Pour ceux qui se trouvaient sur la promenade des Anglais ce 4 avril dernier à 13h40, le spectacle fut grandiose.
Aidé par les conditions météo et la direction des vents en ce début d’après-midi, le majestueux A380 d’Emirates a réalisé une arrivée très remarquée. Au-dessus des côtes françaises côté Menton, puis, au large de Monaco, il a amorcé son virage pour s’aligner sur la piste 22 R de l’aéroport de Nice Côte d’Azur.
Il a alors embrassé toute la baie de Nice, de la Colline du Château au Parc de Carras pour se poser tout en douceur.
Une arrivée en majesté en ce jour qui marque les 30 ans de la desserte à Nice et où la Direction France d’Emirates en la personne de Cédric Renard s’était déplacée depuis Paris, en présence également de Franck Goldnadel, le Directeur de l’aéroport de Nice et Rudy Salles, délégué de l’Office de Tourisme métropolitain des Alpes-Maritimes.
Depuis le vol inaugural en 1994, avec un A330, plus de 2,8 millions de passagers ont emprunté la route Nice - Dubaï avec plus de 14 000 aller-retour.
Aidé par les conditions météo et la direction des vents en ce début d’après-midi, le majestueux A380 d’Emirates a réalisé une arrivée très remarquée. Au-dessus des côtes françaises côté Menton, puis, au large de Monaco, il a amorcé son virage pour s’aligner sur la piste 22 R de l’aéroport de Nice Côte d’Azur.
Il a alors embrassé toute la baie de Nice, de la Colline du Château au Parc de Carras pour se poser tout en douceur.
Une arrivée en majesté en ce jour qui marque les 30 ans de la desserte à Nice et où la Direction France d’Emirates en la personne de Cédric Renard s’était déplacée depuis Paris, en présence également de Franck Goldnadel, le Directeur de l’aéroport de Nice et Rudy Salles, délégué de l’Office de Tourisme métropolitain des Alpes-Maritimes.
Depuis le vol inaugural en 1994, avec un A330, plus de 2,8 millions de passagers ont emprunté la route Nice - Dubaï avec plus de 14 000 aller-retour.
Nice veut plus de fréquences
Dans un des salons de l’aéroport, c’est d’abord Franck Goldnadel qui, à sa manière, a souligné la belle pérennité de la présence d'Emirates, en rappelant que le premier vol entre Dubaï et Nice s’était posé sous la présidence de François Mitterrand.
Pour le directeur de l’aéroport, "la présence d’Emirates pour la Côte d’Azur est importante.
L’aéroport de Nice est la porte d’entrée et de sortie de notre territoire et grâce à Emirates, depuis 30 ans, nous sommes reliés quasiment au monde entier grâce à son HUB de Dubaï."
Et d’ajouter sourire en coin à l’attention de Cédric Renard à ses côtés "Si je dois formuler un vœu, "quotidien" c’est bien, mais plus que quotidien serait mieux !".
"On y travaille", a répondu le Directeur France d’Emirates.
Déjà, grâce à cette fréquence quotidienne, Cédric Renard a de quoi être satisfait. "Nous offrons avec ce vol une excellente connectivité parfaitement adaptée pour rejoindre Dubaï et le réseau que nous proposons."
Le directeur France a aussi souligné l’importance de Nice : "une marque, une référence, une région" qui génère non seulement un trafic qui part de la région sud vers Dubaï et au-delà (Thaïlande, Océan Indien Inde) et "des clients qui eux aussi viennent du bout du monde pour rejoindre la Riviera".
Pour le directeur de l’aéroport, "la présence d’Emirates pour la Côte d’Azur est importante.
L’aéroport de Nice est la porte d’entrée et de sortie de notre territoire et grâce à Emirates, depuis 30 ans, nous sommes reliés quasiment au monde entier grâce à son HUB de Dubaï."
Et d’ajouter sourire en coin à l’attention de Cédric Renard à ses côtés "Si je dois formuler un vœu, "quotidien" c’est bien, mais plus que quotidien serait mieux !".
"On y travaille", a répondu le Directeur France d’Emirates.
Déjà, grâce à cette fréquence quotidienne, Cédric Renard a de quoi être satisfait. "Nous offrons avec ce vol une excellente connectivité parfaitement adaptée pour rejoindre Dubaï et le réseau que nous proposons."
Le directeur France a aussi souligné l’importance de Nice : "une marque, une référence, une région" qui génère non seulement un trafic qui part de la région sud vers Dubaï et au-delà (Thaïlande, Océan Indien Inde) et "des clients qui eux aussi viennent du bout du monde pour rejoindre la Riviera".
Emirates, un acteur économique majeur.
Cédric Renard a insisté quant au poids de la présence d’Emirates et son support à l’économie locale.
