TourMaG.com - Comment expliquez-vous vos excellents résultats?
Isabelle Cardon": "Nous faisons un gros travail sur les motivations et les représentations des candidats. Cette année encore, nous avons reçu 400 dossiers de candidature en AGTL et 500 en VPT pour 24 places dans chacun des deux BTS.
Nous opposons une fin de non recevoir à un certain nombre et nous recevons les autres en entretien individuel.
Nous sommes ainsi en mesure de réorienter ceux dont le projet et les attentes ne correspondent pas à la formation que nous proposons, aux réalités des métiers, et aux débouchés sur le marché du travail.
Et auparavant, nous les informons à travers notre présence sur le salon de l'étudiant en janvier, ou lors de deux journées portes ouvertes où ils peuvent rencontrer enseignants et étudiants. Nos résultats s'expliquent aussi par le travail au quotidien avec les professionnels.
Nous les rencontrons beaucoup en dehors de nos heures de cours pour discuter de leurs besoins. Nous fonctionnons vraiment avec eux sur le mode du partenariat, dans une grande confiance.
Cela nous permet notamment de trouver des commanditaires pour les actions que nos étudiants ont à réaliser. Je participe aussi par exemple à l'élaboration des plans de développement du CRT ou à des séminaires avec les acteurs du secteur.
Vanessa Mancey : "Je suis effectivement souvent en rendez-vous sur le terrain, avec les TO. Les professionnels ont toutes nos coordonnées directes personnelles. Je les rencontre aussi dans le cadre des stages des étudiants.
Je leur rends systématiquement visite sur leur lieu de travail quand ils partent en stage. Les professionnels nous disent que nous sommes un des seuls lycées à suivre autant nos élèves.
Isabelle Cardon": "Nous faisons un gros travail sur les motivations et les représentations des candidats. Cette année encore, nous avons reçu 400 dossiers de candidature en AGTL et 500 en VPT pour 24 places dans chacun des deux BTS.
Nous opposons une fin de non recevoir à un certain nombre et nous recevons les autres en entretien individuel.
Nous sommes ainsi en mesure de réorienter ceux dont le projet et les attentes ne correspondent pas à la formation que nous proposons, aux réalités des métiers, et aux débouchés sur le marché du travail.
Et auparavant, nous les informons à travers notre présence sur le salon de l'étudiant en janvier, ou lors de deux journées portes ouvertes où ils peuvent rencontrer enseignants et étudiants. Nos résultats s'expliquent aussi par le travail au quotidien avec les professionnels.
Nous les rencontrons beaucoup en dehors de nos heures de cours pour discuter de leurs besoins. Nous fonctionnons vraiment avec eux sur le mode du partenariat, dans une grande confiance.
Cela nous permet notamment de trouver des commanditaires pour les actions que nos étudiants ont à réaliser. Je participe aussi par exemple à l'élaboration des plans de développement du CRT ou à des séminaires avec les acteurs du secteur.
Vanessa Mancey : "Je suis effectivement souvent en rendez-vous sur le terrain, avec les TO. Les professionnels ont toutes nos coordonnées directes personnelles. Je les rencontre aussi dans le cadre des stages des étudiants.
Je leur rends systématiquement visite sur leur lieu de travail quand ils partent en stage. Les professionnels nous disent que nous sommes un des seuls lycées à suivre autant nos élèves.
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Ils sont également étonnés du degré de connaissance que les élèves ont déjà du terrain et des métiers en agence de voyage. Dans ces conditions, ils n'ont aucune difficulté à trouver des stages.
T.M.com - Avec quelles actions amenez-vous vos étudiants sur le terrain ?
Vanessa Mancey : "En BTS VPT, les élèves partent sur le terrain dès le mois d'octobre. Et au lieu de passer une demi-journée par semaine en agence de voyages pour observer les professionnels en exercice dans leur fonction, ils y passent une journée entière.
Isabelle Cardon : En BTS AGTL, je leur confie également très tôt la responsabilité d'un projet, comme par exemple la création de produits pour un CE ou d'un sentier d'interprétation pour une mairie, et ce de manière individuelle.
Je ne veux pas qu'ils travaillent à plusieurs sur un projet car cela revient à diluer les responsabilités et ils ne progressent pas. Je vais aussi sur le terrain avec eux s'ils ont besoin de moi pour débloquer une situation, comme par exemple chercher un financement qu'une mairie ne veut pas engager."
T.M.com - Le BTS est-il toujours la porte d'entrée sur le marché du travail ?
Isabelle Cardon "En AGTL, le BTS reste la porte d'entrée sur le secteur, un sésame sur un CV aux yeux du professionnel qui recrute.
Mais avant de se lancer sur le marché du travail, 95% d'entre eux poursuivent leurs études, car il est généralement difficile de se faire embaucher à la sortie du BTS AGTL.
