TourMaG - Quels sont les domaines d’intervention d’Éole Loisirs ?
Michael Brugeas : Chez Eole Loisirs nous avons développé trois types de prestations : des sorties journées de proximité, des courts séjours en France et en Europe et de plus longs séjours vers des destinations lointaines.
Nous nous adressons aux jeunes et à leurs familles, essentiellement par le biais des CSE, les anciens comités d’entreprise.
TourMaG - Quelles ont été les conséquences pratiques de la crise sanitaire sur ces activités ?
Michael Brugeas : Nous avons reçu de véritables coups de massue qui nous ont contraint à donner des coups de barre dans la stratégie, d’abord de survie et aujourd’hui de développement. Si je reprends les chiffres, c’est 85% d’activité en moins en 2020 (4,5 M€ de manque à gagner) et 70% en 2021.
Il n’y a que depuis quelques semaines que l’on sent une nette reprise qui confirme aussi les choix faits pendant la crise.
Heureusement que les dispositifs d’aide ont fonctionné pour nous tenir la tête hors de l’eau et nous permettre de réfléchir à une nouvelle orientation.
TourMaG - Comment avez-vous vécu cette période, pleine d’incertitudes ?
Michael Brugeas : On a surtout manqué de pragmatisme avec des décisions concernant les voyages des enfants prises au dernier moment, sans grande préparation ni consultation.
Il a fallu en appeler à la nouvelle secrétaire d’État à la Jeunesse, Sarah El Hari, pour faire entendre la voix des professionnels, qui se sont organisés dans RésoColo.
Michael Brugeas : Chez Eole Loisirs nous avons développé trois types de prestations : des sorties journées de proximité, des courts séjours en France et en Europe et de plus longs séjours vers des destinations lointaines.
Nous nous adressons aux jeunes et à leurs familles, essentiellement par le biais des CSE, les anciens comités d’entreprise.
TourMaG - Quelles ont été les conséquences pratiques de la crise sanitaire sur ces activités ?
Michael Brugeas : Nous avons reçu de véritables coups de massue qui nous ont contraint à donner des coups de barre dans la stratégie, d’abord de survie et aujourd’hui de développement. Si je reprends les chiffres, c’est 85% d’activité en moins en 2020 (4,5 M€ de manque à gagner) et 70% en 2021.
Il n’y a que depuis quelques semaines que l’on sent une nette reprise qui confirme aussi les choix faits pendant la crise.
Heureusement que les dispositifs d’aide ont fonctionné pour nous tenir la tête hors de l’eau et nous permettre de réfléchir à une nouvelle orientation.
TourMaG - Comment avez-vous vécu cette période, pleine d’incertitudes ?
Michael Brugeas : On a surtout manqué de pragmatisme avec des décisions concernant les voyages des enfants prises au dernier moment, sans grande préparation ni consultation.
Il a fallu en appeler à la nouvelle secrétaire d’État à la Jeunesse, Sarah El Hari, pour faire entendre la voix des professionnels, qui se sont organisés dans RésoColo.
Éole Loisirs : ResoColo devrait être membre du Comité de Filière Tourisme
Les voyages découverte sont loin de ressembler aux vieilles colonies de vacances (©Eole Loisirs à Londres)
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TourMaG - Peut-on en dire un mot ?
Michael Brugeas : C’est une association qui regroupe à ce jour une quarantaine d’opérateurs de voyages et de séjours de jeunes mineurs, à la fois hébergeurs et organisateurs de vacances de détente, linguistiques et CSE, en France et à l’étranger.
Avec tous les membres fondateurs, nous avons été à la manœuvre afin d'être reconnus et visibles par l’administration de la Jeunesse.
Paradoxalement, ce n’est pas encore le cas avec le ministère du Tourisme, qui ne voit pas trop comment nous travaillons et associe des entreprises comme la nôtre au voyage scolaire. Et pourtant mes clients sont des comités d’entreprise, pas des écoles. Je suis un tour-opérateur groupes, pas un prestataire de voyages scolaires qui traite avec les professeurs.
C’est d’ailleurs un secteur encore très perturbé car les enseignants ne veulent plus assumer la charge de travail et la responsabilité de ces voyages, littéralement cadenassés par l’Éducation nationale.
