France écotours, le TO durable, part à la conquête des réseaux de distribution - Crédit photo : France Ecotours
La petite équipe du tour-opérateur spécialisé dans le tourisme durable se prépare à un double défi en cette fin du mois de février, l'un sportif et l'autre professionnel, même si les deux sont liés.
Yasmine Haun, dirigeante-fondatrice de France écotours de détailler : "nous allons être présents lors du salon ITB de Berlin, du 6 au 10 mars 2019, qu'il est possible de comparer avec Top Resa en France, mais dans des proportions nettement plus importantes."
L'événement comptabilise plus de 10 000 exposants, quand son pendant français affiche 500 stands pour 1 600 marques, répartis sur l'équivalent d'une dizaine de terrains de foot.
"En moyenne nous réalisons plus de 25 kilomètres par jour, il y a toute une préparation à prévoir", lâche d'un ton badin la responsable.
Il est sûr que pour émerger dans l'industrie et encore plus avec des séjours qui ont une valeur sociale, ce n'est pas nécessairement chose facile, même si les mentalités changent.
Les enjeux sont importants pour le petit tour-opérateur allemand : "nous y allons pour rencontrer des partenaires, conclure des affaires mais surtout se faire un nom et prendre les tendances."
Outre-Rhin, le tourisme durable n'est pas une mode, mais est bien entré dans les mœurs et la culture. Pour preuve, un hall entier est dédié à l'ensemble des acteurs de la thématique sur l'ITB.
Yasmine Haun, dirigeante-fondatrice de France écotours de détailler : "nous allons être présents lors du salon ITB de Berlin, du 6 au 10 mars 2019, qu'il est possible de comparer avec Top Resa en France, mais dans des proportions nettement plus importantes."
L'événement comptabilise plus de 10 000 exposants, quand son pendant français affiche 500 stands pour 1 600 marques, répartis sur l'équivalent d'une dizaine de terrains de foot.
"En moyenne nous réalisons plus de 25 kilomètres par jour, il y a toute une préparation à prévoir", lâche d'un ton badin la responsable.
Il est sûr que pour émerger dans l'industrie et encore plus avec des séjours qui ont une valeur sociale, ce n'est pas nécessairement chose facile, même si les mentalités changent.
Les enjeux sont importants pour le petit tour-opérateur allemand : "nous y allons pour rencontrer des partenaires, conclure des affaires mais surtout se faire un nom et prendre les tendances."
Outre-Rhin, le tourisme durable n'est pas une mode, mais est bien entré dans les mœurs et la culture. Pour preuve, un hall entier est dédié à l'ensemble des acteurs de la thématique sur l'ITB.
ATR ? Ils ne tiennent pas la route
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Sans doute que France écotours ne vous dit rien, mais le nom de l'entreprise avait fait le buzz dans l'industrie avec sa gamme de séjours orientée autour du veganisme.
L'écho a été intéressant après quelques mois d'exploitation, en touchant une clientèle européenne, mais surtout relativement jeune.
Le plus compliqué avec cette gamme a été de trouver des partenaires à hauteur de l'exigence de France écotours. "Nous avons activé notre réseau pour trouver les bons acteurs, mais surtout ceux fiables."
Le spécialiste a développé plus de 120 séjours sur des thématiques fortes comme le vin bio, par exemple, qui est la nouveauté 2019, l'objectif étant de "sortir des randonnées pépères. Le marché et la clientèle évoluent, nous allons travailler des thématiques fortes."
Il faut dire que le tour-opérateur basé en Allemagne est plutôt à la pointe sur la question du tourisme durable, en ayant la certification TourCert.
Yasmine Haun développe : "il y a derrière une démarche de progrès, en mettant en œuvre la responsabilité sociétale de l'entreprise sur le long terme. Il y a un véritable suivi de la structure, c'est très éloigné de ce que fait ATR en France, ils ne tiennent pas la route."
L'écho a été intéressant après quelques mois d'exploitation, en touchant une clientèle européenne, mais surtout relativement jeune.
Le plus compliqué avec cette gamme a été de trouver des partenaires à hauteur de l'exigence de France écotours. "Nous avons activé notre réseau pour trouver les bons acteurs, mais surtout ceux fiables."
Le spécialiste a développé plus de 120 séjours sur des thématiques fortes comme le vin bio, par exemple, qui est la nouveauté 2019, l'objectif étant de "sortir des randonnées pépères. Le marché et la clientèle évoluent, nous allons travailler des thématiques fortes."
Il faut dire que le tour-opérateur basé en Allemagne est plutôt à la pointe sur la question du tourisme durable, en ayant la certification TourCert.
Yasmine Haun développe : "il y a derrière une démarche de progrès, en mettant en œuvre la responsabilité sociétale de l'entreprise sur le long terme. Il y a un véritable suivi de la structure, c'est très éloigné de ce que fait ATR en France, ils ne tiennent pas la route."
Le tourisme durable en soutien à l'économie rurale
"Il y a un véritable suivi de la structure, c'est très éloigné de ce que fait ATR en France", selon Yasmine Haun - Crédit photo : France écotours
Pour répondre aux attentes de la communauté du tourisme durable, le petit TO fait la promotion active de la mobilité douce.
Il est l'un des arguments de poids du tourisme durable, celui de maintenir un tissu économique local, notamment agricole.
Grâce à son travail, en partie sur les hébergements alternatifs,"nous permettons de maintenir la filière, car certaines exploitations sont en grande difficulté.
Par exemple, nous travaillons actuellement sur un séjour axé sur la thématique de la transhumance. Cela permettra de sauvegarder ce métier en France, il y a tant à faire dans l'Hexagone."
D'ailleurs, pour évangéliser et répondre aux besoins de la clientèle francophone, France écotours cherche des relais en France.
"Nous aimerions signer avec des réseaux. Nous ne partons pas en terre inconnue, la population est déjà sensibilisée", ajoute Yasmine Haun.
Il suffit de saisir l'opportunité. Dans le même temps, la petite équipe a créé une plateforme pour recenser les éco-hébergements (myecostay.eu), dont elle va essayer de multiplier l'offre pour atteindre 200 références dans toute l'Europe.
Et Yasmine Haun de conclure : "les voyageurs doivent réfléchir maintenant à ce qu'ils font pendant leurs vacances."
Il est l'un des arguments de poids du tourisme durable, celui de maintenir un tissu économique local, notamment agricole.
Grâce à son travail, en partie sur les hébergements alternatifs,"nous permettons de maintenir la filière, car certaines exploitations sont en grande difficulté.
Par exemple, nous travaillons actuellement sur un séjour axé sur la thématique de la transhumance. Cela permettra de sauvegarder ce métier en France, il y a tant à faire dans l'Hexagone."
D'ailleurs, pour évangéliser et répondre aux besoins de la clientèle francophone, France écotours cherche des relais en France.
"Nous aimerions signer avec des réseaux. Nous ne partons pas en terre inconnue, la population est déjà sensibilisée", ajoute Yasmine Haun.
Il suffit de saisir l'opportunité. Dans le même temps, la petite équipe a créé une plateforme pour recenser les éco-hébergements (myecostay.eu), dont elle va essayer de multiplier l'offre pour atteindre 200 références dans toute l'Europe.
Et Yasmine Haun de conclure : "les voyageurs doivent réfléchir maintenant à ce qu'ils font pendant leurs vacances."