Les collectivités susceptibles de les employer ont de vrais besoins, mais elles demandent plutôt des bac+3 ou bac+4. Nos étudiants ont donc tendance à suivre une année de licence professionnelle.
T.M.com - Avec quelles actions amenez-vous vos étudiants sur le terrain ?
Vanessa Mancey : "En BTS VPT, les élèves partent sur le terrain dès le mois d'octobre. Et au lieu de passer une demi-journée par semaine en agence de voyages pour observer les professionnels en exercice dans leur fonction, ils y passent une journée entière.
Isabelle Cardon : En BTS AGTL, je leur confie également très tôt la responsabilité d'un projet, comme par exemple la création de produits pour un CE ou d'un sentier d'interprétation pour une mairie, et ce de manière individuelle.
Je ne veux pas qu'ils travaillent à plusieurs sur un projet car cela revient à diluer les responsabilités et ils ne progressent pas. Je vais aussi sur le terrain avec eux s'ils ont besoin de moi pour débloquer une situation, comme par exemple chercher un financement qu'une mairie ne veut pas engager."
T.M.com - Le BTS est-il toujours la porte d'entrée sur le marché du travail ?
Isabelle Cardon "En AGTL, le BTS reste la porte d'entrée sur le secteur, un sésame sur un CV aux yeux du professionnel qui recrute.
Mais avant de se lancer sur le marché du travail, 95% d'entre eux poursuivent leurs études, car il est généralement difficile de se faire embaucher à la sortie du BTS AGTL.
Les collectivités susceptibles de les employer ont de vrais besoins, mais elles demandent plutôt des bac+3 ou bac+4. Nos étudiants ont donc tendance à suivre une année de licence professionnelle.
Souvent ils s'y ennuient car ils sont généralement plus formés et plus professionnels que le reste du public qui entre dans ces licences. Mais ça leur permet de décrocher un stage de quatre mois et un niveau bac+3, voire de poursuivre sur un master ou un doctorat pour quelques-uns."
Vanessa Mancey : "C'est un peu différent en VPT où seule une moitié part en poursuite d'études. A 20 ans, ceux-là ne se sentent pas prêts à embrasser le marché du travail.
Les autres trouvent très rapidement un emploi, dès juin. Les retours sont globalement positifs. Ils sont contents de l'ambiance. Il n'y a pas de déception. Ils ont fait ces études en connaissant déjà les conditions de travail, et notamment de salaires, et la difficulté à être exposé à une clientèle parfois très exigeante."
T.M.com - Que deviennent-ils ensuite ?
Isabelle Cardon" : Nous avons des difficultés à suivre nos cohortes d'étudiants sur le long terme. Nous ne savons pas ce que deviennent les deux tiers d'entre eux.
Nous avons des associations d'anciens, mais elles ont du mal à vivre. Nos élèves sont jeunes quand ils sortent du cursus scolaire, ils se dispersent géographiquement. La courte durée des études empêche d'entretenir un esprit de corps. C'est un peu frustrant pour nous."
T.M.com - Comment voulez-vous faire évoluer votre formation demain ?
Isabelle Cardon: "Je souhaiterais que le BTS tienne compte des évolutions technologiques liées à internet et intègre une formation en langage HTML. De plus en plus, nos étudiants seront amenés à développer des sites web, il serait bon que nous le leur apprenions."
Vanessa Mancey: "Nous n'avons pas vraiment de contact avec les agences sur internet. Il va falloir que nous travaillions davantage en lien avec ces entreprises virtuelles."
Vanessa Mancey : "C'est un peu différent en VPT où seule une moitié part en poursuite d'études. A 20 ans, ceux-là ne se sentent pas prêts à embrasser le marché du travail.
Les autres trouvent très rapidement un emploi, dès juin. Les retours sont globalement positifs. Ils sont contents de l'ambiance. Il n'y a pas de déception. Ils ont fait ces études en connaissant déjà les conditions de travail, et notamment de salaires, et la difficulté à être exposé à une clientèle parfois très exigeante."
T.M.com - Que deviennent-ils ensuite ?
Isabelle Cardon" : Nous avons des difficultés à suivre nos cohortes d'étudiants sur le long terme. Nous ne savons pas ce que deviennent les deux tiers d'entre eux.
Nous avons des associations d'anciens, mais elles ont du mal à vivre. Nos élèves sont jeunes quand ils sortent du cursus scolaire, ils se dispersent géographiquement. La courte durée des études empêche d'entretenir un esprit de corps. C'est un peu frustrant pour nous."
T.M.com - Comment voulez-vous faire évoluer votre formation demain ?
Isabelle Cardon: "Je souhaiterais que le BTS tienne compte des évolutions technologiques liées à internet et intègre une formation en langage HTML. De plus en plus, nos étudiants seront amenés à développer des sites web, il serait bon que nous le leur apprenions."
Vanessa Mancey: "Nous n'avons pas vraiment de contact avec les agences sur internet. Il va falloir que nous travaillions davantage en lien avec ces entreprises virtuelles."