Travelink : la liquidation du groupiste prononcée

La liquidation de l'agence Travelink, spécialisée dans les voyages pour les groupes et les CE, a été prononcée le 07 novembre 2018 par le tribunal de commerce de Créteil.

L'entreprise était en état de cessation des paiements depuis le 25 octobre 2018.

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Travelink, établie à la Varenne-Saint-Hilaire, employait 5 salariés, selon Infogreffe. Le dernier chiffre d'affaires connu s'élève à 4 729 071 €.

L'état des créances n'a pas été déposé au Greffe à ce jour. Un liquidateur judiciaire, en la personne de Me Gilles Pellegrini a été nommé.

Les créanciers doivent lui adresser leur dossier dans un délai de 2 mois (Etude Pelligrini, 7-9 avenue de la gare - 94210 La Varenne-Saint-Hilaire - Téléphone : 01 48 86 99 88).

Le liquidateur pourra également les renseigner "sur les perspectives de recouvrement des créances, s'il dispose des éléments d'informations et délivrer le cas échéant, un certificat d'irrecouvrabilité", précise Infogreffe.

Depuis l'arrêt des activités, la rédaction de TourMaG.com a été contactée par plusieurs clients laissés sur le carreau par Travelink.

Un comité d'entreprise, qui devait faire partir près de 90 personnes ou encore un groupe de 15 amis qui avaient réservé leur séjour pour le Japon...

"Pourquoi les gérants ont-ils continué à encaisser des acomptes alors qu'ils savaient que leur agence allait mal ?, s'insurge une cliente lésée.

Depuis que le liquidateur judiciaire a été nommé, nous n'arrivons pas à le joindre. Les accusés de réception de nos recommandés postaux ne nous reviennent pas ! Et bien entendu, personne chez Travelink ne nous répond. Pourtant, nous aimerions sauver ce qu'il reste de notre voyage !".

Face à cette situation, certains voyagistes ont accepté d'aider des groupes à partir, mais la billetterie aérienne, réservée par Travelink pose problème...

Cette affaire porte un nouveau coup à l'image de la profession, d'autant que les gérants de Travelink, Michel et Marie Cohen étaient à la tête d'un autre voyagiste Différences qui avait déposé le bilan en 2013.

Garanti à l'APST, le sinistre s'était élevé à 2,4 M€...