Deux hôteliers français sur cinq (38%) s’attendent à ce que leur entreprise atteigne un niveau de revenus record en 2023, selon le Baromètre de l'hébergement européen de Booking.com et Statista - DR : Depositphotos, BrianAJackson
Le moral des hôteliers français est au beau fixe !
Selon les résultats du Baromètre de l’hébergement européen* co-réalisé par Booking.com et Statista sur les prévisions des mois à venir, deux hôteliers français sur cinq s’attendent à ce que leur entreprise atteigne un niveau de revenus record en 2023.
Malgré une année tumultueuse, ces données reflètent les niveaux observés dans le reste de l’Europe en matière de performances et de développement économique. L’optimisme quant aux attentes d’une année record pour les résultats 2023 est plus élevé chez les Français que le reste de l'Europe.
Pour la deuxième année consécutive, la moitié des personnes interrogées en France (51%) ont indiqué que l’ADR (average daily rates) avait augmenté ou fortement augmenté.
Cependant, les petits hébergements indépendants à travers l’Europe sont moins optimistes et ressentent moins la reprise du tourisme que les grandes chaînes hôtelières.
De même, ils se montrent plus pessimistes sur le climat des affaires, les plans d’investissement, l’accès au financement et au capital, et les perspectives d’avenir.
Selon les résultats du Baromètre de l’hébergement européen* co-réalisé par Booking.com et Statista sur les prévisions des mois à venir, deux hôteliers français sur cinq s’attendent à ce que leur entreprise atteigne un niveau de revenus record en 2023.
Malgré une année tumultueuse, ces données reflètent les niveaux observés dans le reste de l’Europe en matière de performances et de développement économique. L’optimisme quant aux attentes d’une année record pour les résultats 2023 est plus élevé chez les Français que le reste de l'Europe.
Pour la deuxième année consécutive, la moitié des personnes interrogées en France (51%) ont indiqué que l’ADR (average daily rates) avait augmenté ou fortement augmenté.
Cependant, les petits hébergements indépendants à travers l’Europe sont moins optimistes et ressentent moins la reprise du tourisme que les grandes chaînes hôtelières.
De même, ils se montrent plus pessimistes sur le climat des affaires, les plans d’investissement, l’accès au financement et au capital, et les perspectives d’avenir.
Recruter et fidéliser le personnel : des défis de taille pour les hôteliers français
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De même, au cours des six derniers mois, les hôteliers se montrent beaucoup plus optimistes que les propriétaires de meublés touristiques.
Alors que les premiers déclarent un taux d’occupation et un prix moyen en hausse, les seconds se montrent plus négatifs sur les derniers mois, 12% des propriétaires de meublés déclarant même avoir vu leur taux d’occupation baisser ces derniers mois.
Il existe également une différence de 13 points entre les hôteliers et les propriétaires de meublés touristiques quand on les interroge sur le climat des affaires, les hôteliers se montrant beaucoup plus optimistes.
Si les prévisions sont bonnes, la profession a malgré tout des défis à relever. Attirer et retenir du personnel qualifié reste un problème dans l’industrie européenne du voyage.
En France, le coût de l’énergie, les difficultés de recrutement et la pression pour décarboner occupent une place prépondérante.
Si la question des salaires était au premier rang en Europe, en France, les inquiétudes concernant le niveau de stress au travail ou les horaires de travail, considérés comme des obstacles plus importants.
Alors que les premiers déclarent un taux d’occupation et un prix moyen en hausse, les seconds se montrent plus négatifs sur les derniers mois, 12% des propriétaires de meublés déclarant même avoir vu leur taux d’occupation baisser ces derniers mois.
Il existe également une différence de 13 points entre les hôteliers et les propriétaires de meublés touristiques quand on les interroge sur le climat des affaires, les hôteliers se montrant beaucoup plus optimistes.