TourMaG - Est-ce qu’il y a encore des réticences associées au concept de la colonie de vacances ?
Michael Brugeas : Naturellement, l’image peut paraître vieillotte et décalée par rapport à la réalité de nos programmes. Quand j’emmène 60 jeunes à New-York en voyage découverte, on est loin de la colonie de vacances de Pierre Perret.
Nous sommes soumis aux ouvertures des frontières et des règlements sanitaires et heureusement que nous avons pu nous appuyer sur les Entreprises du Voyage et le Cediv pour accéder aux mesures négociées avec les assureurs et le quai d’Orsay.
J’ai pris la casquette Référent Voyages Jeunes au sein du Cediv pour que notre activité soit identifiée. La prochaine étape serait que ResoColo devienne membre à part entière du Comité de Filière Tourisme.
Michael Brugeas : C’est une association qui regroupe à ce jour une quarantaine d’opérateurs de voyages et de séjours de jeunes mineurs, à la fois hébergeurs et organisateurs de vacances de détente, linguistiques et CSE, en France et à l’étranger.
Avec tous les membres fondateurs, nous avons été à la manœuvre afin d'être reconnus et visibles par l’administration de la Jeunesse.
Paradoxalement, ce n’est pas encore le cas avec le ministère du Tourisme, qui ne voit pas trop comment nous travaillons et associe des entreprises comme la nôtre au voyage scolaire. Et pourtant mes clients sont des comités d’entreprise, pas des écoles. Je suis un tour-opérateur groupes, pas un prestataire de voyages scolaires qui traite avec les professeurs.
C’est d’ailleurs un secteur encore très perturbé car les enseignants ne veulent plus assumer la charge de travail et la responsabilité de ces voyages, littéralement cadenassés par l’Éducation nationale.
TourMaG - Est-ce qu’il y a encore des réticences associées au concept de la colonie de vacances ?
Michael Brugeas : Naturellement, l’image peut paraître vieillotte et décalée par rapport à la réalité de nos programmes. Quand j’emmène 60 jeunes à New-York en voyage découverte, on est loin de la colonie de vacances de Pierre Perret.
Nous sommes soumis aux ouvertures des frontières et des règlements sanitaires et heureusement que nous avons pu nous appuyer sur les Entreprises du Voyage et le Cediv pour accéder aux mesures négociées avec les assureurs et le quai d’Orsay.
J’ai pris la casquette Référent Voyages Jeunes au sein du Cediv pour que notre activité soit identifiée. La prochaine étape serait que ResoColo devienne membre à part entière du Comité de Filière Tourisme.
3 500 journées/enfants en journées évasion avec activité
Des journées récréatives avec visite et ateliers (©Eole Loisirs)
TourMaG - L’arrêt des voyages subventionnés par les CSE entre 2020 et 2021 a-t-il des conséquences sur la reprise ?
Michael Brugeas : Il y a un aspect bénéfique quand certains CSE ont conservé des budgets d’un exercice sur l’autre pour proposer des voyages sympathiques cette année. J’ai en portefeuille quelques départs pour le Japon par exemple.
Mais le revers de la médaille est aussi que beaucoup de budgets ont été dépensés sur l’année civile en distribuant des chèques vacances et en renonçant au lien social que représente le voyage, surtout pour les enfants. Je crains une baisse des initiatives.
Heureusement, il y a un nouveau créneau qui se développe celui des projets courts séjours qui incluent des familles complètes autour de la France en mixant découverte d’une destination et activités sur place.
TourMaG - Pour en revenir aux années de crise, comment avez-vous réussi à garder un socle d’activité ?
Michael Brugeas : Depuis plusieurs années, nous avions lancé des journées d’évasion, des sorties récréatives sur le mercredi, quand il n’y a pas école. Nous les avons réorientés pour les ouvrir à tous les jours de la semaine. Ce qui a permis de traiter 3 500 journées/enfants sur 2021 quand les préfets autorisaient les sorties groupes jusqu’à 50 personnes.
Les parents en ont largement profité pour en faire la garde d’enfant quand ils étaient en télétravail. On a pu multiplier les sorties dans les parcs d’attractions, à Thoiry, en forêt de Rambouillet, dans des fermes pédagogiques ou des accrobranches.
