Le 26 novembre 2008, l’image tragique de l’hôtel Taj en proie aux flammes et aux combats a fait le tour du monde.
Le terrorisme venait de frapper l’un des lieux symboles du tourisme en Inde.
Dans les jours qui suivirent, les voyageurs qui avaient programmé leur séjour se sont empressés d’annuler.
« Près de 15 à 20% de nos réservations de vol ont été résiliées au lendemain des attentats » explique Michel Simiaut, directeur général France pour Jet Airways, la compagnie spécialiste de la destination.
Même son de cloche du coté des tours opérateurs. Voyageurs du Monde a subi une baisse de 30% des réservations.
Chez Asia, de nombreux clients ont également annulé leur séjour, même si le recul des prises de commandes était déjà visible depuis fin septembre 2009.
Le terrorisme venait de frapper l’un des lieux symboles du tourisme en Inde.
Dans les jours qui suivirent, les voyageurs qui avaient programmé leur séjour se sont empressés d’annuler.
« Près de 15 à 20% de nos réservations de vol ont été résiliées au lendemain des attentats » explique Michel Simiaut, directeur général France pour Jet Airways, la compagnie spécialiste de la destination.
Même son de cloche du coté des tours opérateurs. Voyageurs du Monde a subi une baisse de 30% des réservations.
Chez Asia, de nombreux clients ont également annulé leur séjour, même si le recul des prises de commandes était déjà visible depuis fin septembre 2009.
Rapide retour à la normale
Mais les touristes ont vite retrouvé le chemin des aéroports. Chez Jet Airways, la reprise a été très rapide ; dès le mois de février 2009.
De nombreux voyageurs qui avaient décidé de reporter leur billet d’avion se sont envolés pendant les vacances scolaires d’hiver, fin février début mars.
Dès le printemps, tout était rentré dans l’ordre. Chez Asia, les réservations se sont plutôt bien maintenues pour l’année 2009 et Voyageurs du Monde a repris son rythme de croisière.
La chaîne d’hôtels de luxe, Leela Palace n’a même pas modifié son planning d’ouverture et deux adresses ont été inaugurées dans l’année à Jaipur et New Delhi.
Une normalisation rapide semble être de mise après ce type d’évènement. « Les voyageurs ont intégré le risque dans leur voyage et ont appris à faire la part des choses » explique Yannick Barde, responsable Inde pour Asia.
Depuis les attentats du 11 septembre, ils ont réalisé qu’aucune destination ne serait à l’abris.
De nombreux voyageurs qui avaient décidé de reporter leur billet d’avion se sont envolés pendant les vacances scolaires d’hiver, fin février début mars.
Dès le printemps, tout était rentré dans l’ordre. Chez Asia, les réservations se sont plutôt bien maintenues pour l’année 2009 et Voyageurs du Monde a repris son rythme de croisière.
La chaîne d’hôtels de luxe, Leela Palace n’a même pas modifié son planning d’ouverture et deux adresses ont été inaugurées dans l’année à Jaipur et New Delhi.
Une normalisation rapide semble être de mise après ce type d’évènement. « Les voyageurs ont intégré le risque dans leur voyage et ont appris à faire la part des choses » explique Yannick Barde, responsable Inde pour Asia.
Depuis les attentats du 11 septembre, ils ont réalisé qu’aucune destination ne serait à l’abris.
Quai d'Orsay : des conseils peu écoutés
Malgré tout, du coté des consommateurs, le pragmatisme est de mise. Le terrorisme, les tsunamis, la grippe A ; s’il faut éviter toutes les destinations dangereuses, mieux vaut rester chez soi.
Très peu ont donc suivi les recommandations du Quai d’Orsay pour l’Inde, qui a lancé une alerte au début du mois de novembre, appelant à la prudence sur la destination.
En septembre dernier, Israël avait affirmé détenir des informations sur la préparation de complots pour le mois de novembre. Mais personne ne semble tenir compte de ces mises en garde.
« Les gens ont plutôt une appréhension générale face à la complexité du pays. Mais ils ne me parlent pas du tout des attentats » explique Pierre Gino, chez Voyageurs du Monde.
« Nous faisons notre possible pour informer notre client sans pour autant dramatiser ».
Si les attaques restent dans la mémoire collective, elles n’entrent plus en compte dans le choix de la destination. Pour Michel Simiaut de Jet Airways, un autre événement a beaucoup plus d’incidence sur le tourisme en général.
« La crise nous fait beaucoup plus de mal que les attentats : nous l’avons tous les jours sur le dos ! »
Très peu ont donc suivi les recommandations du Quai d’Orsay pour l’Inde, qui a lancé une alerte au début du mois de novembre, appelant à la prudence sur la destination.
En septembre dernier, Israël avait affirmé détenir des informations sur la préparation de complots pour le mois de novembre. Mais personne ne semble tenir compte de ces mises en garde.
« Les gens ont plutôt une appréhension générale face à la complexité du pays. Mais ils ne me parlent pas du tout des attentats » explique Pierre Gino, chez Voyageurs du Monde.
« Nous faisons notre possible pour informer notre client sans pour autant dramatiser ».
Si les attaques restent dans la mémoire collective, elles n’entrent plus en compte dans le choix de la destination. Pour Michel Simiaut de Jet Airways, un autre événement a beaucoup plus d’incidence sur le tourisme en général.
« La crise nous fait beaucoup plus de mal que les attentats : nous l’avons tous les jours sur le dos ! »