Vous pouvez acheter cet article à l'unité pour le prix de 3,99 € en cliquant ICI ou vous abonner pour 83€ TTC par an.
TourMaG - Depuis vos débuts en 1977, vous avez participé à des programmes sociaux puis construit beaucoup d’hôtels haut de gamme sous toutes les latitudes ou presque. Au fil des ans, les attentes des hôteliers ont-elles changé ?
Didier Lefort : C'est d'abord la clientèle à fort pouvoir d’achat qui a beaucoup changé.
Avant, celle qui fréquentait les hôtels de luxe était d’un certain âge, et, ayant réussi dans la vie, pouvait se payer de beaux hébergements. Les hôtels de luxe accueillaient donc peu de familles et de jeunes.
Aujourd’hui, beaucoup de quadragénaires ont déjà amassé des fortunes notamment dans les nouvelles technologies. Ils voyagent donc avec leur famille. Ils le font d'autant plus qu'ils peuvent facilement télétravailler dans les hôtels pendant que leurs familles y sont en vacances.
Ces changements ont bouleversé la manière de concevoir les hôtels. Prenons le Dataï Langkawi, un cinq étoiles installé au cœur d’une très ancienne forêt tropicale primaire protégée par l'Unesco, à la pointe nord-est de la Malaisie.
La première fois que j’y suis intervenu pour en faire un hôtel haut de gamme, son propriétaire de l’époque, Aman Resorts (entreprise hôtelière de luxe dont le siège se trouve à Baar, en Suisse, ndlr) ne voulait pas du tout d’équipements pour enfants.
Aujourd’hui, pour répondre aux attentes de cette nouvelle clientèle, le Dataï Langkawi s'est doté d’installations sportives et récréatives. D’une manière générale d'ailleurs, les enfants sont désormais bien accueillis dans les hôtels de luxe.
Une vraie prise de conscience environnementale

Didier Lefort et ses enfants, Quentin et India, travaillent désormais au sein de la même agence d'architecture (© Corinne Long)

Didier Lefort : Les nouvelles générations sont plus attentives aux questions environnementales.
Depuis dix-quinze ans, elles attendent que les hôtels affichent des engagements dans ce domaine. Une partie de la clientèle refuse même désormais d’aller dans des hôtels qui n’en ont pas.
Cette tendance, mondiale, ira croissant avec la prise de conscience des changements climatiques, des risques à venir de pénurie d’eau et de matériaux.
En ce domaine, les maîtres d'ouvrage ont la même sensibilité nouvelle que la clientèle, ce qui conduit évidemment l’hôtellerie à s’adapter.
Penser le plus possible aux énergies propres
TourMaG - Quand avez-vous commencé à vous préoccuper de ces questions environnementales ?
Didier Lefort : Dès mes débuts ! Pour mon diplôme, mon travail portait déjà sur la manière d’intégrer les énergies nouvelles - à l’époque, il s’agissait principalement du solaire - dans le village de montagne de Beuil Les Launes, dans les Alpes Maritimes.
Très vite ensuite, j’ai été engagé par l’Aga Khan pour travailler sur des projets d’écoles et de centres médicaux dans le nord du Pakistan. Pour construire dans ces régions montagneuses très défavorisées, j’ai utilisé au maximum les ressources locales disponibles : la topographie, les matériaux, la main-d’œuvre, les savoir-faire, la culture, etc. J’ai bien évidemment aussi installé des capteurs solaires passifs.
J’ai eu la même approche lorsque j'ai réalisé, toujours à la demande de l'Aga Khan, les plans de 300 écoles au sud du Pakistan.
Pour les construire, nous avons certes utilisé des agglomérés de ciment mais remplis de terre et de paille pour une meilleure isolation. Là aussi, il fallait faire preuve d’intelligence et utiliser au mieux les ressources locales.
A l'époque, j’étais un peu précurseur. Aujourd’hui, je ne procède pas autrement pour la réalisation d’un hôtel de luxe. Je m’adapte toujours le mieux possible aux réalités locales pour forger d’autres options que l’importation de matériaux.
