Dans quelques mois, le 6 mai si tout se passe bien, la Cité Internationale de la Gastronomie ouvrira ses portes à Dijon, après quelques années de retard et de vicissitudes.
Elle est une étape supplémentaire à la constitution d’un réseau de Cités de la Gastronomie, née de la volonté de célébrer l’inscription au patrimoine immatériel de l’Humanité par l’Unesco du « repas gastronomique à la française ». Le premier maillon à Lyon se cherche une nouvelle dynamique après avoir fermé ses portes face à l’indifférence des visiteurs. Celui de Rungis, le ventre de Paris, est encore dans les cartons et la programmation de celle de Tours est toujours balbutiante.
Pendant ce temps, la Bourgogne et particulièrement la Côte d’Or, s’emparent du sujet en multipliant les « gestes architecturaux ». Conduit par le groupe Eiffage et imaginé par le cabinet d’architecture A. Bechu & Associés, le chantier de la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon regroupera en un même lieu un pôle culturel et touristique, l’école de cuisine Ferrandi, une école du vin du BIVB, de la cuisine événementielle, une table et un cave du Chef Eric Pras.
Un million de personnes est attendu sur ce site décoiffant en termes d’architecture, à travers les expositions, le parcours, les dégustations, les cours de cuisine…
Elle est une étape supplémentaire à la constitution d’un réseau de Cités de la Gastronomie, née de la volonté de célébrer l’inscription au patrimoine immatériel de l’Humanité par l’Unesco du « repas gastronomique à la française ». Le premier maillon à Lyon se cherche une nouvelle dynamique après avoir fermé ses portes face à l’indifférence des visiteurs. Celui de Rungis, le ventre de Paris, est encore dans les cartons et la programmation de celle de Tours est toujours balbutiante.
Pendant ce temps, la Bourgogne et particulièrement la Côte d’Or, s’emparent du sujet en multipliant les « gestes architecturaux ». Conduit par le groupe Eiffage et imaginé par le cabinet d’architecture A. Bechu & Associés, le chantier de la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon regroupera en un même lieu un pôle culturel et touristique, l’école de cuisine Ferrandi, une école du vin du BIVB, de la cuisine événementielle, une table et un cave du Chef Eric Pras.
Un million de personnes est attendu sur ce site décoiffant en termes d’architecture, à travers les expositions, le parcours, les dégustations, les cours de cuisine…
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Parallèlement les travaux vont bon train sur les trois sites de la Cité des Climats et Vins de Bourgogne à Beaune, Chablis et Macon. Là encore, il s’agit d’un réseau de cités à l’échelle de la Région, qui veulent traduire, elles, la diversité des Climats, ces terroirs reconnus aussi au patrimoine mondial de l’Humanité.
Les promoteurs insistent sur la différence de « philosophie » : quand la Cité de Dijon valorisera l’histoire, la culture et le patrimoine viticole en mettant aussi en lumière la richesse des vins bourguignons ; la Cité des Climats valorisera le travail de la vigne, l’art de la vinification, la mosaïque des terroirs, les cépages, la notion de climat, la clé de voûte du modèle de la viticulture bourguignonne.
Dans les deux cas, quoi qu’on en dise, l’histoire et la culture se mêleront à l’envie de goûter les différents crus.
La Cité des Climats se partage en trois avec trois bâtiments à Beaune, capitale incontestée des Vins de Bourgogne, à Chablis, porte d’entrée au Nord, et à Mâcon, porte d’entrée au Sud.
Ces trois sites ont vocation à valoriser trois territoires aux caractères bien spécifiques, sur le plan de la viticulture bien sûr, mais aussi en termes de patrimoine historique et de paysages. De fait, le périmètre inscrit par l’Unesco s’étend sur près de 60 km, et concerne plus de 140 villes et villages de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune. A tout seigneur, tout honneur, c’est à Beaune que sera installé le Centre d’Interprétation central des Climats de Bourgogne inscrits sur la liste de l’Unesco.
A Macon, installée au sein du bâtiment actuel de la Maison des vins du BIVB, la Cité profitera d’un bâtiment emblématique avec une visibilité déjà affirmée. Un réaménagement du site est prévu afin d’offrir des espaces adaptés à l’ensemble des futurs services offerts par la Cité.
A Chablis, le projet proposé par Correia consiste à restructurer le Cellier du Petit Pontigny, édifice du XIIème siècle, et le compléter d'une extension contemporaine conçue dans le respect du patrimoine ancien permettant d’approcher une surface de 900 m2. Après la visite, le visiteur sera invité à se reposer dans le jardin bucolique du Petit Pontigny et à se désaltérer en terrasse. Cette Cité sera un lieu innovant tourné vers l’expérience sensorielle des visiteurs
Les promoteurs insistent sur la différence de « philosophie » : quand la Cité de Dijon valorisera l’histoire, la culture et le patrimoine viticole en mettant aussi en lumière la richesse des vins bourguignons ; la Cité des Climats valorisera le travail de la vigne, l’art de la vinification, la mosaïque des terroirs, les cépages, la notion de climat, la clé de voûte du modèle de la viticulture bourguignonne.
Dans les deux cas, quoi qu’on en dise, l’histoire et la culture se mêleront à l’envie de goûter les différents crus.
La Cité des Climats se partage en trois avec trois bâtiments à Beaune, capitale incontestée des Vins de Bourgogne, à Chablis, porte d’entrée au Nord, et à Mâcon, porte d’entrée au Sud.
Ces trois sites ont vocation à valoriser trois territoires aux caractères bien spécifiques, sur le plan de la viticulture bien sûr, mais aussi en termes de patrimoine historique et de paysages. De fait, le périmètre inscrit par l’Unesco s’étend sur près de 60 km, et concerne plus de 140 villes et villages de la Côte de Nuits et de la Côte de Beaune. A tout seigneur, tout honneur, c’est à Beaune que sera installé le Centre d’Interprétation central des Climats de Bourgogne inscrits sur la liste de l’Unesco.
A Macon, installée au sein du bâtiment actuel de la Maison des vins du BIVB, la Cité profitera d’un bâtiment emblématique avec une visibilité déjà affirmée. Un réaménagement du site est prévu afin d’offrir des espaces adaptés à l’ensemble des futurs services offerts par la Cité.
A Chablis, le projet proposé par Correia consiste à restructurer le Cellier du Petit Pontigny, édifice du XIIème siècle, et le compléter d'une extension contemporaine conçue dans le respect du patrimoine ancien permettant d’approcher une surface de 900 m2. Après la visite, le visiteur sera invité à se reposer dans le jardin bucolique du Petit Pontigny et à se désaltérer en terrasse. Cette Cité sera un lieu innovant tourné vers l’expérience sensorielle des visiteurs