Héliades, Fram et Jet Tours : nombreux sont les TO français à avoir affrétés la compagnie © Small Planet Airlines, Facebook
Small Planet Airline sera-t-elle la prochaine compagnie européenne à disparaître ?
Le transporteur lituanien, spécialiste des vols charters et bien connu par les grands tour-opérateurs européens, vient d’annoncer une restructuration et explique rechercher de nouveaux investisseurs.
Elle a déposé, le 24 octobre 2018 sous la réglementation lituanienne, et ce malgré ce qu’elle décrit comme « une performance opérationnelle réussie et rentable », une demande d’insolvabilité.
Une décision qui survient après l’arrêt des opérations pour les deux filiales de la compagnie, toutes deux criblées de dettes : Small Planet Allemagne, qui a arrêté de voler le 2 novembre 2018, et Small Planet Pologne, annoncé le 8 octobre dernier.
Dans un communiqué, la compagnie ajoute que cette recherche de nouveaux investisseurs est une « étape cruciale » pour la société afin de la « protéger des difficultés financières ». Pour elle, les faillites de ses filiales allemandes et polonaises ne seraient due qu’à « une incapacité à gérer une croissance rapide et une charge de coûts croissante ».
Le transporteur lituanien, spécialiste des vols charters et bien connu par les grands tour-opérateurs européens, vient d’annoncer une restructuration et explique rechercher de nouveaux investisseurs.
Elle a déposé, le 24 octobre 2018 sous la réglementation lituanienne, et ce malgré ce qu’elle décrit comme « une performance opérationnelle réussie et rentable », une demande d’insolvabilité.
Une décision qui survient après l’arrêt des opérations pour les deux filiales de la compagnie, toutes deux criblées de dettes : Small Planet Allemagne, qui a arrêté de voler le 2 novembre 2018, et Small Planet Pologne, annoncé le 8 octobre dernier.
Dans un communiqué, la compagnie ajoute que cette recherche de nouveaux investisseurs est une « étape cruciale » pour la société afin de la « protéger des difficultés financières ». Pour elle, les faillites de ses filiales allemandes et polonaises ne seraient due qu’à « une incapacité à gérer une croissance rapide et une charge de coûts croissante ».
Une compagnie charter de moins pour les TO français ?
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L’avenir de la compagnie intéresse d’autant plus qu’elle a opéré pour le compte de nombreux tour-opérateurs français, séduits par ses tarifs compétitifs, dont Fram, Look Voyages, Thalasso n°1 ou encore Jet Tours et Héliades.
Jean Brajon, directeur général de ce dernier tour-opérateur, explique par exemple suivre avec beaucoup d’attention l’avenir de son partenaire aérien.
« Nous venons de terminer notre programme d’été avec eux, et pour l’instant, il est encore trop tôt pour savoir si nous allons poursuivre notre collaboration la saison prochaine », explique-t-il.
« Ils ne sont pas encore en faillite, seulement en redressement judiciaire, nous leur laissons le bénéfice du doute ».
Présente en France depuis 2013, la compagnie avait aussi fait parler d’elle lorsqu’elle avait embauché, à Paris et à Lyon, une vingtaine de PNT et une quarantaine de PNC qui n’opéraient pas sous contrat de travail français.
Elle avait ensuite été élue, en 2015, « compagne aérienne la moins appréciée des passagers » par la Civil Aviation Authority (CAA), à cause de nombreuses plaintes dues à des retards et annulations de vols.
Jean Brajon, directeur général de ce dernier tour-opérateur, explique par exemple suivre avec beaucoup d’attention l’avenir de son partenaire aérien.
« Nous venons de terminer notre programme d’été avec eux, et pour l’instant, il est encore trop tôt pour savoir si nous allons poursuivre notre collaboration la saison prochaine », explique-t-il.
« Ils ne sont pas encore en faillite, seulement en redressement judiciaire, nous leur laissons le bénéfice du doute ».
Présente en France depuis 2013, la compagnie avait aussi fait parler d’elle lorsqu’elle avait embauché, à Paris et à Lyon, une vingtaine de PNT et une quarantaine de PNC qui n’opéraient pas sous contrat de travail français.
Elle avait ensuite été élue, en 2015, « compagne aérienne la moins appréciée des passagers » par la Civil Aviation Authority (CAA), à cause de nombreuses plaintes dues à des retards et annulations de vols.
Quel avenir ?
Maintenant, la compagnie rêve d’une restructuration lui permettant d’oublier les dettes engendrées par les crashs de ses divisions allemandes et polonaises.
Car, en coulisse, la P-DG du transporteur charter déclare que, malgré des bénéfices opérationnels qui devraient s’établir à 3,9 millions d’euros cette année, les dettes accumulées par la compagnie seront « plus importantes que ces bénéfices ».
« Il y a une différence majeure entre la restructuration des entreprises polonaises et allemandes et la situation de l’entreprise en Lituanie », cherche à rassurer Kristijonas Kaikaris, à la tête du transporteur qui exploite 8 Airbus A320, basés en Europe ou en Asie.
« Small Planet Airlines en Pologne et en Allemagne étaient des entreprises déficitaires, tandis qu’en Lituanie, nous avons continué à fonctionner avec succès cette année », ajoute-t-elle. Toujours d’après la P-DG, sans nouvel investisseur, les filiales de Small Planet Airlines ne survivront pas, alors que la maison-mère devrait s’en sortir.
« Nous pensons que la restructuration nous permettra d’atténuer l’impact négatif potentiel pour la société lituanienne et de poursuivre ses opérations aériennes avec succès ».
Lire aussi : Face aux compagnies low cost, le charter fait de la résistance
Ces derniers mois, la compagnie aérienne chypriote Cobalt Air, précédée de peu par une autre compagnie lituanienne, Primera Air, ont toutes deux déposé le bilan et cessé leurs opérations.
Car, en coulisse, la P-DG du transporteur charter déclare que, malgré des bénéfices opérationnels qui devraient s’établir à 3,9 millions d’euros cette année, les dettes accumulées par la compagnie seront « plus importantes que ces bénéfices ».
« Il y a une différence majeure entre la restructuration des entreprises polonaises et allemandes et la situation de l’entreprise en Lituanie », cherche à rassurer Kristijonas Kaikaris, à la tête du transporteur qui exploite 8 Airbus A320, basés en Europe ou en Asie.
« Small Planet Airlines en Pologne et en Allemagne étaient des entreprises déficitaires, tandis qu’en Lituanie, nous avons continué à fonctionner avec succès cette année », ajoute-t-elle. Toujours d’après la P-DG, sans nouvel investisseur, les filiales de Small Planet Airlines ne survivront pas, alors que la maison-mère devrait s’en sortir.
« Nous pensons que la restructuration nous permettra d’atténuer l’impact négatif potentiel pour la société lituanienne et de poursuivre ses opérations aériennes avec succès ».
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Ces derniers mois, la compagnie aérienne chypriote Cobalt Air, précédée de peu par une autre compagnie lituanienne, Primera Air, ont toutes deux déposé le bilan et cessé leurs opérations.