Didier Lefort : Dès mes débuts ! Pour mon diplôme, mon travail portait déjà sur la manière d’intégrer les énergies nouvelles - à l’époque, il s’agissait principalement du solaire - dans le village de montagne de Beuil Les Launes, dans les Alpes Maritimes.
Très vite ensuite, j’ai été engagé par l’Aga Khan pour travailler sur des projets d’écoles et de centres médicaux dans le nord du Pakistan. Pour construire dans ces régions montagneuses très défavorisées, j’ai utilisé au maximum les ressources locales disponibles : la topographie, les matériaux, la main-d’œuvre, les savoir-faire, la culture, etc. J’ai bien évidemment aussi installé des capteurs solaires passifs.
J’ai eu la même approche lorsque j'ai réalisé, toujours à la demande de l'Aga Khan, les plans de 300 écoles au sud du Pakistan.
Pour les construire, nous avons certes utilisé des agglomérés de ciment mais remplis de terre et de paille pour une meilleure isolation. Là aussi, il fallait faire preuve d’intelligence et utiliser au mieux les ressources locales.
A l'époque, j’étais un peu précurseur. Aujourd’hui, je ne procède pas autrement pour la réalisation d’un hôtel de luxe. Je m’adapte toujours le mieux possible aux réalités locales pour forger d’autres options que l’importation de matériaux.
Energies propres et matériaux locaux
TourMaG - Qu’entendez-vous par « d’autres options » ?
Didier Lefort : Il s'agit notamment d'utiliser le plus possible des énergies propres : hydro-électricité, éolien, solaire, géothermie, etc.
Les techniques avancent sans cesse, si bien qu’il existe désormais un panel de solutions adaptées aux différents contextes locaux.
Dans le domaine du solaire par exemple, les capteurs d’aujourd’hui sont cinq fois plus productifs que ceux d’il y a cinquante ans. En revanche, pour les éoliennes, cela reste plus compliqué car leur fabrication implique beaucoup d’émissions de carbone. Malgré tout, dans ce domaine aussi, on va de l’avant.
Pour la construction proprement dite, un retour s'opère vers les matériaux locaux et les techniques traditionnelles négligées depuis des décennies.
Au Maroc, par exemple, je vais faire un hôtel de luxe en blocs de terre compressée enduits avec un mélange de terre et de paille. Cela demande une bonne maîtrise technologique mais pour avoir construit de cette manière, au Maroc également, des maisons individuelles il y a 14 ans, j'ai l'assurance que cette technique permet des constructions durables.
Bien entendu, dans les endroits où il y a du bois, on construit en bois. Et dans les endroits où il n’y a rien, ni bois, ni pierres, ni terre, on utilise du ciment bas carbone.
Dans tous les cas de figure, la disposition du bâti doit tenir compte de la topographie. Il faut étudier aussi les vents, notamment pour imaginer des systèmes ingénieux de ventilation afin d'améliorer naturellement le confort thermique des bâtiments.
Didier Lefort : Il s'agit notamment d'utiliser le plus possible des énergies propres : hydro-électricité, éolien, solaire, géothermie, etc.
Les techniques avancent sans cesse, si bien qu’il existe désormais un panel de solutions adaptées aux différents contextes locaux.
Dans le domaine du solaire par exemple, les capteurs d’aujourd’hui sont cinq fois plus productifs que ceux d’il y a cinquante ans. En revanche, pour les éoliennes, cela reste plus compliqué car leur fabrication implique beaucoup d’émissions de carbone. Malgré tout, dans ce domaine aussi, on va de l’avant.
Pour la construction proprement dite, un retour s'opère vers les matériaux locaux et les techniques traditionnelles négligées depuis des décennies.
Au Maroc, par exemple, je vais faire un hôtel de luxe en blocs de terre compressée enduits avec un mélange de terre et de paille. Cela demande une bonne maîtrise technologique mais pour avoir construit de cette manière, au Maroc également, des maisons individuelles il y a 14 ans, j'ai l'assurance que cette technique permet des constructions durables.