Notre périmètre s’est élargi en dépassant la région parisienne pour proposer les mêmes prestations à Bordeaux et à Toulouse avec des offres culturelles et ludiques plus vastes comme la Halle aux Machines.
Toutes les grandes villes s’ouvrent à nous, maintenant que la mécanique est rodée avec la possibilité de créer des antennes locales car les CSE sont très intéressés.
Michael Brugeas : Il y a un aspect bénéfique quand certains CSE ont conservé des budgets d’un exercice sur l’autre pour proposer des voyages sympathiques cette année. J’ai en portefeuille quelques départs pour le Japon par exemple.
Mais le revers de la médaille est aussi que beaucoup de budgets ont été dépensés sur l’année civile en distribuant des chèques vacances et en renonçant au lien social que représente le voyage, surtout pour les enfants. Je crains une baisse des initiatives.
Heureusement, il y a un nouveau créneau qui se développe celui des projets courts séjours qui incluent des familles complètes autour de la France en mixant découverte d’une destination et activités sur place.
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Michael Brugeas : Depuis plusieurs années, nous avions lancé des journées d’évasion, des sorties récréatives sur le mercredi, quand il n’y a pas école. Nous les avons réorientés pour les ouvrir à tous les jours de la semaine. Ce qui a permis de traiter 3 500 journées/enfants sur 2021 quand les préfets autorisaient les sorties groupes jusqu’à 50 personnes.
Les parents en ont largement profité pour en faire la garde d’enfant quand ils étaient en télétravail. On a pu multiplier les sorties dans les parcs d’attractions, à Thoiry, en forêt de Rambouillet, dans des fermes pédagogiques ou des accrobranches.
Notre périmètre s’est élargi en dépassant la région parisienne pour proposer les mêmes prestations à Bordeaux et à Toulouse avec des offres culturelles et ludiques plus vastes comme la Halle aux Machines.
Toutes les grandes villes s’ouvrent à nous, maintenant que la mécanique est rodée avec la possibilité de créer des antennes locales car les CSE sont très intéressés.
Nous sommes engagés pour devenir une "entreprise à mission" avec un fort engagement durable
TourMaG - Et sur les autres créneaux, avez-vous aussi réorienté les propositions ?
Michael Brugeas : Les mini-séjours famille ont aussi répondu à une nouvelle demande en y apportant une touche supplémentaire. Sur un programme de 3 jours en France, les enfants sont pris en charge par nos équipes d’animation une soirée, ce qui laisse du temps libre pour les parents.
Nous avons eu l’opportunité de conclure un partenariat avec Bayard Presse qui en fait la promotion dans ses publications Jeunesse.
TourMaG - Est-ce que la crise vous a fait prendre conscience d’une nécessité de fonctionner autrement ?
Michael Brugeas : Éole Loisirs est une société coopérative et nous sommes déjà sensibilité à la dimension sociale, au partage des résultats. Quand l’ex-député Olivia Grégoire a lancé sa plateforme Impact, j’ai été pas mal interpellé sur le fait que nous avons bénéficié d’aides importantes et qu’il fallait sans doute se montrer encore plus exemplaire.
Impact a pour vocation d’aider les entreprises de toutes tailles à fournir leurs données ESG (Environnementales, Sociales, Gouvernance) pour leur permettre de calculer leur impact carbone (4 000 tonnes CO2 en ce qui nous concerne) et leur impact social.
A partir de là, nous avons assumé les conséquences d’un plus fort engagement RSE, d’abord en cherchant des solutions pour réduire et compenser nos émissions carbone et décrocher l’agrément Esus, entreprise solidaire et d’utilité sociale.
Nous avons décroché l’agrément en novembre dernier et nous sommes en chemin pour devenir une « entreprise à mission ». Je prends un exemple, nous gardons sur nos voyages, quand il y a des « invendus » quelques places pour le Secours Populaire et favoriser, à notre manière, la mixité sociale.
Michael Brugeas : Les mini-séjours famille ont aussi répondu à une nouvelle demande en y apportant une touche supplémentaire. Sur un programme de 3 jours en France, les enfants sont pris en charge par nos équipes d’animation une soirée, ce qui laisse du temps libre pour les parents.
Nous avons eu l’opportunité de conclure un partenariat avec Bayard Presse qui en fait la promotion dans ses publications Jeunesse.
