphone.
Nous parlons là de populations qui voyagent énormément, nous avons du faire en sorte de proposer des formats en Hard Copy (une reproduction permanente, ou copie, sous la forme d'un objet physique, de tout support pouvant être utilisé directement par une personne, source Wikipédia) de business card qui conservaient le QR Code et permettait donc à ces personnes de pouvoir utiliser l'AOKpass, même sans avoir de téléphone.
L'adaptation fait partie de notre valeur ajoutée. C'est pour cela qu'il est important d'être aux côtés des compagnies, de nos clients, pour comprendre les vraies problématiques et pas seulement se limiter aux effets d'annonce.
TourMaG.com - Alors qu'il y a en France et ailleurs, une défiance par rapport au passeport sanitaire, du côté des compagnies aériennes, vous avez senti une urgence pour mettre en place la solution ?
Sébastien Bedu : Il suffit de regarder le niveau d'activité des compagnies aériennes, pour comprendre l'urgence de la situation et donc de trouver des solutions qui règlent les problèmes auxquels elles font face depuis une année maintenant.
TourMaG.com - Le gouvernement français travaille ou du moins réfléchit à la création d'un pass sanitaire, l'AOKpass peut-il s'imposer comme la norme ?
Sébastien Bedu : C'est une prérogative régalienne qui devra être gérée au niveau de l'Etat. Nous restons à notre place, mais si technologie il y a un besoin, nous nous adapterons aux situations.
Après nous ne nous substituons pas aux gouvernements, d'ailleurs nous avons une dominante internationale, nous ne nous concentrons pas sur la France. Nous souhaitons accompagner la totalité des acteurs, au-delà même de l'Union européenne.
Après nous travaillons avec les autorités compétentes.
Pour tout vous dire, nous sommes accrédités à l'immigration à Singapour donc avec un AOKpass, il est possible de passer la douane. Le tout dans une réglementation très complexe.
Voici l'exemple parfait que les gouvernements viennent sur ces sujets, qu'ils acceptent les AOKpass comme un moyen légitime de prouver à l'arrivée que le passager n'a pas la covid-19.
Sébastien Bedu : Je vais vous faire part d'une expérience réelle à laquelle nous avons été confrontés.
Dans certains pays, l'accès à la technologie peut être un peu plus difficile que dans des pays comme la France, nous nous sommes retrouvés avec des personnes qui n'avaient donc pas de smartphone.
Nous parlons là de populations qui voyagent énormément, nous avons du faire en sorte de proposer des formats en Hard Copy (une reproduction permanente, ou copie, sous la forme d'un objet physique, de tout support pouvant être utilisé directement par une personne, source Wikipédia) de business card qui conservaient le QR Code et permettait donc à ces personnes de pouvoir utiliser l'AOKpass, même sans avoir de téléphone.
L'adaptation fait partie de notre valeur ajoutée. C'est pour cela qu'il est important d'être aux côtés des compagnies, de nos clients, pour comprendre les vraies problématiques et pas seulement se limiter aux effets d'annonce.
TourMaG.com - Alors qu'il y a en France et ailleurs, une défiance par rapport au passeport sanitaire, du côté des compagnies aériennes, vous avez senti une urgence pour mettre en place la solution ?
Sébastien Bedu : Il suffit de regarder le niveau d'activité des compagnies aériennes, pour comprendre l'urgence de la situation et donc de trouver des solutions qui règlent les problèmes auxquels elles font face depuis une année maintenant.
TourMaG.com - Le gouvernement français travaille ou du moins réfléchit à la création d'un pass sanitaire, l'AOKpass peut-il s'imposer comme la norme ?
Sébastien Bedu : C'est une prérogative régalienne qui devra être gérée au niveau de l'Etat. Nous restons à notre place, mais si technologie il y a un besoin, nous nous adapterons aux situations.
Après nous ne nous substituons pas aux gouvernements, d'ailleurs nous avons une dominante internationale, nous ne nous concentrons pas sur la France. Nous souhaitons accompagner la totalité des acteurs, au-delà même de l'Union européenne.
Après nous travaillons avec les autorités compétentes.
Pour tout vous dire, nous sommes accrédités à l'immigration à Singapour donc avec un AOKpass, il est possible de passer la douane. Le tout dans une réglementation très complexe.
Voici l'exemple parfait que les gouvernements viennent sur ces sujets, qu'ils acceptent les AOKpass comme un moyen légitime de prouver à l'arrivée que le passager n'a pas la covid-19.
"Nous sommes en train de créer un standard international que nous cherchons à déployer"
TourMaG.com - Vous êtes actuellement en test dans de nombreuses compagnies, mais sera-t-il possible de pérenniser la solution ?
Sébastien Bedu : La solution est prête. Elle est actuellement déployée à grande échelle. Nous ne parlons que de tests, car les applications sont limitées dans le temps, afin surtout d'engranger des retours d'expérience.
Nous sommes absolument prêts pour lancer l'AOKpass sur le marché et nous discutons en ce moment même pour des déploiements à grande échelle, avec nos partenaires.
TourMaG.com - Serait-il possible d'ajouter votre outil sur l'application d'un voyagiste ou d'une compagnie aérienne ? Afin de centraliser tous les documents d'un voyageur sur une seule interface.
Sébastien Bedu : C'est une très bonne question.
