C’est une belle revanche pour les autocaristes français, longtemps boudés par les touristes qui leur préféraient l’avion ou la voiture.
Aujourd’hui, dans la plupart des grandes maisons, ce sont les voyages en bus qui ont permis de maintenir le chiffre d’affaires.
Tous ont le sentiment de s’en être mieux sortis que les agences de voyages traditionnelles.
Même si le panier moyen d’achat et la durée des séjours ont diminué, la clientèle reste fidèle.
La vente de proximité, dans des agences connues pour des produits depuis longtemps éprouvés sont des arguments commerciaux qui rassurent en période de crise. Certaines parts de marché ont même été remportées sur l’aérien.
« Les gros comités d’entreprises qui autrefois téléphonaient à Air France pour organiser leurs séjours se tournent aujourd’hui vers les autocaristes » se réjouit Thierry Schidler, président du SNET (Syndicat National des Entreprises de Tourisme) et co-président de la commission tourisme de la FNTV.
« L’autocar est le moyen de transport le plus économique. En période de crise, il a toujours supplanté l’avion et la voiture » explique Thierry Schidler « C’est la raison pour laquelle les entreprises qui le vendent ont mieux résisté à la crise ».
Aujourd’hui, dans la plupart des grandes maisons, ce sont les voyages en bus qui ont permis de maintenir le chiffre d’affaires.
Tous ont le sentiment de s’en être mieux sortis que les agences de voyages traditionnelles.
Même si le panier moyen d’achat et la durée des séjours ont diminué, la clientèle reste fidèle.
La vente de proximité, dans des agences connues pour des produits depuis longtemps éprouvés sont des arguments commerciaux qui rassurent en période de crise. Certaines parts de marché ont même été remportées sur l’aérien.
« Les gros comités d’entreprises qui autrefois téléphonaient à Air France pour organiser leurs séjours se tournent aujourd’hui vers les autocaristes » se réjouit Thierry Schidler, président du SNET (Syndicat National des Entreprises de Tourisme) et co-président de la commission tourisme de la FNTV.
« L’autocar est le moyen de transport le plus économique. En période de crise, il a toujours supplanté l’avion et la voiture » explique Thierry Schidler « C’est la raison pour laquelle les entreprises qui le vendent ont mieux résisté à la crise ».
Les voyages en cars, produits bon marche ? Voire...
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Pour certaines agences, l’argument du prix n’est pas toujours valable. « Les voyages en car ne sont pas toujours des produits bons marchés » réfute Thierry Michel, président de la société Michel Voyages.
« Prenez par exemple notre circuit de sept jours aux grands lacs italiens qui coûte 700€, alors qu’une semaine tout compris en Tunisie se négocie à 300€. Nous sommes très concurrencés sur le secteur de la Méditerranée ».
Si les circuits en cars peuvent coûter cher, c’est parce qu’ils offrent des prestations uniques. « Nous proposons un service de proximité. Nous allons chercher les clients chez eux et nous les guidons tout au long du voyage. Il n’y a pas d’inconnu, ils se sentent un peu comme chez eux » explique Thierry Michel.
Convivialité, sécurité du produit, découverte, services impeccable : tels sont les principaux points forts du voyage en bus. Un produit qui a l’avantage d’être très flexible.
« Prenez par exemple notre circuit de sept jours aux grands lacs italiens qui coûte 700€, alors qu’une semaine tout compris en Tunisie se négocie à 300€. Nous sommes très concurrencés sur le secteur de la Méditerranée ».
Si les circuits en cars peuvent coûter cher, c’est parce qu’ils offrent des prestations uniques. « Nous proposons un service de proximité. Nous allons chercher les clients chez eux et nous les guidons tout au long du voyage. Il n’y a pas d’inconnu, ils se sentent un peu comme chez eux » explique Thierry Michel.
Convivialité, sécurité du produit, découverte, services impeccable : tels sont les principaux points forts du voyage en bus. Un produit qui a l’avantage d’être très flexible.
Des services particulièrement appréciés par les seniors
« Nous maîtrisons notre produit du bout en bout. Nous avons une grande souplesse et un temps de réaction très rapide sur la capacité de nos cars. Ce qui n’est pas le cas pour les places dans l’avion, beaucoup moins flexibles » ajoute Thierry Michel.
Des services qu’apprécient particulièrement les seniors. « Ils sont peut-être moins touchés financièrement par la crise » suppose Daniel Richou, directeur de Richou Voyages.
Si certains consacrent une partie de leur budget à aider leurs enfants, ils ne vont pas se priver de voyager, mais réduire leur séjour. « Chez nous, ce sont surtout les vols moyen courrier qui ont beaucoup souffert. Les clients ont préféré les remplacer par des séjours en France » constate Daniel Richou.
Des services qu’apprécient particulièrement les seniors. « Ils sont peut-être moins touchés financièrement par la crise » suppose Daniel Richou, directeur de Richou Voyages.
Si certains consacrent une partie de leur budget à aider leurs enfants, ils ne vont pas se priver de voyager, mais réduire leur séjour. « Chez nous, ce sont surtout les vols moyen courrier qui ont beaucoup souffert. Les clients ont préféré les remplacer par des séjours en France » constate Daniel Richou.
Que réservera l'année 2010 ?
Il faut également signaler un dernier atout pour le bus, rarement mis en avant l’écologie. « Voyager en car c’est écologique » assure Joël Verdié, directeur de Verdié Voyages, s’appuyant sur des études environnementales parues dans des magazines automobiles.
En ces temps de prise de conscience écologique, c’est un argument peu connu qui va certainement prendre de l’ampleur.
Si l’année 2009 semble avoir été plutôt bonne, les autocaristes ne s’accordent pas sur les prévisions pour 2010.
Thierry Schidler prédit une année catastrophique, à cause de la faiblesse du dollar, qui affectera les touristes étrangers et le tourisme d’affaire.
Daniel Richou lui est plutôt optimiste. « Nous comptons diversifier nos activités et surtout ouvrir des nouveaux points de vente l’année prochaine ».
Enfin, Joël Verdié s’attend à une légère baisse, car les affaires faites en 2009 avaient été signées bien avant le début de la crise. Reste à savoir quel sera le développement du bus dans les agences classiques.
Car comme le prédit Thierry Michel « si les agences veulent tirer leur épingle du jeu, il faudra vendre des voyages en cars ».
En ces temps de prise de conscience écologique, c’est un argument peu connu qui va certainement prendre de l’ampleur.
Si l’année 2009 semble avoir été plutôt bonne, les autocaristes ne s’accordent pas sur les prévisions pour 2010.
Thierry Schidler prédit une année catastrophique, à cause de la faiblesse du dollar, qui affectera les touristes étrangers et le tourisme d’affaire.
Daniel Richou lui est plutôt optimiste. « Nous comptons diversifier nos activités et surtout ouvrir des nouveaux points de vente l’année prochaine ».
Enfin, Joël Verdié s’attend à une légère baisse, car les affaires faites en 2009 avaient été signées bien avant le début de la crise. Reste à savoir quel sera le développement du bus dans les agences classiques.
Car comme le prédit Thierry Michel « si les agences veulent tirer leur épingle du jeu, il faudra vendre des voyages en cars ».