TourMaG - Est-ce que la crise vous a fait prendre conscience d’une nécessité de fonctionner autrement ?
Michael Brugeas : Éole Loisirs est une société coopérative et nous sommes déjà sensibilité à la dimension sociale, au partage des résultats. Quand l’ex-député Olivia Grégoire a lancé sa plateforme Impact, j’ai été pas mal interpellé sur le fait que nous avons bénéficié d’aides importantes et qu’il fallait sans doute se montrer encore plus exemplaire.
Impact a pour vocation d’aider les entreprises de toutes tailles à fournir leurs données ESG (Environnementales, Sociales, Gouvernance) pour leur permettre de calculer leur impact carbone (4 000 tonnes CO2 en ce qui nous concerne) et leur impact social.
A partir de là, nous avons assumé les conséquences d’un plus fort engagement RSE, d’abord en cherchant des solutions pour réduire et compenser nos émissions carbone et décrocher l’agrément Esus, entreprise solidaire et d’utilité sociale.
Nous avons décroché l’agrément en novembre dernier et nous sommes en chemin pour devenir une « entreprise à mission ». Je prends un exemple, nous gardons sur nos voyages, quand il y a des « invendus » quelques places pour le Secours Populaire et favoriser, à notre manière, la mixité sociale.
L'écologie ne doit pas être radicale, on peut continuer de voyager en avion
TourMaG - J’ai cru comprendre que cet engagement est aussi mené au sein du CJD dont vous faites partie ?
Michael Brugeas : Je suis membre effectivement du bureau francilien du Centre des Jeunes Dirigeants, et futur co-president de la section Paris cette année, avec pour objectif de réfléchir aux engagements d’impact carbone dans les entreprises du voyage.
Nous avons lancé une première initiative avec d’autres confrères, dont Alexandre Zurcher, fondateur de Vintage Rides, pour mettre en place des calculateurs d’émission, initier des actions de réduction en choisissant les bons fournisseurs et compenser ce qui ne peut pas être éliminé à travers des projets de captation soutenus par EcoAct.
TourMaG - Est-ce que vous avez développé un sentiment de culpabilité environnementale ?
Michael Brugeas : Je voudrais surtout partager l’idée que l’écologie ne doit pas être radicale et que l’on peut continuer de voyager en avion (3% des émissions mondiales) sans se sentir coupable. Les voyages lointains sont un moyen de partager des cultures dont il serait dommage de se priver.
Mais on peut les faire autrement, éviter les courts séjours longue distance, réfléchir aux extensions si elles ne sont pas nécessaires.
J’ai refusé de répondre à un appel d’offre d’une mairie qui voulait subventionner un voyage sur la côte Ouest des États-Unis avec une escapade de trois jours à Hawaï. C’est déraisonnable. En revanche, les voyages à motos de Vintage Rides doivent encore pouvoir se faire. A nous de travailler ensemble, entre entreprises de même taille et de même philosophie sans dogmatisme.
TourMaG - Ces propositions nouvelles rencontrent-elles un écho chez vos clients ?
Michael Brugeas : Progressivement oui, même si les volumes sont assez modestes. En association avec Double Sens, membre d’ATR, nous avons monté un voyage en immersion au Cambodge en 2019 qui a touché 30 jeunes. A côté, un voyage dans les parcs naturels américains en attire quatre fois plus, mais c’est un début et le voyage au Cambodge a été repris par un gros CSE.
TourMaG - Somme toute, le bilan est presque positif ?
Michael Brugeas : Ma plus grande satisfaction est d’avoir sauvé tous les emplois, grâce aux aides il faut le reconnaître. Maintenant, je réfléchis en termes de développement en utilisant le PGE pour investir dans l’humain et en cherchant à être audacieux.
Michael Brugeas : Je suis membre effectivement du bureau francilien du Centre des Jeunes Dirigeants, et futur co-president de la section Paris cette année, avec pour objectif de réfléchir aux engagements d’impact carbone dans les entreprises du voyage.
Nous avons lancé une première initiative avec d’autres confrères, dont Alexandre Zurcher, fondateur de Vintage Rides, pour mettre en place des calculateurs d’émission, initier des actions de réduction en choisissant les bons fournisseurs et compenser ce qui ne peut pas être éliminé à travers des projets de captation soutenus par EcoAct.