Si les prévisions sont bonnes, la profession a malgré tout des défis à relever. Attirer et retenir du personnel qualifié reste un problème dans l’industrie européenne du voyage.
En France, le coût de l’énergie, les difficultés de recrutement et la pression pour décarboner occupent une place prépondérante.
Si la question des salaires était au premier rang en Europe, en France, les inquiétudes concernant le niveau de stress au travail ou les horaires de travail, considérés comme des obstacles plus importants.
Les clients nationaux, une priorité pour les hôteliers français
Alors que la majorité des hôteliers européens considèrent que les voyageurs étrangers représentent une opportunité de développement importante pour eux et sont plus mesurés sur le potentiel de touristes nationaux, en France le ratio est inversé.
Seuls 33% des hébergements français estiment que les clients internationaux doivent être une priorité importante, alors qu’ils sont deux fois plus nombreux (68%) à estimer que les clients nationaux représentent une opportunité importante, le chiffre le plus élevé en Europe.
Les hôteliers français pensent également qu’attirer les voyageurs de la génération Z est important pour eux, plus par exemple que de développer la clientèle de longs séjours.
Une grande majorité des répondants de tous pays souhaitent augmenter leur activité sur les réseaux sociaux, même si, aux yeux des hébergeurs en France, l’intérêt accru de leur clientèle pour des services durables représente une plus grande opportunité de croissance.
Seuls 33% des hébergements français estiment que les clients internationaux doivent être une priorité importante, alors qu’ils sont deux fois plus nombreux (68%) à estimer que les clients nationaux représentent une opportunité importante, le chiffre le plus élevé en Europe.
Les hôteliers français pensent également qu’attirer les voyageurs de la génération Z est important pour eux, plus par exemple que de développer la clientèle de longs séjours.
Une grande majorité des répondants de tous pays souhaitent augmenter leur activité sur les réseaux sociaux, même si, aux yeux des hébergeurs en France, l’intérêt accru de leur clientèle pour des services durables représente une plus grande opportunité de croissance.
Quelle place pour l’intelligence artificielle (IA) ?
Pour les hébergements européens, l’IA n’est pas encore bien visible, mais une révolution est peut-être en cours.
En France, seuls 8% des hébergeurs utilisent déjà des applications d’entreprise alimentées par l’IA, telles que des chatbots clients ou des algorithmes de tarification dynamique.
34% d’entre eux n’utilisent pas d’outils d’IA actuellement, mais prévoient de les introduire au cours des six prochains mois. Cela reviendrait à quadrupler les utilisateurs d’IA dans un laps de temps très court.
Cela laisse donc 56% d’hébergements qui n’ont actuellement pas l’intention d’utiliser l’IA dans leur établissement dans les mois à venir.
Lire aussi : ChatGPT ou Bard : L'IA est-elle un tournant pour internet et le voyage ?
*Cette deuxième édition du baromètre de l’hébergement européen est basée sur une enquête menée auprès de 1 040 cadres et responsables du secteur européen de l’hébergement. Elle est produite conjointement par Booking.com et Statista. 80 Français interrogés ont été inclus dans l’échantillon.
En France, seuls 8% des hébergeurs utilisent déjà des applications d’entreprise alimentées par l’IA, telles que des chatbots clients ou des algorithmes de tarification dynamique.
34% d’entre eux n’utilisent pas d’outils d’IA actuellement, mais prévoient de les introduire au cours des six prochains mois. Cela reviendrait à quadrupler les utilisateurs d’IA dans un laps de temps très court.
Cela laisse donc 56% d’hébergements qui n’ont actuellement pas l’intention d’utiliser l’IA dans leur établissement dans les mois à venir.
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*Cette deuxième édition du baromètre de l’hébergement européen est basée sur une enquête menée auprès de 1 040 cadres et responsables du secteur européen de l’hébergement. Elle est produite conjointement par Booking.com et Statista. 80 Français interrogés ont été inclus dans l’échantillon.