Nicolas Poncelet (Traveligne à Rouen) : « Pour les clients qui doivent partir le 14 mai en Ouzbékistan, nous avons déjà posé des options chez Asia...»
« J’ai actuellement trois clients en République Dominicaine avec Marsans. Leur retour est assuré ! », se félicite Marylaure, responsable de l’agence Bleu Voyages à Écully (69).
« Nous n’avons pas d’autres résas en cours. Et depuis hier (le 14 avril), nous ne proposons plus le TO ».
Nicolas Poncelet, de Traveligne à Rouen (AS Voyages/Afat), n’a pas de souci à se faire dans l’immédiat. Aucun de ses clients n’est sur le départ ou sur le retour d’un produit Marsans.
Cependant plusieurs doivent partir d’ici un mois ou deux vers la Russie et l’Ouzbékistan. « De gros dossiers », précise Nicolas.
« Nous attendons la décision officielle qui nous confirmera que le TO ne peut plus honorer sa prestation avant de basculer nos clients sur d’autres fournisseurs. En attendant, pour ceux qui doivent partir le 14 mai en Ouzbékistan, nous avons déjà posé des options chez Asia ».
« Nous n’avons pas d’autres résas en cours. Et depuis hier (le 14 avril), nous ne proposons plus le TO ».
Nicolas Poncelet, de Traveligne à Rouen (AS Voyages/Afat), n’a pas de souci à se faire dans l’immédiat. Aucun de ses clients n’est sur le départ ou sur le retour d’un produit Marsans.
Cependant plusieurs doivent partir d’ici un mois ou deux vers la Russie et l’Ouzbékistan. « De gros dossiers », précise Nicolas.
« Nous attendons la décision officielle qui nous confirmera que le TO ne peut plus honorer sa prestation avant de basculer nos clients sur d’autres fournisseurs. En attendant, pour ceux qui doivent partir le 14 mai en Ouzbékistan, nous avons déjà posé des options chez Asia ».
"Nous avons déjà posé des options chez Asia"
Même son de cloche du côté d’Yves Verdié, à Rodez : « Je ne suis pas concerné dans l’immédiat. J’ai des départs prévus plus tard pour la Russie et la Bulgarie, et nous sommes à la recherche de solutions. Mais je ne suis pas inquiet ! ».
Nos trois AGV affichent donc la sérénité que leur inspire la réactivité des réseaux et des organisations professionnelles (SNAV, APS, CETO…).
« Nous avons été prévenus dans les meilleurs délais par AS Voyages. Cette communication nous permet de réagir rapidement car on ne tient pas à perdre nos clients », confirme Nicolas Poncelet.
« Et pour gérer cette affaire sur les plans juridiques et financiers, on est bien heureux d’appartenir à un réseau ».
Même constat chez Verdié Voyages : « D’après nos infos, le réseau va maîtriser la gestion des paiements et des départs ».
Nos trois AGV affichent donc la sérénité que leur inspire la réactivité des réseaux et des organisations professionnelles (SNAV, APS, CETO…).
« Nous avons été prévenus dans les meilleurs délais par AS Voyages. Cette communication nous permet de réagir rapidement car on ne tient pas à perdre nos clients », confirme Nicolas Poncelet.
« Et pour gérer cette affaire sur les plans juridiques et financiers, on est bien heureux d’appartenir à un réseau ».
Même constat chez Verdié Voyages : « D’après nos infos, le réseau va maîtriser la gestion des paiements et des départs ».
Qui doit veiller à la solvabilité des fournisseurs ?
Yves Verdié : « Ces déconfitures reviennent cycliquement. On n’est pas assez vigilant avec nos fournisseurs. Ne serait-ce pas le rôle des syndicats de veiller à leur solvabilité ? ».
Pour autant, Yves Verdié déplore que : « Ces déconfitures reviennent cycliquement. On n’est pas assez vigilant avec nos fournisseurs. Ne serait-ce pas le rôle des syndicats de veiller à leur solvabilité ? ».
Cette responsabilité n'incombe-t-elle pas plutôt aux réseaux ?, peut-on s’interroger.
« Les réseaux apportent déjà des solutions », rétorque Yves, qui estime par ailleurs que « la presse professionnelle devrait vérifier les informations qu’elle publie car elles ont tendance à nous influencer. Et dans le cas de Marsans, personne n’a rien vu venir. Il n’y a pas eu d’alerte ! ».
Plus facile à dire qu’à faire malheureusement, tant pour les institutionnels que pour les réseaux et les médias.
Cette responsabilité n'incombe-t-elle pas plutôt aux réseaux ?, peut-on s’interroger.
« Les réseaux apportent déjà des solutions », rétorque Yves, qui estime par ailleurs que « la presse professionnelle devrait vérifier les informations qu’elle publie car elles ont tendance à nous influencer. Et dans le cas de Marsans, personne n’a rien vu venir. Il n’y a pas eu d’alerte ! ».
Plus facile à dire qu’à faire malheureusement, tant pour les institutionnels que pour les réseaux et les médias.
"Cette affaire ne doit surtout pas faire de vagues !"
« Mais l’essentiel est que cette affaire ne fasse pas trop de vagues, en assurant dans l’immédiat les départs et les retours prévus. D’ici quelques jours, nous aurons trouvé les solutions de remplacement. C’est notre boulot et notre savoir-faire d’Agent de Voyages », insiste Nicolas Poncelet.
Et, en effet, la confiance des clients est primordiale pour soutenir la reprise que nos trois AGV ressentent.
Yves Verdié a « la certitude d’une croissance à deux chiffres en 2010 (entre +12 et +13%). On va dépasser notre niveau de 2008 ! ».
Si Nicolas Poncelet souffre toujours en tourisme d’affaires (« ce n’est pas bon »), il estime que l’individuel se maintient (« on fait de beaux dossiers »).
Malgré la concurrence des agences Carrefour et NF sur sa zone de chalandise (Centre commercial le Pérollier à Écully), Marylaure perçoit un vrai redémarrage : « On n’a pas à se plaindre. Si le nombre de dossiers reste stable, leur montant augmente. On vend mieux ! ».
Et, en effet, la confiance des clients est primordiale pour soutenir la reprise que nos trois AGV ressentent.
Yves Verdié a « la certitude d’une croissance à deux chiffres en 2010 (entre +12 et +13%). On va dépasser notre niveau de 2008 ! ».
Si Nicolas Poncelet souffre toujours en tourisme d’affaires (« ce n’est pas bon »), il estime que l’individuel se maintient (« on fait de beaux dossiers »).
Malgré la concurrence des agences Carrefour et NF sur sa zone de chalandise (Centre commercial le Pérollier à Écully), Marylaure perçoit un vrai redémarrage : « On n’a pas à se plaindre. Si le nombre de dossiers reste stable, leur montant augmente. On vend mieux ! ».