TourMaG - Est-ce que vous avez développé un sentiment de culpabilité environnementale ?
Michael Brugeas : Je voudrais surtout partager l’idée que l’écologie ne doit pas être radicale et que l’on peut continuer de voyager en avion (3% des émissions mondiales) sans se sentir coupable. Les voyages lointains sont un moyen de partager des cultures dont il serait dommage de se priver.
Mais on peut les faire autrement, éviter les courts séjours longue distance, réfléchir aux extensions si elles ne sont pas nécessaires.
J’ai refusé de répondre à un appel d’offre d’une mairie qui voulait subventionner un voyage sur la côte Ouest des États-Unis avec une escapade de trois jours à Hawaï. C’est déraisonnable. En revanche, les voyages à motos de Vintage Rides doivent encore pouvoir se faire. A nous de travailler ensemble, entre entreprises de même taille et de même philosophie sans dogmatisme.
TourMaG - Ces propositions nouvelles rencontrent-elles un écho chez vos clients ?
Michael Brugeas : Progressivement oui, même si les volumes sont assez modestes. En association avec Double Sens, membre d’ATR, nous avons monté un voyage en immersion au Cambodge en 2019 qui a touché 30 jeunes. A côté, un voyage dans les parcs naturels américains en attire quatre fois plus, mais c’est un début et le voyage au Cambodge a été repris par un gros CSE.
TourMaG - Somme toute, le bilan est presque positif ?
Michael Brugeas : Ma plus grande satisfaction est d’avoir sauvé tous les emplois, grâce aux aides il faut le reconnaître. Maintenant, je réfléchis en termes de développement en utilisant le PGE pour investir dans l’humain et en cherchant à être audacieux.
Avec 2H Ailleurs, c'était l'idée un peu délire de lancer le voyage immobile à domicile
2H Ailleurs, l'association d'un traiteur, une société événementielle et un tour-opérateur (©Eole Loisirs)
TourMaG - Peut-on revenir un instant sur une initiative prise en plein confinement, 2H Ailleurs ?
Michael Brugeas : C’était un petit délire entre trois jeunes entrepreneurs, la dirigeante d’un traiteur, celle d’une entreprise d’événementielle et moi. L’idée de 2 Heures Ailleurs est celle d’un voyage immobile, en recréant au domicile d’un client, l’ambiance d’un voyage exotique.
L’idée a séduit le directeur de l’office du tourisme de Thaïlande et nous sommes partis ensemble pour construire une proposition autour d’un buffet, de massages à domicile et d’un film sur la Thaïlande. Il aurait fallu avoir une vraie force commerciale pour développer le concept, qui est aujourd’hui sur une étagère car je n’ai pas renoncé à y revenir.
Nous avons quand même eu 70 clients qui ont pris la prestation. Elle pourrait séduire des tour-opérateurs pour vendre un voyage avant même qu’il se déroule.
Même si le succès n’a pas été total, c’était symptomatique de notre volonté commune de ne pas rester à rien faire quand l’événementiel, la restauration et le voyage étaient tous au point mort.
Michael Brugeas : C’était un petit délire entre trois jeunes entrepreneurs, la dirigeante d’un traiteur, celle d’une entreprise d’événementielle et moi. L’idée de 2 Heures Ailleurs est celle d’un voyage immobile, en recréant au domicile d’un client, l’ambiance d’un voyage exotique.
L’idée a séduit le directeur de l’office du tourisme de Thaïlande et nous sommes partis ensemble pour construire une proposition autour d’un buffet, de massages à domicile et d’un film sur la Thaïlande. Il aurait fallu avoir une vraie force commerciale pour développer le concept, qui est aujourd’hui sur une étagère car je n’ai pas renoncé à y revenir.
Nous avons quand même eu 70 clients qui ont pris la prestation. Elle pourrait séduire des tour-opérateurs pour vendre un voyage avant même qu’il se déroule.
Même si le succès n’a pas été total, c’était symptomatique de notre volonté commune de ne pas rester à rien faire quand l’événementiel, la restauration et le voyage étaient tous au point mort.
Retrouvez tous nos articles de notre série spéciale : Rebondir après la crise