Nous sommes prêts à travailler sur l'ensemble des solutions qui permettraient aux compagnies aériennes et à d'autres acteurs pour potentiellement intégrer l'AOKpass à leurs propres applications.
Pour tout vous dire, un certain nombre d'entreprises du secteur notamment ceux qui font du ticketing, donc de la vente de billets d'avion, vont prochainement s'exprimer sur le sujet.
Nous souhaitons trouver les solutions pour que les aéroports et les compagnies retrouvent un niveau de trafic correct. Après je pense que nous sommes dans le vrai, quand je vois toutes les solutions qui apparaissent.
Nous sommes la seule solution à être en phase de test réel depuis six mois, puis nous sommes les seuls à nous reposer sur plus de 90 000 laboratoires dans le monde et à avoir une compréhension très fine de l'aérien.
Ce sont nos points forts.
TourMaG.com - Vous avez déjà quelques partenaires, les partenariats vont se multiplier ?
Sébastien Bedu : Nous sommes en discussion avec une compagnie du Maghreb qui est intéressée par notre solution vis-à-vis des problématiques européennes, sur les tests PCR .
Il y a un business modèle sur lequel nous discutons avec les transporteurs.
Ce n'est pas tout, il y a des marques d'intérêt de compagnies asiatiques, au Moyen-Orient, aux Etats-Unis. Nous sommes en train de créer un standard international que nous cherchons à déployer au bénéfice de nos clients.
Nous n'utilisons pas la blockchain pour des effets d'annonce, mais pour la protection de données. Il était important pour nous d'avoir une protection de la vie privée dès la conception (Privacy by Design, ndlr), pour garantir ce seuil de protection au niveau international.
TourMaG.com - La question du passeport digital, avant de devenir sanitaire, étant dans l'air du temps depuis quelques années. Pourriez-vous aller plus loin et donc créer l'outil qui permette d'intégrer toutes les problématiques du passe aux frontières ?
Sébastien Bedu : Notre priorité est de faire repartir le secteur aérien, de revoir la lumière au bout du tunnel, mais cela reste une prérogative régalienne.
Nous pourrions nous adapter le cas échéant pour être prêts, mais nous nous concentrons actuellement sur l'urgence de la reprise.
Après nous nous intéressons aussi à l'univers du corporate pour généraliser l'utilisation de l'AOKpass au-delà même des aéroports et des transporteurs.
Sébastien Bedu : La solution est prête. Elle est actuellement déployée à grande échelle. Nous ne parlons que de tests, car les applications sont limitées dans le temps, afin surtout d'engranger des retours d'expérience.
Nous sommes absolument prêts pour lancer l'AOKpass sur le marché et nous discutons en ce moment même pour des déploiements à grande échelle, avec nos partenaires.
TourMaG.com - Serait-il possible d'ajouter votre outil sur l'application d'un voyagiste ou d'une compagnie aérienne ? Afin de centraliser tous les documents d'un voyageur sur une seule interface.
Sébastien Bedu : C'est une très bonne question.
Nous sommes prêts à travailler sur l'ensemble des solutions qui permettraient aux compagnies aériennes et à d'autres acteurs pour potentiellement intégrer l'AOKpass à leurs propres applications.
Pour tout vous dire, un certain nombre d'entreprises du secteur notamment ceux qui font du ticketing, donc de la vente de billets d'avion, vont prochainement s'exprimer sur le sujet.
Nous souhaitons trouver les solutions pour que les aéroports et les compagnies retrouvent un niveau de trafic correct. Après je pense que nous sommes dans le vrai, quand je vois toutes les solutions qui apparaissent.
Nous sommes la seule solution à être en phase de test réel depuis six mois, puis nous sommes les seuls à nous reposer sur plus de 90 000 laboratoires dans le monde et à avoir une compréhension très fine de l'aérien.
Ce sont nos points forts.
TourMaG.com - Vous avez déjà quelques partenaires, les partenariats vont se multiplier ?
Sébastien Bedu : Nous sommes en discussion avec une compagnie du Maghreb qui est intéressée par notre solution vis-à-vis des problématiques européennes, sur les tests PCR .
Il y a un business modèle sur lequel nous discutons avec les transporteurs.
Ce n'est pas tout, il y a des marques d'intérêt de compagnies asiatiques, au Moyen-Orient, aux Etats-Unis. Nous sommes en train de créer un standard international que nous cherchons à déployer au bénéfice de nos clients.
Nous n'utilisons pas la blockchain pour des effets d'annonce, mais pour la protection de données. Il était important pour nous d'avoir une protection de la vie privée dès la conception (Privacy by Design, ndlr), pour garantir ce seuil de protection au niveau international.
TourMaG.com - La question du passeport digital, avant de devenir sanitaire, étant dans l'air du temps depuis quelques années. Pourriez-vous aller plus loin et donc créer l'outil qui permette d'intégrer toutes les problématiques du passe aux frontières ?
Sébastien Bedu : Notre priorité est de faire repartir le secteur aérien, de revoir la lumière au bout du tunnel, mais cela reste une prérogative régalienne.
Nous pourrions nous adapter le cas échéant pour être prêts, mais nous nous concentrons actuellement sur l'urgence de la reprise.
Après nous nous intéressons aussi à l'univers du corporate pour généraliser l'utilisation de l'AOKpass au-delà même des aéroports et des transporteurs.