"A la rencontre des Tunisiens, j'ai toujours senti un profond sentiment de liberté et de joie de vivre dans un monde enfin tourné vers l'avenir" - DR : © Unclesam - Fotolia.com
Pour une fois, nos médias grands publics, avides de catastrophes et de sensationnel sont restés plutôt discrets.
Pourtant, une attaque terroriste a été déjouée de justesse hier matin, à Sousse, une station balnéaire importante de Tunisie.
Une façon encore stupide de jeter le discrédit sur la Tunisie, ce pays que j'aime beaucoup et dont le pauvre peuple subit encore une fois la folie imbécile de quelques crétins abrutis qui, au nom de croyances dépassées et arrangées "à leur sauce", entendent imposer une dictature insupportable.
Toutes les idées, toutes les croyances sont respectables.
Dans un monde en plein mouvement, il est normal d'échanger et de confronter les différentes façons de penser, de croire, de vivre.
Chaque être humain qui peuple cette planète devrait être libre d'adopter une culture qui lui convient. C'est le principe suprême auquel je crois, en espérant ne pas être un cas unique.
Mais au nom de quoi (ou de qui) peut-on se croire détenteur de la pensée unique. Et, surtout, comment peut-on avoir ne serait-ce que l'ombre d'une vague intention de l'imposer à coups de bombes ou de pétards assassins ?
Et surtout, comment peut-on être aussi dégueulasse pour oser porter cette guerre improbable dans un pays qui a, depuis des centennies (oui, j'aime), fait de sa tolérance et de son respect de croyances ou cultures différentes l'un de ses principes fondamentaux ?
Pourtant, une attaque terroriste a été déjouée de justesse hier matin, à Sousse, une station balnéaire importante de Tunisie.
Une façon encore stupide de jeter le discrédit sur la Tunisie, ce pays que j'aime beaucoup et dont le pauvre peuple subit encore une fois la folie imbécile de quelques crétins abrutis qui, au nom de croyances dépassées et arrangées "à leur sauce", entendent imposer une dictature insupportable.
Toutes les idées, toutes les croyances sont respectables.
Dans un monde en plein mouvement, il est normal d'échanger et de confronter les différentes façons de penser, de croire, de vivre.
Chaque être humain qui peuple cette planète devrait être libre d'adopter une culture qui lui convient. C'est le principe suprême auquel je crois, en espérant ne pas être un cas unique.
Mais au nom de quoi (ou de qui) peut-on se croire détenteur de la pensée unique. Et, surtout, comment peut-on avoir ne serait-ce que l'ombre d'une vague intention de l'imposer à coups de bombes ou de pétards assassins ?
Et surtout, comment peut-on être aussi dégueulasse pour oser porter cette guerre improbable dans un pays qui a, depuis des centennies (oui, j'aime), fait de sa tolérance et de son respect de croyances ou cultures différentes l'un de ses principes fondamentaux ?
Il est vrai que la Tunisie a toujours été un petit pays des bords de la Méditerranée.
Un pays calme où il fait bon vivre, à l'ombre des oliviers et sous le doux soleil qui participe à la sérénité d'une vie sans soucis.
Un pays où le temps n'existe pas beaucoup, un pays qui accueille sans discrimination tout être de bonne volonté.
Un pays où le tourisme est synonyme de joie et d'hospitalité sincère, sans aucune arrière-pensée.
Je m'y suis rendu plusieurs fois depuis la Révolution. Je n'ai jamais eu aucune crainte, y compris lorsque, avant de vieux copains, nous avons sillonné les rues de Tunis ou pris un café à la terrasse d'un bistrot de Djerba…
A la rencontre des Tunisiens, j'ai toujours senti un profond sentiment de liberté et de joie de vivre dans un monde enfin tourné vers l'avenir.
Mais pas un avenir tourné vers des barbus, le plus souvent ignares et figés dans un dogmatisme qui ne représente qu'eux-mêmes.
J'ai quasi l'impression que ces souvenirs appartiennent déjà à un passé lointain et je crains que la Tunisie ne devienne la proie de quelques fanatiques irresponsables.
Et pourtant, le peuple tunisien résiste encore et toujours à l'envahisseur (merci Uderzo et Goscinny) et refuse, par la voie de la démocratie, la main mise d'une bande tribale sur ses institutions. Dans le calme et sans effusions de sang !
Peut-être maintenant, va-t-il être encore plus difficile pour les professionnels du tourisme, d'envoyer leurs clients dans ce pays qui les attends.
C'est dommage, mais je pense qu'il faut quand même garder espoir…
La raison et le bon sens finissent toujours par triompher !
Un pays calme où il fait bon vivre, à l'ombre des oliviers et sous le doux soleil qui participe à la sérénité d'une vie sans soucis.
Un pays où le temps n'existe pas beaucoup, un pays qui accueille sans discrimination tout être de bonne volonté.
Un pays où le tourisme est synonyme de joie et d'hospitalité sincère, sans aucune arrière-pensée.
Je m'y suis rendu plusieurs fois depuis la Révolution. Je n'ai jamais eu aucune crainte, y compris lorsque, avant de vieux copains, nous avons sillonné les rues de Tunis ou pris un café à la terrasse d'un bistrot de Djerba…
A la rencontre des Tunisiens, j'ai toujours senti un profond sentiment de liberté et de joie de vivre dans un monde enfin tourné vers l'avenir.
Mais pas un avenir tourné vers des barbus, le plus souvent ignares et figés dans un dogmatisme qui ne représente qu'eux-mêmes.
J'ai quasi l'impression que ces souvenirs appartiennent déjà à un passé lointain et je crains que la Tunisie ne devienne la proie de quelques fanatiques irresponsables.
Et pourtant, le peuple tunisien résiste encore et toujours à l'envahisseur (merci Uderzo et Goscinny) et refuse, par la voie de la démocratie, la main mise d'une bande tribale sur ses institutions. Dans le calme et sans effusions de sang !
Peut-être maintenant, va-t-il être encore plus difficile pour les professionnels du tourisme, d'envoyer leurs clients dans ce pays qui les attends.
C'est dommage, mais je pense qu'il faut quand même garder espoir…
La raison et le bon sens finissent toujours par triompher !