Et de rappeler qu’à titre économique, les Émirats arabes unis sont le deuxième partenaire commercial de la France dans cette région du Golfe avec une balance excédentaire pour la France, b["ce qui est toujours bon et positif pour nos produits et nos services."]b
Dans les soutes des avions d’Emirates, s’envolent quotidiennement depuis Nice et entre autres, des parfums, de l’huile d’olive, des vaccins, pièces manufacturées et automobiles.
En termes d’investissements Emirates fait aussi du bien aux entreprises françaises.
Cédric Renard a rappelé la commande de 65 A350-900, et aussi les très lucratifs contrats avec Michelin, Safran…
Garants d’une belle image de marque, les vins français sont aussi à l’honneur à bord d’Emirates avec de très belles références.
Après avoir rappelé qu’Emirates était le premier acheteur de Dom Pérignon de par le monde, Cédric Renard a dévoilé qu’à partir de l’été 2024, serait servi à bord le Château d’Esclans, un des rosés les plus haut de gamme propriété du groupe LVMH.
Et de rappeler qu’à titre économique, les Émirats arabes unis sont le deuxième partenaire commercial de la France dans cette région du Golfe avec une balance excédentaire pour la France, b["ce qui est toujours bon et positif pour nos produits et nos services."]b
Dans les soutes des avions d’Emirates, s’envolent quotidiennement depuis Nice et entre autres, des parfums, de l’huile d’olive, des vaccins, pièces manufacturées et automobiles.
En termes d’investissements Emirates fait aussi du bien aux entreprises françaises.
Cédric Renard a rappelé la commande de 65 A350-900, et aussi les très lucratifs contrats avec Michelin, Safran…
Garants d’une belle image de marque, les vins français sont aussi à l’honneur à bord d’Emirates avec de très belles références.
Après avoir rappelé qu’Emirates était le premier acheteur de Dom Pérignon de par le monde, Cédric Renard a dévoilé qu’à partir de l’été 2024, serait servi à bord le Château d’Esclans, un des rosés les plus haut de gamme propriété du groupe LVMH.
Des centaines d'emplois en prévisions
Avec une commande de 300 avions long-courriers qui rejoindront la flotte à partir de 2025, Emirates, propose de nombreux emplois et notamment pour les navigants.
À Nice, à Marseille et dans toute la France, les « Open Day » pour le recrutement d'hôtesses et de stewards, sont programmés tout au long de l’année.
Concernant les pilotes, les besoins sont de 1700 sur les deux prochaines années.
Aux commandes ce jour là pour le retour vers Dubaï du super Jumbo, Florent Goudard, français originaire des Deux Alpes.
Pour ce jeune homme de 33 ans et déjà Commandant de bord, Emirates est une très belle opportunité.
"Une belle expérience multiculturelle et très intéressante. Un enrichissement unique. J’ai aujourd’hui sous ma responsabilité 24 hôtesses et steward de nationalités différentes et nous travaillons très bien ensemble.
Nous volons partout avec des escales qui varient, dont Nice, bien sûr une des plus belles approches du monde ", nous a-t-il confié.
À Nice, à Marseille et dans toute la France, les « Open Day » pour le recrutement d'hôtesses et de stewards, sont programmés tout au long de l’année.
Concernant les pilotes, les besoins sont de 1700 sur les deux prochaines années.
Aux commandes ce jour là pour le retour vers Dubaï du super Jumbo, Florent Goudard, français originaire des Deux Alpes.
Pour ce jeune homme de 33 ans et déjà Commandant de bord, Emirates est une très belle opportunité.
"Une belle expérience multiculturelle et très intéressante. Un enrichissement unique. J’ai aujourd’hui sous ma responsabilité 24 hôtesses et steward de nationalités différentes et nous travaillons très bien ensemble.
Nous volons partout avec des escales qui varient, dont Nice, bien sûr une des plus belles approches du monde ", nous a-t-il confié.
"Emirates aime la France depuis longtemps et la France aime Emirates"
Au pied de l'A.380 à Nice et avec les hôtesses d'Emirates, Cédric Renard, Directeur général France d'Emirates. Photo : C.Hardin
b[Questions à Cédric Renard Directeur général France d’Emirates]b
TourMaG - Paris, Nice Lyon, y a-t-il d’autres projets en France pour Emirates ?
Cédric Renard : Emirates aime la France depuis longtemps et la France aime Emirates.
Comme vous l’avez vu, nous investissons beaucoup sur des produits : Airbus, Michelin Safran...
Aujourd’hui nous opérons 35 vols hebdomadaires vers la France avec 3 vols quotidiens au départ de Paris, 1 vol quotidien au départ de Lyon et nous venons de passer de 6 à 7 vols cette semaine et l’A380 quotidien à Nice.
