Bruno Le Maire a déclaré travailler sur "une solution sur mesure pour toutes les entreprises" en difficulté - Capture écran
Depuis 14 mois, et le début de la crise, le gouvernement souffle le chaud et le froid dans la population.
Un coup l'Exécutif annonce des restrictions et donne l'impression aux Français que le ciel leur tombe sur la tête, puis de l'autre Bruno Le Maire apporte des bonnes nouvelles.
Ce fut encore le cas, ces dernières heures. Gabriel Attal a endossé le costume du porteur de mauvaises nouvelles, même si personne n'attendait le contraire sur le front de l'épidémie.
"Les mesures mises en œuvre depuis le 20 mars fonctionnent, mais la troisième vague n’est pas derrière nous. Le pic des hospitalisations n’a pas encore été atteint.
Nous avons encore devant nous des jours très difficiles à l’hôpital et dans les services de réanimation," a expliqué devant les journalistes de toute la France, le porte-parole du gouvernement.
En somme le retour à un semblant de normalité voulu par le président Macron, lors de sa dernière allocution, pour la mi-mai s'éloigne un peu plus, même s'il reste encore un mois. Et 30 jours en pleine pandémie équivaut quasiment à du moyen terme, tant tout évolue très vite.
Dans le même temps, Bruno Le Maire s'est adressé à nos confrères, ces dernières heures, pour rappeler le soutien sans faille de l'Etat.
Un coup l'Exécutif annonce des restrictions et donne l'impression aux Français que le ciel leur tombe sur la tête, puis de l'autre Bruno Le Maire apporte des bonnes nouvelles.
Ce fut encore le cas, ces dernières heures. Gabriel Attal a endossé le costume du porteur de mauvaises nouvelles, même si personne n'attendait le contraire sur le front de l'épidémie.
"Les mesures mises en œuvre depuis le 20 mars fonctionnent, mais la troisième vague n’est pas derrière nous. Le pic des hospitalisations n’a pas encore été atteint.
Nous avons encore devant nous des jours très difficiles à l’hôpital et dans les services de réanimation," a expliqué devant les journalistes de toute la France, le porte-parole du gouvernement.
En somme le retour à un semblant de normalité voulu par le président Macron, lors de sa dernière allocution, pour la mi-mai s'éloigne un peu plus, même s'il reste encore un mois. Et 30 jours en pleine pandémie équivaut quasiment à du moyen terme, tant tout évolue très vite.
Dans le même temps, Bruno Le Maire s'est adressé à nos confrères, ces dernières heures, pour rappeler le soutien sans faille de l'Etat.
Aucune réflexion autour du mur de la dette engendré par les avoirs selon Bercy
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Rééchelonnement des PGE : le dispositif aux entreprises prolongé en 2023
"Je ferai le maximum pour éviter les faillites dans notre pays," a martelé, le ministre de l'Economie à nos confrères de BFMT TV.
Et le membre du gouvernement de rappeler qu'un délai supplémentaire d'un an pour le remboursement du prêt garanti par l'Etat (PGE) est possible, mais pour ça les entreprises doivent le demander.
Et Bruno Le Maire de rassurer quelque peu les craintes des professionnels du tourisme.
"Nous travaillons sur une dégressivité des aides et pas un retrait brutal. Je serais favorable à ce que l'intégralité du fonds soit maintenue pour le mois de mai.
Ensuite, sur juin et juillet, faire une dégressivité de l'aide en partant de l'aide dont vous avez bénéficié au titre du fonds de solidarité," le ministre de l'Economie parlait du cas précis des restaurateurs.
Pour l'heure aucune nouvelle mesure n'a été annoncée pour soutenir le tourisme et la distribution, même si les syndicats, dont les Entreprises du Voyage font remonter les problématiques à venir, notamment concernant le fameux mur de la dette.
Bonne nouvelle, Bruno Le Maire a abordé pour la première fois le sujet.
"On ne va pas attendre que l'entreprise se prenne le mur, on va regarder sa situation, l'étudier tous ensemble et voir s'il faut étaler sa dette, voire annuler sa dette en partie.
Une entreprise saine, elle doit pouvoir survivre à la crise," a expliqué le ministre. Attention, l'abandon d'une partie de la dette, à savoir le PGE ne devrait pas être automatique, d'autant que Bercy travaille à une solution au cas par cas.
"Je proposerai d'ici quelques semaines un dispositif de concertation et de conciliation qui doit permettre à toutes les entreprises qui sont en train d'arriver face à ce mur de la dette, de leur proposer une solution sur mesure" a déclaré Bruno Le Maire.
D'après son entourage, que nous avons contacté, il n'y a pour l'heure aucune reflexion quant à une mesure spécifique pour le tourisme et la distribution, alors que les avoirs représentent 1,1 milliard d'euros.
De plus, il ne serait pas prévu "un abandon" de tout ou partie des PGE, mais sans doute un autre mécanisme afin d'éviter de rembourser ces prêts.
La montre tourne...
Et le membre du gouvernement de rappeler qu'un délai supplémentaire d'un an pour le remboursement du prêt garanti par l'Etat (PGE) est possible, mais pour ça les entreprises doivent le demander.
Et Bruno Le Maire de rassurer quelque peu les craintes des professionnels du tourisme.
"Nous travaillons sur une dégressivité des aides et pas un retrait brutal. Je serais favorable à ce que l'intégralité du fonds soit maintenue pour le mois de mai.
Ensuite, sur juin et juillet, faire une dégressivité de l'aide en partant de l'aide dont vous avez bénéficié au titre du fonds de solidarité," le ministre de l'Economie parlait du cas précis des restaurateurs.
Pour l'heure aucune nouvelle mesure n'a été annoncée pour soutenir le tourisme et la distribution, même si les syndicats, dont les Entreprises du Voyage font remonter les problématiques à venir, notamment concernant le fameux mur de la dette.
Bonne nouvelle, Bruno Le Maire a abordé pour la première fois le sujet.
"On ne va pas attendre que l'entreprise se prenne le mur, on va regarder sa situation, l'étudier tous ensemble et voir s'il faut étaler sa dette, voire annuler sa dette en partie.
Une entreprise saine, elle doit pouvoir survivre à la crise," a expliqué le ministre. Attention, l'abandon d'une partie de la dette, à savoir le PGE ne devrait pas être automatique, d'autant que Bercy travaille à une solution au cas par cas.
"Je proposerai d'ici quelques semaines un dispositif de concertation et de conciliation qui doit permettre à toutes les entreprises qui sont en train d'arriver face à ce mur de la dette, de leur proposer une solution sur mesure" a déclaré Bruno Le Maire.
D'après son entourage, que nous avons contacté, il n'y a pour l'heure aucune reflexion quant à une mesure spécifique pour le tourisme et la distribution, alors que les avoirs représentent 1,1 milliard d'euros.
De plus, il ne serait pas prévu "un abandon" de tout ou partie des PGE, mais sans doute un autre mécanisme afin d'éviter de rembourser ces prêts.
La montre tourne...