Ph. Sala, (centre) entouré de Sylvain AMMAR (New Axis) et Ruppert SCHMID (Véolia Transports) : « Dans l'affaire d'Eurociel, nous avons trouvé une solution pour tous les clients et les agences de voyages qui ont vendu des billets seront commissionnées
TourMaG.com - Pourquoi avoir décidé d'attaquer le SNAV en justice ?
Philippe Sala : « Parce que ce syndicat raconte des mensonges à mon égard et à celui de mon entreprise et que tout ceci me porte tort. La présidente du SNAV Languedoc-Roussillon a envoyé un communiqué à tout le monde dans lequel elle souligne mon manque de professionnalisme.
Et elle argumente en rappelant deux de mes initiatives qui ont effectivement tourné court par le passé, mais ce n'était pas de mon fait. Et d'ailleurs à chaque fois, mes collaborateurs ont trouvé des solutions et personne n'a été lésé.
Dans l'affaire d'Eurociel, nous avons trouvé une solution pour tous les clients et les agences de voyages qui ont vendu des billets seront commissionnées à 7% comme convenu. Cela concerne une soixantaine d'agences. »
T.M.com - Ne pensez-vous pas que le fait de ne pas être adhérent du SNAV ait pu avoir une importance dans cette affaire ?
Philippe Sala : « Je n'ai pas besoin du SNAV pour exister et prospérer. Ce qui est sûr c'est que ma réussite en gêne quelques-uns à Montpellier. Moi, je prends des initiatives, je me démène. Ce qui n'est pas le cas de tous les membres du Snav local.
Ils sont tous jaloux de ma réussite. Euromer c'est une agence qui compte une centaine de collaborateurs. Nous venons de nous installer dans un immeuble de quatre étages. La quinzaine de personnes que j'ai recruté pour Eurociel, je les garde et je vais encore en recruter d'autres... »
T.M.com - Le SNAV national a prévenu la Préfecture de l'Hérault car il s'interrogeait sur les garanties financières de l'opération Eurociel. Le fait que vous ayez jeté l'éponge ne montre-t-il pas qu'il avait raison de s'inquiéter ?
Philippe Sala : « Le SNAV ferait mieux de s'inquiéter à propos des agences qui travaillent sans licence. C'est vrai que le dossier Eurociel a été mal ficelé par Véolia, le gestionnaire de l'aéroport de Nîmes.
Il y a eu des changements à la tête de l'aéroport et le directeur avec lequel j'avais monté l'affaire a été muté en cours de route. Mais l'affaire était viable. Bien sûr, elle ne pouvait démarrer qu'avec un accompagnement financier des autorités locales.
Mais les 500 000 euros escomptés, ce n'était que pour la première année. Après, Eurociel se serait débrouillé tout seul. Je ne suis pas un chef d'entreprise qui compte sur l'argent public pour s'en sortir. »
T.M.com - Combien avez-vous perdu avec Eurociel ?
Philippe Sala : « Environ 250 000 euros auxquels il faut ajouter les quelques milliers d'euros de commission que nous allons verser aux agences. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot.
Je crois au projet et je reviendrai, pas cette année mais peut-être l'année prochaine avec une nouvelle offre. Vous savez, les aéroports se battent pour qu'on leur apporte du trafic. A Nîmes ou ailleurs, je reviendrai, et ce n'est pas le SNAV qui m'arrêtera. »
Philippe Sala : « Parce que ce syndicat raconte des mensonges à mon égard et à celui de mon entreprise et que tout ceci me porte tort. La présidente du SNAV Languedoc-Roussillon a envoyé un communiqué à tout le monde dans lequel elle souligne mon manque de professionnalisme.
Et elle argumente en rappelant deux de mes initiatives qui ont effectivement tourné court par le passé, mais ce n'était pas de mon fait. Et d'ailleurs à chaque fois, mes collaborateurs ont trouvé des solutions et personne n'a été lésé.
Dans l'affaire d'Eurociel, nous avons trouvé une solution pour tous les clients et les agences de voyages qui ont vendu des billets seront commissionnées à 7% comme convenu. Cela concerne une soixantaine d'agences. »
T.M.com - Ne pensez-vous pas que le fait de ne pas être adhérent du SNAV ait pu avoir une importance dans cette affaire ?
Philippe Sala : « Je n'ai pas besoin du SNAV pour exister et prospérer. Ce qui est sûr c'est que ma réussite en gêne quelques-uns à Montpellier. Moi, je prends des initiatives, je me démène. Ce qui n'est pas le cas de tous les membres du Snav local.
