Scandinavian Airlines (SAS) veut convertir 930 millions d'euros de dettes en liquidités nouvelles - DR
Après la crise, les grandes manoeuvres financières pour l'aérien européen.
Alors que Scandinavian Airlines (SAS) affichait une perte 3,77 milliards d’euros, en début d'année, la situation économique semble s'améliorer...tout ou trop doucement.
La compagnie a diffusé les résultats de son 2e trimestre de l'année 2022 et a annoncé "une perte avant impôts de 152,68 millions d'euros, pour des recettes d'exploitation de 670,29 millions d'euros" rapporte le média Forbes.
Les revenus sont toujours contractés de plus de 40%, par rapport à 2019, sur les trois premiers mois de l'année en cours. Le retour à la normale est donc très long.
Si les résultats s'améliorent, cela ne permet pas à Scandinavian Airlines (SAS) de pouvoir se désendetter et donc de se donner de l'air.
Pire même le 2 juin 2022, la Bourse d'Oslo a annoncé que les actions de SAS AB feraient l'objet d'une "surveillance supplémentaire" dans le cadre de son mécanisme de récupération.
Cette procédure est utilisée par l'instance financière, lorsque l'émetteur est soumis à des circonstances qui "rendent le prix des titres particulièrement incertain" et donc risqué. Sur un an, l'action a perdu 38% de sa valeur, selon zonebourse.
Alors que Scandinavian Airlines (SAS) affichait une perte 3,77 milliards d’euros, en début d'année, la situation économique semble s'améliorer...tout ou trop doucement.
La compagnie a diffusé les résultats de son 2e trimestre de l'année 2022 et a annoncé "une perte avant impôts de 152,68 millions d'euros, pour des recettes d'exploitation de 670,29 millions d'euros" rapporte le média Forbes.
Les revenus sont toujours contractés de plus de 40%, par rapport à 2019, sur les trois premiers mois de l'année en cours. Le retour à la normale est donc très long.
Si les résultats s'améliorent, cela ne permet pas à Scandinavian Airlines (SAS) de pouvoir se désendetter et donc de se donner de l'air.
Pire même le 2 juin 2022, la Bourse d'Oslo a annoncé que les actions de SAS AB feraient l'objet d'une "surveillance supplémentaire" dans le cadre de son mécanisme de récupération.
Cette procédure est utilisée par l'instance financière, lorsque l'émetteur est soumis à des circonstances qui "rendent le prix des titres particulièrement incertain" et donc risqué. Sur un an, l'action a perdu 38% de sa valeur, selon zonebourse.
SAS : une restructuration compliquée par la Russie et l'ASIE
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Et malheureusement, les signaux ne sont toujours pas positifs pour une compagnie qui a pris la décision de supprimer plus de 4 000 vols, dans les semaines à venir.
En raison d'une grogne de ses pilotes et d'un manque de personne, la situation est une "catastrophe annoncée" d'après Roger Klokset, chef de l'association norvégienne des pilotes de SAS.
Si les annulations ne concernent que 5% des vols du transporteur, elles résultent du licenciement de 40 % du personnel de SAS pendant la pandémie. Une entreprise qui n'arrive plus à embaucher assez vite pour faire face à ses besoins.
Dans le même temps, alors que l'été sera rythmé par des vols supprimés, Scandinavian Airlines tente de se donner de l'air.
La compagnie espère lever 930 millions d'euros (1 milliard de dollars) en liquidités nouvelles. L'enjeu étant de transformer une partie de sa dette en argent frais, via l'arrivée de nouveaux actionnaires.
Selon le journal suédois Dagens Industri, un groupe d'investisseurs étrangers a engagé des conseillers dans le but de reprendre SAS. Toutefois, l'investissement serait subordonné à une restructuration profonde de l'entreprise, conformément au plan de SAS.
De plus, le PDG de l'entreprise, Anko van der Werff a déclaré que l'élément clé du plan de sauvetage était de réduire les coûts des avions loués pour les liaisons asiatiques qui sont restés inutilisés. D'ailleurs SAS pourrait poursuivre les bailleurs en justice si les négociations en cours étaient infructueuses.
"Nous ne savons pas quand l'espace aérien russe va rouvrir et nous ne pouvons pas payer pour ces avions, car cela ne nous permettra pas d'attirer des investisseurs.
Les nouveaux investisseurs diront 'vous devez faire le ménage, sinon nous n'investirons pas," a conclu le PDG à Reuters.
En raison d'une grogne de ses pilotes et d'un manque de personne, la situation est une "catastrophe annoncée" d'après Roger Klokset, chef de l'association norvégienne des pilotes de SAS.
Si les annulations ne concernent que 5% des vols du transporteur, elles résultent du licenciement de 40 % du personnel de SAS pendant la pandémie. Une entreprise qui n'arrive plus à embaucher assez vite pour faire face à ses besoins.
Dans le même temps, alors que l'été sera rythmé par des vols supprimés, Scandinavian Airlines tente de se donner de l'air.
La compagnie espère lever 930 millions d'euros (1 milliard de dollars) en liquidités nouvelles. L'enjeu étant de transformer une partie de sa dette en argent frais, via l'arrivée de nouveaux actionnaires.
Selon le journal suédois Dagens Industri, un groupe d'investisseurs étrangers a engagé des conseillers dans le but de reprendre SAS. Toutefois, l'investissement serait subordonné à une restructuration profonde de l'entreprise, conformément au plan de SAS.
De plus, le PDG de l'entreprise, Anko van der Werff a déclaré que l'élément clé du plan de sauvetage était de réduire les coûts des avions loués pour les liaisons asiatiques qui sont restés inutilisés. D'ailleurs SAS pourrait poursuivre les bailleurs en justice si les négociations en cours étaient infructueuses.
"Nous ne savons pas quand l'espace aérien russe va rouvrir et nous ne pouvons pas payer pour ces avions, car cela ne nous permettra pas d'attirer des investisseurs.
Les nouveaux investisseurs diront 'vous devez faire le ménage, sinon nous n'investirons pas," a conclu le PDG à Reuters.