L'association A.R.B.R.E.S est l'une des 5 lauréates retenue par le fonds Omnis - DR : Georges Feterman_ A.R.B.R.E.S
Historiquement, les Villages Clubs du Soleil s’intègrent dans une histoire du tourisme social. C’est donc naturellement que l’association à l’origine de l’entreprise et principal actionnaire a créé un fonds de dotation, Omnis, chargé de récompenser le tourisme durable et responsable.
Né en 2021, il vient structurer les actions de mécénat et les partenariats de l’association. Il commence son activité en septembre 2022 et développe une vision et un fil rouge : comment imaginer le tourisme de demain ?
Un tourisme plus durable, plus inclusif, plus solidaire, autour de 3 axes d’action : la valorisation du patrimoine, la cohésion sociale et les enjeux environnementaux.
Lire aussi : Les Villages Clubs du Soleil lancent un fonds pour soutenir le tourisme responsable
C’est ce dernier point qui a servi de gouvernail pour cette première année d’existence.
Lancée en janvier, la session « ensemble, artisans du tourisme autrement » s’est clos en mars 2023. Après une pré-sélection par des comités en interne et une décision finale tout début juin dernier, le fonds Omnis a retenu 5 lauréats.
Né en 2021, il vient structurer les actions de mécénat et les partenariats de l’association. Il commence son activité en septembre 2022 et développe une vision et un fil rouge : comment imaginer le tourisme de demain ?
Un tourisme plus durable, plus inclusif, plus solidaire, autour de 3 axes d’action : la valorisation du patrimoine, la cohésion sociale et les enjeux environnementaux.
Lire aussi : Les Villages Clubs du Soleil lancent un fonds pour soutenir le tourisme responsable
C’est ce dernier point qui a servi de gouvernail pour cette première année d’existence.
Lancée en janvier, la session « ensemble, artisans du tourisme autrement » s’est clos en mars 2023. Après une pré-sélection par des comités en interne et une décision finale tout début juin dernier, le fonds Omnis a retenu 5 lauréats.
Qui sont les 5 lauréats du fonds Omnis 2023 ?
Avec des dotations allant de 5 000 € à 13 000 €, les lauréats sont :
- Women For Sea
- Les Hôtels Solidaires
- A.R.B.R.E.S
- Les voiles s’en mêlent
- Au fil de l’Eau
Villages Clubs du Soleil : une cinquantaine de projets reçus
« À travers leurs projets respectifs, ils ont su se démarquer par leur vision durable, responsable, inclusive et solidaire du tourisme et des loisirs, leur approche créative et innovante, leur fort ancrage territorial et la vitalité des actions proposées. » indique un communiqué.
Une grille d’évaluation pour faciliter le choix et des critères bien précis.
Le premier d’entre eux : le candidat devait être « à but non lucratif », et exercer dans les champs du tourisme et du loisir.
Si le projet candidat devait répondre à la thématique, il pouvait le faire sous toutes les formes possibles : développer de nouvelles pratiques, ou porter sur la sensibilisation, la protection…
« On a reçu une cinquantaine de projets, explique Léa Houtteville, Chargée du Mécénat et du fonds de dotation. On ne s’y attendait pas, car on est encore nouveau dans le paysage, mais on s’est appuyé sur des plateformes très suivies qui ont été d’excellents relais ».
Des projets diversifiés donc, de toute la France, le plus souvent émanant d’associations et faisant la promotion d’une pratique du tourisme innovante et respectueuse des écosystèmes (naturel, culturel...).
« On a eu notamment un projet coup de cœur unanime se souvient-elle, mais tous nous ont interpellés. C’était très intéressant de voir la variété des projets, les innovations, la créativité et la vraie volonté de faire autrement ».
Une grille d’évaluation pour faciliter le choix et des critères bien précis.
Le premier d’entre eux : le candidat devait être « à but non lucratif », et exercer dans les champs du tourisme et du loisir.
Si le projet candidat devait répondre à la thématique, il pouvait le faire sous toutes les formes possibles : développer de nouvelles pratiques, ou porter sur la sensibilisation, la protection…
« On a reçu une cinquantaine de projets, explique Léa Houtteville, Chargée du Mécénat et du fonds de dotation. On ne s’y attendait pas, car on est encore nouveau dans le paysage, mais on s’est appuyé sur des plateformes très suivies qui ont été d’excellents relais ».
Des projets diversifiés donc, de toute la France, le plus souvent émanant d’associations et faisant la promotion d’une pratique du tourisme innovante et respectueuse des écosystèmes (naturel, culturel...).
« On a eu notamment un projet coup de cœur unanime se souvient-elle, mais tous nous ont interpellés. C’était très intéressant de voir la variété des projets, les innovations, la créativité et la vraie volonté de faire autrement ».
Intégrer la vie économique du territoire
Outre l’aspect engagé du projet, le critère économique était primordial.
Le projet devait avant tout être viable et pérenne. « L’idée, c'est quand même de financer un projet qui va perdurer » ajoute Léa Houtteville.
Pour les y aider, Omnis compte effectuer un suivi des actions et, pour ceux qui n’y ont pas accès par eux-mêmes, faire une mesure d’impact du projet.
Pour Léa Houtteville, le suivi est un des principaux enjeux pour le fonds de dotation : « nous allons les accompagner, et être regardant sur l’usage du fonds dont ils bénéficient, peut-être par des visites de terrain, c’est à voir ».
L’ancrage local était aussi un critère de poids. « Le fait d’avoir des partenaires très forts en local prouve qu’ils prennent part à un écosystème, que le projet aura un impact positif sur le territoire » indique-t-elle.
