Comme son nom l’indique, l’agence Atypik Travel Organisation n’a pas envie de faire les choses comme tout le monde.
Pour allier une volonté de sensibiliser aux modes de déplacement électrique et le sens du défi à son activité d’agence de voyage, Atypik Travel a imaginé un raid écologique.
Le concept : partir en équipage, en véhicule électrique, en utilisant les bornes existantes ou en profitant de bornes mobile. Le chalenge est financé en partie par un partenariat avec Sojasun et sous le Haut Patronage du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
Comme un rallye automobile, mais électrique ? Pas vraiment :
« Ça n’est pas une course, c'est un challenge : il ne s’agit pas d’arriver le premier, mais d’arriver au bout en ayant optimisé les recharges » explique Maryline Boullier, chargée de projet chez Atypik Travel.
Pour allier une volonté de sensibiliser aux modes de déplacement électrique et le sens du défi à son activité d’agence de voyage, Atypik Travel a imaginé un raid écologique.
Le concept : partir en équipage, en véhicule électrique, en utilisant les bornes existantes ou en profitant de bornes mobile. Le chalenge est financé en partie par un partenariat avec Sojasun et sous le Haut Patronage du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
Comme un rallye automobile, mais électrique ? Pas vraiment :
« Ça n’est pas une course, c'est un challenge : il ne s’agit pas d’arriver le premier, mais d’arriver au bout en ayant optimisé les recharges » explique Maryline Boullier, chargée de projet chez Atypik Travel.
Un autotour accompagné
Pour l’agence, le raid écologique, c’est un peu un autotour accompagné.
Les participants viennent avec leur propre véhicule, mais l’agence s’occupe de toute la logistique, des hébergements, tous équipés de bornes électriques, des dîners et points de ravitaillement. Elle fournit aussi tout l’accompagnement technique et mécanique, et si nécessaire, selon la destination, des médecins.
Les participants viennent avec leur propre véhicule, mais l’agence s’occupe de toute la logistique, des hébergements, tous équipés de bornes électriques, des dîners et points de ravitaillement. Elle fournit aussi tout l’accompagnement technique et mécanique, et si nécessaire, selon la destination, des médecins.
La Green Expedition est ouverte à tous, y compris aux vélos ! Les véhicules roulent sur des voies ouvertes à la circulation, à la découverte des paysages que les voyageurs pourraient découvrir de manière plus classique. Mais ils sont, en plus, porteurs d’un message autour des transports électriques.
« C’est une niche, les gens ont du mal à voir de quoi il s’agit, on nous prend souvent pour des hurluberlus ! Commente Maryline Boullier. Mais en réalité le raid est une manière de découvrir une destination autrement, n’importe quelle agence peut vendre notre challenge ».
« C’est une niche, les gens ont du mal à voir de quoi il s’agit, on nous prend souvent pour des hurluberlus ! Commente Maryline Boullier. Mais en réalité le raid est une manière de découvrir une destination autrement, n’importe quelle agence peut vendre notre challenge ».
La route 40 en Argentine 2018 et la traversée Paris - Cap Nord 2019
Des hurluberlus, c’est un peu la vision que les habitants des hauts plateaux argentins ont eu quand ils ont vu arriver toute l’équipe en 2018.
Maryline se souvient : « Ils nous prenaient pour des fous, on branchait les bornes mobiles à des poteaux électriques, pour eux c’était lunaire de voir des voitures électriques ! » À la découverte des populations locales, les participants au raid écologique ont pu sensibiliser les enfants dans les écoles.
Ce premier raid a traversé l’Argentine via la route 40. Un périple de 20 jours et 5000 km entre la Patagonie et la frontière bolivienne. Pour les organisateurs, le but était de « démontrer que même des véhicules propres peuvent effectuer un raid grande distance dans une nature sauvage à l’autre bout du monde » racontent les organisateurs.
Cinq équipages, en tout une dizaine de personnes dont des cyclistes, qui étaient six à se relayer.
Maryline se souvient : « Ils nous prenaient pour des fous, on branchait les bornes mobiles à des poteaux électriques, pour eux c’était lunaire de voir des voitures électriques ! » À la découverte des populations locales, les participants au raid écologique ont pu sensibiliser les enfants dans les écoles.
Ce premier raid a traversé l’Argentine via la route 40. Un périple de 20 jours et 5000 km entre la Patagonie et la frontière bolivienne. Pour les organisateurs, le but était de « démontrer que même des véhicules propres peuvent effectuer un raid grande distance dans une nature sauvage à l’autre bout du monde » racontent les organisateurs.
Cinq équipages, en tout une dizaine de personnes dont des cyclistes, qui étaient six à se relayer.
Pari gagné, l’agence organise l’année suivante, en février 2019, un deuxième challenge, depuis le Futuroscope puis Paris jusqu’au Cap Nord, au-delà du cercle polaire.