Bien entendu, dans les endroits où il y a du bois, on construit en bois. Et dans les endroits où il n’y a rien, ni bois, ni pierres, ni terre, on utilise du ciment bas carbone.
Dans tous les cas de figure, la disposition du bâti doit tenir compte de la topographie. Il faut étudier aussi les vents, notamment pour imaginer des systèmes ingénieux de ventilation afin d'améliorer naturellement le confort thermique des bâtiments.
Penser local avant tout

Composé de 24 villas-tentes, le Sundy Praia*****, premier hôtel écologique de luxe de Sao Tomé-et-Principe a été conçu par Didier Lefort (© Géraldine Bruneel )
TourMaG - Sur place, la main-d’œuvre locale est-elle suffisamment formée ?
Didier Lefort : La formation de la main-d’œuvre locale - pour en faire des ouvriers du bâtiment - fait aussi partie de l’acte environnemental que l'architecte se doit d'avoir.
C’est ce que je fais au Maroc notamment dans le cadre de l’association Thurat (patrimoine) pour apprendre à des jeunes à construire avec de la pierre et de la terre. Les savoir-faire traditionnels s’étant perdus, il faut les réapprendre.
TourMaG - "L'acte environnemental" doit-il toujours s'adapter au contexte local ?
Didier Lefort : Il doit le faire le plus possible. Avant d'intervenir pour la première fois au Datai Langkawi, j'ai commencé par passer des vacances en Malaisie pour comprendre le pays, sa culture et saisir ce qu’il fallait faire.
J’ai toujours procédé de manière semblable depuis que j’ai créé, en 1993, « DL2A », mon agence d’Architecture et d’Architecture intérieure qui, à ce jour, a travaillé dans 29 pays et construit dans 21 pays sur les cinq continents.
Je le fais évidemment pour les quatre projets que j'ai actuellement en cours à Marrakech (Maroc).
Dans chaque pays, on doit avoir une approche culturelle. Avec mes enfants - Quentin et India - qui m’ont rejoint dans mon agence d'architecture, nous prenons en compte, pour chaque nouveau projet, les cultures, les topographies, les savoir-faire traditionnels, les technologies et les matériaux disponibles.
TourMaG - Seriez-vous hostile aux échanges internationaux de matériaux ?
Didier Lefort : Pas du tout ! Mais, le transport des matériaux induit une grande consommation d’énergie et beaucoup d’émissions de carbone.
Il me semble donc préférable d’utiliser au maximum les ressources locales. En outre, les savoir-faire locaux sont souvent plus efficaces pour améliorer l’isolation thermique des bâtiments.
Pour notre part, dans mon agence d’architecture, nous refusons de faire n’importe quoi. Il est important d'être engagé dans notre métier ! Cela dit, architecte, ce n’est pas un métier facile. Un projet sur trois seulement aboutit...
Didier Lefort : La formation de la main-d’œuvre locale - pour en faire des ouvriers du bâtiment - fait aussi partie de l’acte environnemental que l'architecte se doit d'avoir.
C’est ce que je fais au Maroc notamment dans le cadre de l’association Thurat (patrimoine) pour apprendre à des jeunes à construire avec de la pierre et de la terre. Les savoir-faire traditionnels s’étant perdus, il faut les réapprendre.
TourMaG - "L'acte environnemental" doit-il toujours s'adapter au contexte local ?
Didier Lefort : Il doit le faire le plus possible. Avant d'intervenir pour la première fois au Datai Langkawi, j'ai commencé par passer des vacances en Malaisie pour comprendre le pays, sa culture et saisir ce qu’il fallait faire.
J’ai toujours procédé de manière semblable depuis que j’ai créé, en 1993, « DL2A », mon agence d’Architecture et d’Architecture intérieure qui, à ce jour, a travaillé dans 29 pays et construit dans 21 pays sur les cinq continents.
Je le fais évidemment pour les quatre projets que j'ai actuellement en cours à Marrakech (Maroc).
