La case de l’Oncle Dom : De bitcoin en blockchain... à la recherche du chaînon manquant !

C’est un édito en deux temps, comme la musique !

Une fois de plus, une « étude » de celles que j’aime beaucoup et dont nous recevons un exemple au moins une fois par semaine, nous annonce dans ses « chiffres clés de l’industrie du voyage », que 80% des séjours de dernière minute sont réservés sur mobile.

C’est signé Criteo Travel Insights, le (et je cite) « spécialiste du Commerce Marketing, (qui) construit le plus grand écosystème de Commerce Marketing ouvert et performant capable de générer des ventes et des profits pour les retailers et les marques ». Ça, c’est pas de la crotte, hein, c’est du sérieux !

Et donc, cette brillante étude, qui, enfin, nous éclaire brillamment, sur (je cite encore) « l’influence croissante du shopping sur mobile dans l’industrie du voyage ».

C’est pas rien, en 2018, les professionnels du voyage proposant à la fois une application et un site web ont réalisé 60% des réservations sur cet environnement !

Comme quoi, mon excellent ami et grand professionnel, Michel Yves Labbé, monsieur Labbé, dispose encore et depuis fort longtemps d’une bonne longueur d’avance en ayant créé son site Départ Demain.

Mais il est vrai qu’il a toujours été un précurseur dans le domaine du tourisme « en ligne ».

En revanche, la suite de l’étude de Criteo me paraît plutôt un peu chaotique, dans le sens où l’on ne sait pas trop si les réservations effectuées sur mobile concernent les « ventes de dernière minute ou les ventes classiques ».

Mais bon, c’est bien le propre de ces études et le résultat, à prendre très prudemment, indique que 39% des français réservent leurs voyages sur mobile, ce qui fait dire (je résume) que « les réservations faites via les appareils mobiles continuent donc de croitre et ceci se répercute sur la forte croissance du marché des agences de voyages en ligne (OTA) ».

C’est sans doute pour ça que de plus en plus d’agences « en ligne » se tournent vers les points de vente physiques…

Pas grave. Les sondages, c’est comme les déclarations des hommes et des femmes en politique : elles n’engagent que ceux qui les croient... et peu importe le reste !

C’est comme la chaine de blocs, dont je lisais une belle explication pas plus tard qu’hier et à laquelle, très franchement, je n’arrive pas à comprendre grand-chose...

Ce n’est pourtant pas faute d’essayer...

Déjà, lors du dernier forum du Seto, un éminent spécialiste avait tenté l’explication devant un parterre de grosses têtes pensantes (des patrons de TO quand même), lesquels ressortaient de la salle les yeux exorbités, les cheveux hirsutes et la bave aux lèvres, avouant leur incompréhension crasse devant cette chaîne de blocs ou blocs de chaîne…

Bien. Seulement il semblerait que cette nouveauté intervienne bientôt (enfin, dans un certain temps) au niveau du tourisme, notamment au passage des frontières.

Je cite : « Le gouvernement canadien s'est aussi emparé du sujet, en expérimentant la blockchain pour le passage aux frontières.

Il est aussi là, l’un des attraits de la chaîne de blocs, de pouvoir faciliter le passage à la douane... qui l’eut cru ?

Afin, d'éviter par exemple la cohue générée par les portiques Parafe dans nos aéroports, alors qu'ils sont censés faire "passer rapidement les frontières", selon le site du gouvernement. »

Faut vite que Collomb, notre bon ministre fasse faire un bloc de chaînes de Parafe, damned !

En attendant, il parait qu’il faut investir dans le Bitcoin…

Quelle belle rigolade !