« A mon sens, le réceptif est, en 2008, un métier tellement diversifié et méconnu du grand public qu’il n’est pas conscient de la force et de la valeur ajoutée qu’il représente.
Ils sont des agents de voyages, spécialistes des séminaires, des congrès, du tourisme d’affaire ou de loisirs, de l’événementiel ou des centrales de gîtes de France, des agences immobilières habilitées, des services loisirs accueil, des centrales de réservations publiques etc… la liste est longue et pourtant ils font tous le même métier, la production et la distribution de produits Français.
Cette valeur ajoutée, atout majeur du tourisme devrait fédérer largement autour d’elle et pourtant, la vérité est tout autre, les réceptifs sont cloisonnés, géographiquement, technologiquement, dissociés entre partenaires publics et privés… concurrents…
Bref, en 2008, notre métier de réceptif est si peu et si mal orchestré qu’il apparait comme incapable de prendre le virage face à la mondialisation et à la réalité du marché.
Pourtant, il faudra réagir et une date pourrait bien être l’élément déclencheur 2009. 2009, la libéralisation des services au niveau des 27 états membres Européen.
Un programme incontournable qui amènera la grande filière tourisme réceptif à faire le bon choix, celui de l’organisation, de la structuration, de la mutualisation des moyens.
Ils sont des agents de voyages, spécialistes des séminaires, des congrès, du tourisme d’affaire ou de loisirs, de l’événementiel ou des centrales de gîtes de France, des agences immobilières habilitées, des services loisirs accueil, des centrales de réservations publiques etc… la liste est longue et pourtant ils font tous le même métier, la production et la distribution de produits Français.
Cette valeur ajoutée, atout majeur du tourisme devrait fédérer largement autour d’elle et pourtant, la vérité est tout autre, les réceptifs sont cloisonnés, géographiquement, technologiquement, dissociés entre partenaires publics et privés… concurrents…
Bref, en 2008, notre métier de réceptif est si peu et si mal orchestré qu’il apparait comme incapable de prendre le virage face à la mondialisation et à la réalité du marché.
Pourtant, il faudra réagir et une date pourrait bien être l’élément déclencheur 2009. 2009, la libéralisation des services au niveau des 27 états membres Européen.
Un programme incontournable qui amènera la grande filière tourisme réceptif à faire le bon choix, celui de l’organisation, de la structuration, de la mutualisation des moyens.
Le potentiel des réceptifs sera alors reconnu...
Autres articles
L’organisation sera rapide et efficace, et amènera une structuration dans les 5 ans qui suivront….
Le potentiel de la famille des réceptifs, à ce jour méconnu, sera alors reconnu, pour son rôle d’expert du territoire tant au niveau de, sa production locale, son rôle de fédérateur de l’offre diffuse, de formateur et d’assembleur que pour son statut de réceptif, garant de l’accueil et de la bonne fin du séjour acheté.
Les grands canaux de distribution auront besoin de la connaissance et de l’appui des réceptifs territoriaux pour vendre mieux et avec la qualité requise en garantissant le consommateur.
Cette organisation territoriale du réceptif permettra de garantir la maîtrise des stratégies de ventes et de marketing des terroirs en choisissant un positionnement clair et identifié en subissant à minima les lois des grands distributeurs.
Les centrales publiques, sous le joug de la libéralisation des services, sans carence du privé, se trouveront face à une alternative simple, celle d’être dans le marché, obéissant à la demande, aux taux du marché avec les obligations, les devoirs et la réglementation qui régissent le métier.
Le potentiel de la famille des réceptifs, à ce jour méconnu, sera alors reconnu, pour son rôle d’expert du territoire tant au niveau de, sa production locale, son rôle de fédérateur de l’offre diffuse, de formateur et d’assembleur que pour son statut de réceptif, garant de l’accueil et de la bonne fin du séjour acheté.
Les grands canaux de distribution auront besoin de la connaissance et de l’appui des réceptifs territoriaux pour vendre mieux et avec la qualité requise en garantissant le consommateur.
Cette organisation territoriale du réceptif permettra de garantir la maîtrise des stratégies de ventes et de marketing des terroirs en choisissant un positionnement clair et identifié en subissant à minima les lois des grands distributeurs.
Les centrales publiques, sous le joug de la libéralisation des services, sans carence du privé, se trouveront face à une alternative simple, celle d’être dans le marché, obéissant à la demande, aux taux du marché avec les obligations, les devoirs et la réglementation qui régissent le métier.
Public et privé dans une logique de partenariat
Cette situation impliquera une disparition des organisations les plus faibles et un regroupement des forces pour mieux les mutualiser tant sur le plan humain, financier que technologique, elle induira un décloisonnement territorial naturel et souhaité par les clientèles et des partenariats forts.
La technologie sera au service du tourisme et du réseau et non l’inverse, les coûts pourront être mieux maitrisés…
Public et privé seront donc naturellement et structurellement amenés vers une logique de partenariat, chacun faisant son métier, dans le respect de la législation et dans une logique simple et efficace celle d’opérer des actions structurantes et mesurables en utilisant les institutionnels comme vecteur de la promotion générale et les producteurs distributeurs comme instruments de mesure de leurs actions.
Je vous le dis, avant 10 ans, les réceptifs seront un vrai réseau, une force nécessaire et incontournable, un savoir faire et un métier reconnu au service de nos terroirs…
Si je devais décrire l’avenir de mon métier dans 10 ans, je le résumerais à ces quelques lignes… car nous n’aurons pas le choix et surtout parce que la machine est en marche ! »
La technologie sera au service du tourisme et du réseau et non l’inverse, les coûts pourront être mieux maitrisés…
Public et privé seront donc naturellement et structurellement amenés vers une logique de partenariat, chacun faisant son métier, dans le respect de la législation et dans une logique simple et efficace celle d’opérer des actions structurantes et mesurables en utilisant les institutionnels comme vecteur de la promotion générale et les producteurs distributeurs comme instruments de mesure de leurs actions.
Je vous le dis, avant 10 ans, les réceptifs seront un vrai réseau, une force nécessaire et incontournable, un savoir faire et un métier reconnu au service de nos terroirs…
Si je devais décrire l’avenir de mon métier dans 10 ans, je le résumerais à ces quelques lignes… car nous n’aurons pas le choix et surtout parce que la machine est en marche ! »
(*) Dominique Ferrero, métier, réceptif territorial en Provence Alpes Cote d’Azur Corse.
Directrice et gérante des agences de voyages réceptives – ATR 05, spécialiste de la destination Hautes Alpes et APM-Corse, spécialistes de la région PACA Corse.
Directrice et gérante des agences de voyages réceptives – ATR 05, spécialiste de la destination Hautes Alpes et APM-Corse, spécialistes de la région PACA Corse.
A l’occasion de son 10e Anniversaire, TourMaG.com a voulu donner la parole à tous les acteurs du tourisme avec une interrogation : par rapport à votre perception actuelle du métier et de votre secteur d’activité, comment voyez-vous son évolution dans la décennie 2008/2018 ?
Si vous désirez participer également à ce débat et y apporter votre pierre, merci d'adresser un email à la Rédaction (ECRIRE)
Si vous désirez participer également à ce débat et y apporter votre pierre, merci d'adresser un email à la Rédaction (ECRIRE)