Jean-Maurice Ravon, le patron de TMR - Photo H. Tusseau
C’est un pari osé. Un de ceux dont Jean-Maurice Revon, l’organisateur du tour du monde en Concorde et de la croisière d’adieu du paquebot France, s’est fait une spécialité.
Aujourd’hui, le patron de TMR veut redonner un peu de son lustre à la « croisière à la française », pourtant tombée en désuétude il y a près de 20 ans avec l’arrêt de la compagnie Paquet.
Cette filiale française de l’italien Costa -qui n’existait plus que comme marque- vient d’être relancée avec le départ d’une croisière inaugurale d’un bateau à ses couleurs, le « Costa Allegra » (400 cabines) le 7 mai dernier.
« Nous allons proposer 10 croisières à partir de Marseille avec un dernier départ le 1er novembre » explique Jean-Maurice Ravon qui prend en charge le risque financier de l’opération et qui met en œuvre la commercialisation du projet.
Aujourd’hui, le patron de TMR veut redonner un peu de son lustre à la « croisière à la française », pourtant tombée en désuétude il y a près de 20 ans avec l’arrêt de la compagnie Paquet.
Cette filiale française de l’italien Costa -qui n’existait plus que comme marque- vient d’être relancée avec le départ d’une croisière inaugurale d’un bateau à ses couleurs, le « Costa Allegra » (400 cabines) le 7 mai dernier.
« Nous allons proposer 10 croisières à partir de Marseille avec un dernier départ le 1er novembre » explique Jean-Maurice Ravon qui prend en charge le risque financier de l’opération et qui met en œuvre la commercialisation du projet.
Une dizaine millier de passagers cette année
Comparé à une croisière « traditionnelle », les prix catalogue affichés par TMR son en moyenne supérieurs de 20%.
« Faire du Paquet, c’est offrir une croisière francophone, à taille humaine avec un contenu gastronomique et culturel ».
Un positionnement haut de gamme, mais pas sur les segment de luxe. Reste à savoir si cette relance à son public.
Première difficulté, la notoriété spontanée le Paquet est seulement de 25% en assisté, contre 83 % pour une compagnie comme Costa (source : Costa France). Ensuite, « remplir un bateau uniquement avec des français n’est pas facile, vu l’état du marché » reconnaît volontiers le patron de TMR qui vise un objectif –assez modeste-d’une dizaine millier de passagers cette année.
« Faire du Paquet, c’est offrir une croisière francophone, à taille humaine avec un contenu gastronomique et culturel ».
Un positionnement haut de gamme, mais pas sur les segment de luxe. Reste à savoir si cette relance à son public.
Première difficulté, la notoriété spontanée le Paquet est seulement de 25% en assisté, contre 83 % pour une compagnie comme Costa (source : Costa France). Ensuite, « remplir un bateau uniquement avec des français n’est pas facile, vu l’état du marché » reconnaît volontiers le patron de TMR qui vise un objectif –assez modeste-d’une dizaine millier de passagers cette année.
TMR va assurer ses ventes par correspondance
Pour y parvenir, TMR compte sur le lifting du Costa Allegra (600 000 euros) mise en service en 1992 et surtout sur les thématiques musicales qui animent son programme (Opéra en mer, Fête de la Musique, Piaf et la chanson française, Duke Ellington en mer, Années 60, Vive l’opérette, Danse latines et terres saintes).
« Pour recréer l’esprit Paquet, nous avons aussi embauché des anciens du Mermoz, le fleuron de la compagnie Paquet. Le chef, Jean Abauzit avait fait la renommée de sa table pendant 24 ans ! Il sera associé à un autre chef français, Denis Soriano ».
TMR va assurer ses ventes par correspondance sans faire appel aux agences de voyages. « Nous disposons d’un fichier de 200 000 adresses que nous utilisons pour nos campagnes de marketing direct. Nous gérons nous-même les retours ce qui nous permet de réagir très vite sur les produits et de les adapter », prévient Jean-Maurice Ravon.
« Pour recréer l’esprit Paquet, nous avons aussi embauché des anciens du Mermoz, le fleuron de la compagnie Paquet. Le chef, Jean Abauzit avait fait la renommée de sa table pendant 24 ans ! Il sera associé à un autre chef français, Denis Soriano ».
TMR va assurer ses ventes par correspondance sans faire appel aux agences de voyages. « Nous disposons d’un fichier de 200 000 adresses que nous utilisons pour nos campagnes de marketing direct. Nous gérons nous-même les retours ce qui nous permet de réagir très vite sur les produits et de les adapter », prévient Jean-Maurice Ravon.
Geneviève de Fontenay marraine de la compagnie
TMR consacre 70 % de son budget à l’affrètement, 20% au marketing et 5 % aux cachets des artistes qu’il embauche.
Quelle est sa cible ? Pas de langue de bois, « on ne se cache pas derrière le petit doigt. Nous avons des personnes âgées de 60 à 80 ans, je n’ai pas honte de le dire, d’autant que l’ambiance à bord est souvent très enjouée » annonce Jean-Maurice Revon qui a fait appel à Geneviève de Fontenay pour être la marraine de la « nouvelle compagnie ».
Les quatre croisière de printemps sont vendues, pour l’automne, c’est encore très calme constate M.Revon.
Quelle est sa cible ? Pas de langue de bois, « on ne se cache pas derrière le petit doigt. Nous avons des personnes âgées de 60 à 80 ans, je n’ai pas honte de le dire, d’autant que l’ambiance à bord est souvent très enjouée » annonce Jean-Maurice Revon qui a fait appel à Geneviève de Fontenay pour être la marraine de la « nouvelle compagnie ».
Les quatre croisière de printemps sont vendues, pour l’automne, c’est encore très calme constate M.Revon.