Nous opérons également deux vols tout cargo au départ de CDG toutes les semaines.
Pour répondre à votre question, plus précisément, nous avons beaucoup de sollicitations.
TourMaG - Il y a des villes françaises qui veulent vous voir venir ? Marseille ? Bordeaux ?
Cédric Renard : Je ne vais pas citer de villes, mais le produit Emirates plait beaucoup qui attire beaucoup.
Nous sommes un connecteur économique, un facilitateur de business. Très clairement nous avons beaucoup de voyageurs et de régions qui nous manifestent de l’intérêt.
Et j’ajouterais que les relations entre la France et les Émirats arabes unis n’ont jamais été aussi bonnes.
TourMaG - L’obtention de créneaux horaire est difficile. Garder l’A380 qui peut emmener jusqu’à plus de 500 passagers est la solution ?
Cédric Renard : Le choix de l’A380 pour Emirates a été commercial, économique, technologique. Nous avons plus de la moitié du carnet de commande de cet avion.
Notre choix n’est pas une contrainte. L’A380 s’impose. Voyager sur cet avion, c’est une expérience unique. Voyager sur un A380 d’Emirates, avec ses aménagements spécifiques comme notre fameux bar lounge, c’est autrement différent.
TourMaG - Quels commentaires pouvez-vous nous faire sur les initiatives de Transavia qui vole désormais elle aussi vers Dubaï, au départ de Lyon et Marseille ?
Cédric Renard : Emirates a toujours fait du long-courrier. Quand vous voyagez en classe économique chez Emirates, nos voyageurs sont époustouflés de par l’aménagement intérieur, le siège proposé, l’écran individuel et nos programmes de films et de télévision en live.
Avec aussi nos équipages multiculturels très à l’écoute de nos clients.
D’autres compagnies ont des positionnements différents. Le notre, c’est d’offrir une expérience premium au meilleur rapport qualité prix.
À ce sujet j’aime citer notre égérie Penélope Cruz : « Ce n’est pas seulement la destination qui compte, c’est l’expérience de voyage ». C’est une bonne synthèse.
TourMaG - Paris, Nice Lyon, y a-t-il d’autres projets en France pour Emirates ?
Cédric Renard : Emirates aime la France depuis longtemps et la France aime Emirates.
Comme vous l’avez vu, nous investissons beaucoup sur des produits : Airbus, Michelin Safran...
Aujourd’hui nous opérons 35 vols hebdomadaires vers la France avec 3 vols quotidiens au départ de Paris, 1 vol quotidien au départ de Lyon et nous venons de passer de 6 à 7 vols cette semaine et l’A380 quotidien à Nice.
Nous opérons également deux vols tout cargo au départ de CDG toutes les semaines.
Pour répondre à votre question, plus précisément, nous avons beaucoup de sollicitations.
TourMaG - Il y a des villes françaises qui veulent vous voir venir ? Marseille ? Bordeaux ?
Cédric Renard : Je ne vais pas citer de villes, mais le produit Emirates plait beaucoup qui attire beaucoup.
Nous sommes un connecteur économique, un facilitateur de business. Très clairement nous avons beaucoup de voyageurs et de régions qui nous manifestent de l’intérêt.
Et j’ajouterais que les relations entre la France et les Émirats arabes unis n’ont jamais été aussi bonnes.
TourMaG - L’obtention de créneaux horaire est difficile. Garder l’A380 qui peut emmener jusqu’à plus de 500 passagers est la solution ?
Cédric Renard : Le choix de l’A380 pour Emirates a été commercial, économique, technologique. Nous avons plus de la moitié du carnet de commande de cet avion.
Notre choix n’est pas une contrainte. L’A380 s’impose. Voyager sur cet avion, c’est une expérience unique. Voyager sur un A380 d’Emirates, avec ses aménagements spécifiques comme notre fameux bar lounge, c’est autrement différent.
TourMaG - Quels commentaires pouvez-vous nous faire sur les initiatives de Transavia qui vole désormais elle aussi vers Dubaï, au départ de Lyon et Marseille ?
Cédric Renard : Emirates a toujours fait du long-courrier. Quand vous voyagez en classe économique chez Emirates, nos voyageurs sont époustouflés de par l’aménagement intérieur, le siège proposé, l’écran individuel et nos programmes de films et de télévision en live.
Avec aussi nos équipages multiculturels très à l’écoute de nos clients.
D’autres compagnies ont des positionnements différents. Le notre, c’est d’offrir une expérience premium au meilleur rapport qualité prix.
À ce sujet j’aime citer notre égérie Penélope Cruz : « Ce n’est pas seulement la destination qui compte, c’est l’expérience de voyage ». C’est une bonne synthèse.
Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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