Là encore, les participants partent à la découverte de la faune et la flore norvégienne, et promeuvent la possibilité d’utiliser le transport électrique, y compris dans des territoires reculés et en plein hiver. Car si les températures allant jusqu’à -28° ont mis les batteries des véhicules à rude épreuve, les concurrents ont tous franchit la ligne d’arrivée.
Là encore, les participants partent à la découverte de la faune et la flore norvégienne, et promeuvent la possibilité d’utiliser le transport électrique, y compris dans des territoires reculés et en plein hiver. Car si les températures allant jusqu’à -28° ont mis les batteries des véhicules à rude épreuve, les concurrents ont tous franchit la ligne d’arrivée.
Direction le Portugal sur la Nationale 2
Cette année, le raid écologique s’élance en Europe, et plus précisément de la péninsule ibérique.
Le parcours sera plus simple : pas besoin de borne mobile, le territoire européen est suffisamment équipé, d'autant que le Portugal travaille beaucoup à développer l’électrique.
En octobre 2022, après deux ans d’arrêt pour cause de pandémie, The Green Expedition empruntera cette fois-ci la Nationale 2 Portugaise, reliant Faro à Chaves et traversant tout le pays du sud au nord. La troisième route au monde, après la route 66 et la route 40.
Après un départ du Futuroscope, les participants au challenge pourront choisir leur itinéraire en traversant l’Espagne, et jusqu’au point de départ de la Nationale 2 pour un parcours de 2500 km. Si en France, les bornes de recharge des batteries sont suffisantes, ça n’est pas le cas en Espagne.
Le parcours sera plus simple : pas besoin de borne mobile, le territoire européen est suffisamment équipé, d'autant que le Portugal travaille beaucoup à développer l’électrique.
En octobre 2022, après deux ans d’arrêt pour cause de pandémie, The Green Expedition empruntera cette fois-ci la Nationale 2 Portugaise, reliant Faro à Chaves et traversant tout le pays du sud au nord. La troisième route au monde, après la route 66 et la route 40.
Après un départ du Futuroscope, les participants au challenge pourront choisir leur itinéraire en traversant l’Espagne, et jusqu’au point de départ de la Nationale 2 pour un parcours de 2500 km. Si en France, les bornes de recharge des batteries sont suffisantes, ça n’est pas le cas en Espagne.
« Un des objectifs est de montrer aux pouvoirs locaux l’importance d’un tel maillage en insistant sur l’efficacité des bornes de recharge branchées à des sources d’énergie renouvelables, expliquent les organisateurs, ajoutant :
Ce sera donc la stratégie de course qu’il faudra optimiser.
L’ingéniosité du pilotage et le choix du parcours et des recharges intermédiaires seront déterminants, car l’autonomie des véhicules va être éprouvée dans des conditions qui varieront tout au long des 2500 km de cette aventure (vent, différences de température, dénivelés etc.).
Seule une écoconduite exemplaire permettra d’allonger la longueur des étapes. »
Déjà en préparation, le prochain raid écologique partira à la découverte du Maroc. Un challenge de 3000 km sur le trajet de l’Aéropostale, depuis Toulouse jusqu’à Cap Juby, en traversant l’Espagne et le Maroc. À la découverte du Sahara et qui sait, peut-être à la rencontre du Petit Prince ?
Ce sera donc la stratégie de course qu’il faudra optimiser.
L’ingéniosité du pilotage et le choix du parcours et des recharges intermédiaires seront déterminants, car l’autonomie des véhicules va être éprouvée dans des conditions qui varieront tout au long des 2500 km de cette aventure (vent, différences de température, dénivelés etc.).
Seule une écoconduite exemplaire permettra d’allonger la longueur des étapes. »
Déjà en préparation, le prochain raid écologique partira à la découverte du Maroc. Un challenge de 3000 km sur le trajet de l’Aéropostale, depuis Toulouse jusqu’à Cap Juby, en traversant l’Espagne et le Maroc. À la découverte du Sahara et qui sait, peut-être à la rencontre du Petit Prince ?
Les Césars du Voyage Responsable
Rappelons que TourMaG et le Petit Futé organisent "Les Césars du Voyage Responsable".
Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.
Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.
La cérémonie des Césars du Voyage Responsable, quant à elle, aura lieu en mars 2023.
Si vous souhaitez candidater, prenez rendez-vous ci-dessous avec Fabien da Luz, DG associé de TourMaG.com.
A lire aussi : "Césars du voyage responsable" : les candidatures ouvrent
Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.
Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.
La cérémonie des Césars du Voyage Responsable, quant à elle, aura lieu en mars 2023.
Si vous souhaitez candidater, prenez rendez-vous ci-dessous avec Fabien da Luz, DG associé de TourMaG.com.
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