Dans chaque pays, on doit avoir une approche culturelle. Avec mes enfants - Quentin et India - qui m’ont rejoint dans mon agence d'architecture, nous prenons en compte, pour chaque nouveau projet, les cultures, les topographies, les savoir-faire traditionnels, les technologies et les matériaux disponibles.
TourMaG - Seriez-vous hostile aux échanges internationaux de matériaux ?
Didier Lefort : Pas du tout ! Mais, le transport des matériaux induit une grande consommation d’énergie et beaucoup d’émissions de carbone.
Il me semble donc préférable d’utiliser au maximum les ressources locales. En outre, les savoir-faire locaux sont souvent plus efficaces pour améliorer l’isolation thermique des bâtiments.
Pour notre part, dans mon agence d’architecture, nous refusons de faire n’importe quoi. Il est important d'être engagé dans notre métier ! Cela dit, architecte, ce n’est pas un métier facile. Un projet sur trois seulement aboutit...
Désormais, la clientèle est plus active
TourMaG - Avez-vous noté d'autres changements notables dans les hôtels d'aujourd’hui ?
Didier Lefort : Il y a 45 ans, les grandes chaînes hôtelières voulaient seulement des établissements d’au moins 100 chambres, sinon plus.
Désormais, les boutique hôtels de taille plus modeste ont beaucoup de succès, surtout auprès de la clientèle européenne. En revanche, la clientèle chinoise, par exemple, veut encore de grands hôtels...
Lire aussi : Futuroscopie - Hôtels : un imaginaire sans cesse renouvelé par la diversité 🔑
TourMaG - La clientèle a-t-elle aussi d'autres attentes ?
Didier Lefort : Finie l'époque du "Sun, sea and bed" ! Avant, les clients restaient dans les hôtels, passaient beaucoup de temps à la piscine ou à la plage et, faisaient, au mieux quelques excursions.
Désormais, à peu près partout, la clientèle est plus active, elle veut aussi se familiariser avec les savoir-faire locaux, participer à des ateliers de cuisine, de céramique...
Elle veut aussi manger bio, si bien que beaucoup d’hôtels ont leur propre potager et leur propre verger. Il revient aux architectes d'intégrer ces données nouvelles dans leurs projets.
Didier Lefort : Il y a 45 ans, les grandes chaînes hôtelières voulaient seulement des établissements d’au moins 100 chambres, sinon plus.
Désormais, les boutique hôtels de taille plus modeste ont beaucoup de succès, surtout auprès de la clientèle européenne. En revanche, la clientèle chinoise, par exemple, veut encore de grands hôtels...
Lire aussi : Futuroscopie - Hôtels : un imaginaire sans cesse renouvelé par la diversité 🔑
TourMaG - La clientèle a-t-elle aussi d'autres attentes ?
Didier Lefort : Finie l'époque du "Sun, sea and bed" ! Avant, les clients restaient dans les hôtels, passaient beaucoup de temps à la piscine ou à la plage et, faisaient, au mieux quelques excursions.
Désormais, à peu près partout, la clientèle est plus active, elle veut aussi se familiariser avec les savoir-faire locaux, participer à des ateliers de cuisine, de céramique...
Elle veut aussi manger bio, si bien que beaucoup d’hôtels ont leur propre potager et leur propre verger. Il revient aux architectes d'intégrer ces données nouvelles dans leurs projets.
Place aux espaces ouverts !
TourMaG - La demande de bien-être est-elle devenue une exigence incontournable ?
Didier Lefort : Aujourd’hui, il n'y a plus d’hôtel digne de ce nom sans Spa, ni centre de fitness !
Les activités sportives sont également de plus en plus demandées. Les hôtels s'équipent d'ailleurs car c'est un moyen d'attirer la clientèle jeune. En ce moment, je travaille à Marrakech pour un hôtel dont la thématique est carrément le sport.
TourMaG - L’organisation intérieure des hôtels a-t-elle changé aussi ?