S’ils étaient ancrés sur tout le pays, la majorité des candidats étaient concentrés en Ile-de-France, Loire-Atlantique et sur la côte Atlantique.
Assez peu dans le Sud-Est, et en montagne, pourtant hautement touristiques et particulièrement impactés par les enjeux environnementaux. « Dans la région PACA, on a encore du travail à faire pour sensibiliser les consciences », regrette la chargée de mécénat.
Le projet devait avant tout être viable et pérenne. « L’idée, c'est quand même de financer un projet qui va perdurer » ajoute Léa Houtteville.
Pour les y aider, Omnis compte effectuer un suivi des actions et, pour ceux qui n’y ont pas accès par eux-mêmes, faire une mesure d’impact du projet.
Pour Léa Houtteville, le suivi est un des principaux enjeux pour le fonds de dotation : « nous allons les accompagner, et être regardant sur l’usage du fonds dont ils bénéficient, peut-être par des visites de terrain, c’est à voir ».
L’ancrage local était aussi un critère de poids. « Le fait d’avoir des partenaires très forts en local prouve qu’ils prennent part à un écosystème, que le projet aura un impact positif sur le territoire » indique-t-elle.
S’ils étaient ancrés sur tout le pays, la majorité des candidats étaient concentrés en Ile-de-France, Loire-Atlantique et sur la côte Atlantique.
Assez peu dans le Sud-Est, et en montagne, pourtant hautement touristiques et particulièrement impactés par les enjeux environnementaux. « Dans la région PACA, on a encore du travail à faire pour sensibiliser les consciences », regrette la chargée de mécénat.
Mécénat : « les PME ont un vrai rôle à jouer »
Cette année, c’est l’association Village Clubs du Soleil qui a majoritairement abondé le fonds de dotation, à hauteur de 50 000 €.
Mais à l’avenir, Omnis compte passer par un travail de mécénat, pour intégrer un plus grand volume de dons et financer plus de projets.
Et contrairement à ce qu’on pense souvent, les plus grands donateurs ne sont pas les grands groupes, mais la masse des PME.
Selon Léa Houtteville, « proportionnellement, les entreprises les plus généreuses sont les PME Elles ont un vrai rôle à jouer. C’est un enjeu pour nous, car elles peuvent avoir un vrai poids, et c’est un enjeu pour elle, dans le cadre de leur politique RSE ».
Car c’est désormais une obligation pour beaucoup d’entreprise : mettre en place une ambition forte en matière de RSE.
L’autre intérêt qu’y voit la chargée de mécénat, c’est l’ancrage territorial des PME, qui peuvent, par leur engagement auprès du fonds de dotation, proposer à des associations locales de candidater, sans pour autant « flécher directement des bénéficiaires ».
Il ne faut pas oublier non plus que les mécènes ne sont pas toujours des entreprises, mais qu’on peut devenir mécènes en tant que personne et mettre du sens dans son investissement.
Mais à l’avenir, Omnis compte passer par un travail de mécénat, pour intégrer un plus grand volume de dons et financer plus de projets.
Et contrairement à ce qu’on pense souvent, les plus grands donateurs ne sont pas les grands groupes, mais la masse des PME.
Selon Léa Houtteville, « proportionnellement, les entreprises les plus généreuses sont les PME Elles ont un vrai rôle à jouer. C’est un enjeu pour nous, car elles peuvent avoir un vrai poids, et c’est un enjeu pour elle, dans le cadre de leur politique RSE ».
Car c’est désormais une obligation pour beaucoup d’entreprise : mettre en place une ambition forte en matière de RSE.
L’autre intérêt qu’y voit la chargée de mécénat, c’est l’ancrage territorial des PME, qui peuvent, par leur engagement auprès du fonds de dotation, proposer à des associations locales de candidater, sans pour autant « flécher directement des bénéficiaires ».
Il ne faut pas oublier non plus que les mécènes ne sont pas toujours des entreprises, mais qu’on peut devenir mécènes en tant que personne et mettre du sens dans son investissement.
La prise en compte du handicap
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Le chiffre de 50 000 € est amené à évoluer en fonction du poids du mécénat. Mais il n’est pas le seul élément qui va bouger.
Cette première session état un peu l’année test.
« On va sans doute réajuster, indique Léa Houtteville, mais les lignes directrices sont posées : il faudra rester sur nos trois axes forts pour les appels à projets à venir ».
Les critères pourraient cependant être affinés : « parmi ceux qui n’ont pas été retenus, beaucoup s’intéressaient au handicap. Ça n’était pas la thématique retenue cette année mais clairement, il y a quelque chose à faire dans ce domaine ».
Une bonne nouvelle : la demande semble aller vers une envie de prendre enfin en compte le handicap dans le tourisme.
Et un constat : à défaut d'être des baromètres de l'évolution du tourisme, les fonds de dotations sont clairement le thermomètre d'un besoin.
Cette première session état un peu l’année test.
« On va sans doute réajuster, indique Léa Houtteville, mais les lignes directrices sont posées : il faudra rester sur nos trois axes forts pour les appels à projets à venir ».
Les critères pourraient cependant être affinés : « parmi ceux qui n’ont pas été retenus, beaucoup s’intéressaient au handicap. Ça n’était pas la thématique retenue cette année mais clairement, il y a quelque chose à faire dans ce domaine ».
Une bonne nouvelle : la demande semble aller vers une envie de prendre enfin en compte le handicap dans le tourisme.
Et un constat : à défaut d'être des baromètres de l'évolution du tourisme, les fonds de dotations sont clairement le thermomètre d'un besoin.
Publié par Juliette Pic
Journaliste - rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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