Sur l’eau claire et profonde, le lac de Côme, troisième en surface d’Italie, plonge jusqu’à plus de 400 mètres mais est dépourvu de plages - DR
L’acteur Georges Clooney, le patron de Virgin Richard Branson, l’ex-footballeur Andreï Chevchenko… Rien de tel que quelques personaggi (les people, en version italienne) pour conforter le standing d’une destination, si besoin était !
Heureux propriétaires de somptueuses villas lacustres - ou habitués des palaces locaux, comme Bruce Springsteen ou la reine Rania de Jordanie -, ces stars ne font en réalité qu’entretenir la vocation huppée du lac de Côme.
A moins de cinquante kilomètres au nord de Milan et à deux pas de la Suisse, ce miroir est depuis longtemps un lieu de villégiature favori des élites.
La beauté du site est pour beaucoup dans ce succès. En forme de Y renversé, le lac est enchâssé tel un psyché entre les premières montagnes transalpines.
Il s’en dégage une atmosphère de mer intérieure tranquille, de petit monde « privé » où l’on se renvoie une politesse convenue, d’une rive à l’autre. L’accès routier n’est pas facile, alors le bateau fait lien.
Par les lignes régulières ou sur des embarcations privées, on joue à saute-villages, rejoignant des petits ports lacustres, des bourgs dont les maisons colorées escaladent les pentes avec audace et, surtout, les villas néoclassiques et leurs jardins méticuleux, orgueil des aristocrates d’hier et des vedettes d’aujourd’hui.
Heureux propriétaires de somptueuses villas lacustres - ou habitués des palaces locaux, comme Bruce Springsteen ou la reine Rania de Jordanie -, ces stars ne font en réalité qu’entretenir la vocation huppée du lac de Côme.
A moins de cinquante kilomètres au nord de Milan et à deux pas de la Suisse, ce miroir est depuis longtemps un lieu de villégiature favori des élites.
La beauté du site est pour beaucoup dans ce succès. En forme de Y renversé, le lac est enchâssé tel un psyché entre les premières montagnes transalpines.
Il s’en dégage une atmosphère de mer intérieure tranquille, de petit monde « privé » où l’on se renvoie une politesse convenue, d’une rive à l’autre. L’accès routier n’est pas facile, alors le bateau fait lien.
Par les lignes régulières ou sur des embarcations privées, on joue à saute-villages, rejoignant des petits ports lacustres, des bourgs dont les maisons colorées escaladent les pentes avec audace et, surtout, les villas néoclassiques et leurs jardins méticuleux, orgueil des aristocrates d’hier et des vedettes d’aujourd’hui.
Le charme discret de la bourgeoisie
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Sur l’eau claire et profonde - le lac de Côme, troisième en surface d’Italie, plonge jusqu’à plus de 400 mètres mais est dépourvu de plages -, les barques de pêcheurs croisent avec indifférence les jets boats des riches aux allures de bateaux offshore.
Pour toutes ces raisons et pour le romantisme qui en émane, lorsqu’un voile de brume estompe ses contours, le lac de Côme reste un grand classique du tourisme en Europe.
Il ne faut pourtant pas attendre de cette région une révolution, ni même une poussée d’audace contemporaine. Le charme discret de la bourgeoisie fait encore recette, c’est là sa force mais aussi son défaut.
Car les prix sont à l’unisson. Difficile de trouver sur ses rives autre chose que des hôtels quatre étoiles (Villa d’Este, Villa Serbelloni, Grand Hotel di Como, Grand Hotel Cadenabbia, Palace Hotel…).
Les restaurants sont légion et fameux mais guère low cost. Les boutiques de Côme, une cité de 80 000 habitants très agréable, avec cathédrale, quais et funiculaire, affichent des tarifs « haute contribution ».
Source de plaisirs incontestables, le chic se paye mais, en période de crise, il semble ramer un peu pour attirer ses ouailles.
Pour toutes ces raisons et pour le romantisme qui en émane, lorsqu’un voile de brume estompe ses contours, le lac de Côme reste un grand classique du tourisme en Europe.
Il ne faut pourtant pas attendre de cette région une révolution, ni même une poussée d’audace contemporaine. Le charme discret de la bourgeoisie fait encore recette, c’est là sa force mais aussi son défaut.
Car les prix sont à l’unisson. Difficile de trouver sur ses rives autre chose que des hôtels quatre étoiles (Villa d’Este, Villa Serbelloni, Grand Hotel di Como, Grand Hotel Cadenabbia, Palace Hotel…).
Les restaurants sont légion et fameux mais guère low cost. Les boutiques de Côme, une cité de 80 000 habitants très agréable, avec cathédrale, quais et funiculaire, affichent des tarifs « haute contribution ».
Source de plaisirs incontestables, le chic se paye mais, en période de crise, il semble ramer un peu pour attirer ses ouailles.