Didier Lefort : Avant, dans les hôtels, tout était cloisonné. Aujourd’hui, la réception est souvent ouverte sur le bar, parfois sur le restaurant, sur la salle de jeux. Car, désormais, dans les hôtels, il faut qu’il y ait de la vie, que les choses se mélangent.
Les jeunes générations adorent aussi les food courts car ils aiment mixer les cuisines comme les cultures. Cela leur permet de respirer, de retrouver de la liberté, d’échapper aux contraintes croissantes de la vie courante.
Dans les boutiques hôtels, on fait aussi en sorte que les gens aient le sentiment d’être reçus comme dans une maison.
Enfin, beaucoup d’hôtels cherchent à attirer aussi une clientèle locale dans leur bar, leur restaurant, leur Spa et, pour que cela marche, veillent à ce qu’elle n'ait pas besoin de passer par la réception. Cela conduit inévitablement à repenser les aménagements intérieurs.
Didier Lefort : Aujourd’hui, il n'y a plus d’hôtel digne de ce nom sans Spa, ni centre de fitness !
Les activités sportives sont également de plus en plus demandées. Les hôtels s'équipent d'ailleurs car c'est un moyen d'attirer la clientèle jeune. En ce moment, je travaille à Marrakech pour un hôtel dont la thématique est carrément le sport.
TourMaG - L’organisation intérieure des hôtels a-t-elle changé aussi ?
Didier Lefort : Avant, dans les hôtels, tout était cloisonné. Aujourd’hui, la réception est souvent ouverte sur le bar, parfois sur le restaurant, sur la salle de jeux. Car, désormais, dans les hôtels, il faut qu’il y ait de la vie, que les choses se mélangent.
Les jeunes générations adorent aussi les food courts car ils aiment mixer les cuisines comme les cultures. Cela leur permet de respirer, de retrouver de la liberté, d’échapper aux contraintes croissantes de la vie courante.
Dans les boutiques hôtels, on fait aussi en sorte que les gens aient le sentiment d’être reçus comme dans une maison.
Enfin, beaucoup d’hôtels cherchent à attirer aussi une clientèle locale dans leur bar, leur restaurant, leur Spa et, pour que cela marche, veillent à ce qu’elle n'ait pas besoin de passer par la réception. Cela conduit inévitablement à repenser les aménagements intérieurs.
"Les architectes doivent toujours avoir le changement en tête"

Pour mieux "penser local" avant d'intervenir sur le Datai Langkawi, Didier Lefort avait commencé par s'offrir de longues vacances en Malaisie (© Geraldine Bruneel )
TourMaG - Finalement, que de changements dans les hôtels en quarante-cinq ans !
Didier Lefort : Oui, et ce n’est pas fini ! L’essentiel, dans mon métier, c’est d’être toujours en évolution et de se creuser la tête pour trouver des solutions nouvelles.
A nous architectes, il revient de réfléchir en amont pour la clientèle.
Vous savez, l’hôtellerie, c’est quelque chose d’éphémère pour un client. C’est un lieu où il passe, pas celui où il vit.
Cela permet d’oser des choses que l’on n’oserait pas chez soi, de créer des expériences, de changer ses habitudes... Cela, les architectes doivent toujours l’avoir en tête.
Lire aussi : Futuroscopie - Architecture contemporaine : des icônes et moteurs touristiques
Didier Lefort : Oui, et ce n’est pas fini ! L’essentiel, dans mon métier, c’est d’être toujours en évolution et de se creuser la tête pour trouver des solutions nouvelles.
A nous architectes, il revient de réfléchir en amont pour la clientèle.
Vous savez, l’hôtellerie, c’est quelque chose d’éphémère pour un client. C’est un lieu où il passe, pas celui où il vit.
Cela permet d’oser des choses que l’on n’oserait pas chez soi, de créer des expériences, de changer ses habitudes... Cela, les architectes doivent toujours l’avoir en tête.
Lire aussi : Futuroscopie - Architecture contemporaine : des icônes et moteurs touristiques

Voir tous les articles de Paula Boyer