Chaque année des dizaines de candidats au départ sont trompés par des annonces bidon /crédit DepositPhoto
Depuis longtemps, les pratiques border line de certaines plateformes, font les titres de la presse.
Au printemps et en été, quand la France entière se rue vers les locations de maisons et locations privées, il y a toujours des internautes alléchés par des annonces séduisantes qui se font arnaquer.
Abritel fait aujourd'hui partie des plateformes leader de location entre particuliers.
Née à Marseille, issue de l'époque du Minitel, elle a fait son bonhomme de chemin jusqu'à devenir l'un des majors du secteur.
Rachetée en 1997, par le groupe US HomeAway, elle "met en relation les propriétaires particuliers et agences immobilières avec des vacanciers à la recherche d’un large choix de logements à la fois plus authentiques et plus économiques partout dans le monde,", peut-on lire sur son site.
Sauf que la promesse n'est pas toujours au rendez-vous, loin s'en faut.
Selon la DGCCRF, "Les investigations ont mis en évidence une communication commerciale vantant les contrôles effectués, la fiabilité, la sécurité et les garanties d’utilisation de la plateforme, en contradiction avec ses conditions générales d’utilisation, qui en réduisent largement la portée effective."
Au printemps et en été, quand la France entière se rue vers les locations de maisons et locations privées, il y a toujours des internautes alléchés par des annonces séduisantes qui se font arnaquer.
Abritel fait aujourd'hui partie des plateformes leader de location entre particuliers.
Née à Marseille, issue de l'époque du Minitel, elle a fait son bonhomme de chemin jusqu'à devenir l'un des majors du secteur.
Rachetée en 1997, par le groupe US HomeAway, elle "met en relation les propriétaires particuliers et agences immobilières avec des vacanciers à la recherche d’un large choix de logements à la fois plus authentiques et plus économiques partout dans le monde,", peut-on lire sur son site.
Sauf que la promesse n'est pas toujours au rendez-vous, loin s'en faut.
Selon la DGCCRF, "Les investigations ont mis en évidence une communication commerciale vantant les contrôles effectués, la fiabilité, la sécurité et les garanties d’utilisation de la plateforme, en contradiction avec ses conditions générales d’utilisation, qui en réduisent largement la portée effective."
La promesse n'est pas toujours au rendez-vous...
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En effet, les clients victimes d'arnaque et qui se reposaient sur l'engagement promotionnel sans lire les Conditions générales de vente (Qui les lit vraiment ?), se retrouvaient ensuite Grosjean comme devant, pour utiliser une métaphore largement démonétisée aujourd'hui...
Le phénomène est d'autant plus important qu'avec la crise sanitaire, les locations entre particuliers ont littéralement explosé.
Voilà pourquoi, "En vue d’obtenir la cessation de ces pratiques commerciales trompeuses, consistant à induire en erreur le consommateur sur les résultats attendus de l’utilisation de la plateforme et des contrôles effectués par Abritel, sur la portée des engagements de la plateforme et sur le traitement des réclamations, les sociétés HomeAway France et EG Vacation Rentals Ireland Limited, gestionnaires de la plateforme Abritel, ont été assignées par la DGCCRF devant le tribunal judiciaire de Paris."
Ce coup de pied salutaire dans la "fourmillère" va certainement inciter à la prudence tous ceux qui ont cru à l'Eldorado de la location privée.
Il va aussi "s'ajouter à (l'action) de certains plaignants, et devrait faciliter l’indemnisation des victimes de ces pratiques, ajoute le communiqué de la DGCCRF. Mais il est évident qu'il faudra de nombreux mois (années ?) aux victimes pour récupérer leurs billes. Abritel se fonde sur ses CGV qui sont sans équivoque sur la question. Mais cela suffira-t-il ?
Wait and see...
Le phénomène est d'autant plus important qu'avec la crise sanitaire, les locations entre particuliers ont littéralement explosé.
Voilà pourquoi, "En vue d’obtenir la cessation de ces pratiques commerciales trompeuses, consistant à induire en erreur le consommateur sur les résultats attendus de l’utilisation de la plateforme et des contrôles effectués par Abritel, sur la portée des engagements de la plateforme et sur le traitement des réclamations, les sociétés HomeAway France et EG Vacation Rentals Ireland Limited, gestionnaires de la plateforme Abritel, ont été assignées par la DGCCRF devant le tribunal judiciaire de Paris."
Ce coup de pied salutaire dans la "fourmillère" va certainement inciter à la prudence tous ceux qui ont cru à l'Eldorado de la location privée.
Il va aussi "s'ajouter à (l'action) de certains plaignants, et devrait faciliter l’indemnisation des victimes de ces pratiques, ajoute le communiqué de la DGCCRF. Mais il est évident qu'il faudra de nombreux mois (années ?) aux victimes pour récupérer leurs billes. Abritel se fonde sur ses CGV qui sont sans équivoque sur la question. Mais cela suffira-t-il ?
Wait and see...