Ils sont tous jaloux de ma réussite. Euromer c'est une agence qui compte une centaine de collaborateurs. Nous venons de nous installer dans un immeuble de quatre étages. La quinzaine de personnes que j'ai recruté pour Eurociel, je les garde et je vais encore en recruter d'autres... »
T.M.com - Le SNAV national a prévenu la Préfecture de l'Hérault car il s'interrogeait sur les garanties financières de l'opération Eurociel. Le fait que vous ayez jeté l'éponge ne montre-t-il pas qu'il avait raison de s'inquiéter ?
Philippe Sala : « Le SNAV ferait mieux de s'inquiéter à propos des agences qui travaillent sans licence. C'est vrai que le dossier Eurociel a été mal ficelé par Véolia, le gestionnaire de l'aéroport de Nîmes.
Il y a eu des changements à la tête de l'aéroport et le directeur avec lequel j'avais monté l'affaire a été muté en cours de route. Mais l'affaire était viable. Bien sûr, elle ne pouvait démarrer qu'avec un accompagnement financier des autorités locales.
Mais les 500 000 euros escomptés, ce n'était que pour la première année. Après, Eurociel se serait débrouillé tout seul. Je ne suis pas un chef d'entreprise qui compte sur l'argent public pour s'en sortir. »
T.M.com - Combien avez-vous perdu avec Eurociel ?
Philippe Sala : « Environ 250 000 euros auxquels il faut ajouter les quelques milliers d'euros de commission que nous allons verser aux agences. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot.
Je crois au projet et je reviendrai, pas cette année mais peut-être l'année prochaine avec une nouvelle offre. Vous savez, les aéroports se battent pour qu'on leur apporte du trafic. A Nîmes ou ailleurs, je reviendrai, et ce n'est pas le SNAV qui m'arrêtera. »
Jean-Marc Rozé : « Le SNAV n’a fait que son travail... »
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Oui, reconnaît Jean-Marc Rozé, le secrétaire général, le SNAV national a écrit à la préfecture de l’Hérault, à la demande de la présidente de la chambre régionale, Jocelyne Cahuzac, pour lui demander de vérifier que le dossier juridique d’Eurociel était bien en ordre.
« Eurociel apparaissait comme une sarl au capital de 100 000 euros, filiale d‘Euromer mais travaillant sous la même licence. Ce n‘était pas très clair sur le site d‘Eurociel. »
« Sur un niveau d’affrètement pareil, il faut avoir les assurances adéquates. Et en cas de faillite c’est l’image de l’ensemble des agences de voyages qui en est ternie. Dans cette affaire, le SNAV n’a fait que son travail », avance Jean-Marc Rozé.
Une position difficilement attaquable. Et d’ailleurs, le syndicat attend toujours la réponse de la préfecture de l’Hérault à son courrier envoyé début janvier dernier.
Ce qui crée polémique, c’est plutôt l’action de la présidente locale du SNAV et surtout son communiqué, où elle dénonce les initiatives audacieuses et parfois périlleuses de l’agence Euromer, en citant les deux expériences malheureuses de l’agence montpelliéraine.
Quelle sera la position du SNAV si Euromer porte effectivement plainte pour diffamation ? Pour l’instant, Jean-Marc Rozé botte en touche. « Nous n’avons pas été informés de cette plainte pour l’instant. Notre président Georges Colson est en voyage. A son retour, il avisera de la position à tenir ».
« Eurociel apparaissait comme une sarl au capital de 100 000 euros, filiale d‘Euromer mais travaillant sous la même licence. Ce n‘était pas très clair sur le site d‘Eurociel. »
« Sur un niveau d’affrètement pareil, il faut avoir les assurances adéquates. Et en cas de faillite c’est l’image de l’ensemble des agences de voyages qui en est ternie. Dans cette affaire, le SNAV n’a fait que son travail », avance Jean-Marc Rozé.
Une position difficilement attaquable. Et d’ailleurs, le syndicat attend toujours la réponse de la préfecture de l’Hérault à son courrier envoyé début janvier dernier.
Ce qui crée polémique, c’est plutôt l’action de la présidente locale du SNAV et surtout son communiqué, où elle dénonce les initiatives audacieuses et parfois périlleuses de l’agence Euromer, en citant les deux expériences malheureuses de l’agence montpelliéraine.
Quelle sera la position du SNAV si Euromer porte effectivement plainte pour diffamation ? Pour l’instant, Jean-Marc Rozé botte en touche. « Nous n’avons pas été informés de cette plainte pour l’instant. Notre président Georges Colson est en voyage. A son retour, il avisera de la position à tenir ».
Lire aussi : Richard Vainopoulos pique une colère contre le SNAV