Soirée Avis et Marmara. Adriana Minchella entourée par deux de ses partenaires
Cinq mois après la révolution et la fin de l’ancien régime, le tourisme, valeur essentielle de l’économie tunisienne, est en chute libre. Les traditionnels marchés émetteurs européens, France en tête, brillent par leur absence.
On annonce des chutes d’au moins 50 % par rapport à juin 2010. Certains hôteliers ont décidé de ne pas rouvrir en attendant des jours meilleurs.
Beaucoup, en ce joli mois de juin, sont petitement remplis. Pas de quoi rentrer dans leurs frais.
Les pays démocratiques du nord de la Méditerranée se réjouissent, à juste titre, des révolutions des pays du sud. Ils s’en réjouissent… de loin !
Prenez la Tunisie puisque nous y sommes avec le CEDIV. Elle découvre les conflits sociaux. Ainsi, les services catering de Tunis Air sont en grève depuis des semaines, les douaniers risquent de s’engager sans préavis dans une grève du zèle (ce sont des exemples).
A cela il convient d’ajouter, les manifestations de rues, la violence des banlieues défavorisées, les actes d‘incivilités… rien que du banal, du vécu quotidien chez nous en France, première destination touristique du monde.
On annonce des chutes d’au moins 50 % par rapport à juin 2010. Certains hôteliers ont décidé de ne pas rouvrir en attendant des jours meilleurs.
Beaucoup, en ce joli mois de juin, sont petitement remplis. Pas de quoi rentrer dans leurs frais.
Les pays démocratiques du nord de la Méditerranée se réjouissent, à juste titre, des révolutions des pays du sud. Ils s’en réjouissent… de loin !
Prenez la Tunisie puisque nous y sommes avec le CEDIV. Elle découvre les conflits sociaux. Ainsi, les services catering de Tunis Air sont en grève depuis des semaines, les douaniers risquent de s’engager sans préavis dans une grève du zèle (ce sont des exemples).
A cela il convient d’ajouter, les manifestations de rues, la violence des banlieues défavorisées, les actes d‘incivilités… rien que du banal, du vécu quotidien chez nous en France, première destination touristique du monde.
Un acte solidaire
Donnons un coup de chapeau à Adriana Minchella, présidente du réseau CEDIV qui, en dépit de certaines réticences de ses confrères et adhérents qui craignaient (sans doute) quelques débordements sur cette terre tunisienne : au lendemain du 14 janvier, en signe de solidarité elle a modifié son programme et opté pour la Tunisie.
C’est à Gammarth, à une vingtaine de kilomètres de Tunis que la convention annuelle du CEDIV se déroule dans une ambiance des plus sereines dans le magnifique « The Résidence ».
Pour elle, des TO majors et concurrents directs sur le terrain ont œuvré de concert. C’est ainsi que l’on a vu les équipes de Fram assurer les transferts et les excursions des participants avec les autocars de Marmara !
C’est à Gammarth, à une vingtaine de kilomètres de Tunis que la convention annuelle du CEDIV se déroule dans une ambiance des plus sereines dans le magnifique « The Résidence ».
Pour elle, des TO majors et concurrents directs sur le terrain ont œuvré de concert. C’est ainsi que l’on a vu les équipes de Fram assurer les transferts et les excursions des participants avec les autocars de Marmara !
Un hymne à l’harmonie
En cette première journée, avant d’aborder les séances de travail, visite de Sidi Bou Saïd, une première pour beaucoup.
On ne présente plus ce petit village perché sur la colline qui domine Carthage et la baie de Tunis tant il a inspiré les artistes, les poètes les peintres. En dépit des révolutions et des crises, « Sidi Bou » reste un hymne à l’harmonie, à la douceur de vivre.
Hier, les habitants de Sidi Bou Saïd finissaient de blanchir leurs maisons et de rafraîchir le bleu de leurs portes cloutées et de leurs moucharabiehs ouvragés. Aux terrasses des cafés les hommes refaisaient le monde en buvant du thé à la menthe brûlant dans des petits verres.
Ils attendent les jours meilleurs mais c’est la crise. Que sortira-t-il des élections prochaines ? Les femmes discutaient sur le pas de leur porte. Leurs enfants jeunes diplômés trouveront-ils du travail à la rentrée ? Elles iront voter.
On ne présente plus ce petit village perché sur la colline qui domine Carthage et la baie de Tunis tant il a inspiré les artistes, les poètes les peintres. En dépit des révolutions et des crises, « Sidi Bou » reste un hymne à l’harmonie, à la douceur de vivre.
Hier, les habitants de Sidi Bou Saïd finissaient de blanchir leurs maisons et de rafraîchir le bleu de leurs portes cloutées et de leurs moucharabiehs ouvragés. Aux terrasses des cafés les hommes refaisaient le monde en buvant du thé à la menthe brûlant dans des petits verres.
Ils attendent les jours meilleurs mais c’est la crise. Que sortira-t-il des élections prochaines ? Les femmes discutaient sur le pas de leur porte. Leurs enfants jeunes diplômés trouveront-ils du travail à la rentrée ? Elles iront voter.