Thibaut Soudan, Pierre Servant, Benjamin Lalanne et Timothy Alliez, les quatre fondateurs de Smooss. - DR Smooss
Optimiser ses réservations pour augmenter leur nombre et ainsi ses revenus, c’est le principe du « post booking optimisation ». Le concept n’est pas nouveau, lancé aux Etats-Unis, par la start-up Volantio, et porté par les compagnies IAG, Jet Blue et Qantas.
C’est sur ce créneau que Smooss se lance. A la tête de la jeune pousse française, ses quatre fondateurs ont bénéficié du programme Intrapreneuriat d’Air France.
Trois d’entre eux, d’anciens salariés de la compagnie aérienne, sont passés notamment par la case revenue management de la compagnie aérienne, le département responsable du réseau, la direction stratégique du groupe et le développement informatique.
C’est sur ce créneau que Smooss se lance. A la tête de la jeune pousse française, ses quatre fondateurs ont bénéficié du programme Intrapreneuriat d’Air France.
Trois d’entre eux, d’anciens salariés de la compagnie aérienne, sont passés notamment par la case revenue management de la compagnie aérienne, le département responsable du réseau, la direction stratégique du groupe et le développement informatique.
Equilibrer l’offre et la demande
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« On s’est rendu compte, qu’après une réservation, il y avait un potentiel d’optimisation de l’offre et la demande », explique Benjamin Lalanne, l’un des fondateurs et CEO.
Comment ça marche ? L’outil développé par Smooss identifie les passagers flexibles voyageant sur des vols complets et les incite à passer volontairement sur des vols moins demandés en échange d’une compensation financière.
« Quand nous détectons un vol plein, nous envoyons un sms ou mail aux passagers leur proposant une compensation financière s’il change de vol », précise Benjamin Lalanne.
Le client reçoit alors un listing avec les vols à plus ou moins deux jours. « Ces paramètres ne sont pas figés, ils restent entièrement à la main du revenue manager », appuie Timothy Alliez, co-fondateur.
S’il accepte, le client est alors redirigé vers le site Air France et rebooké dans les 48 heures, ce dernier recevra un voucher par mail, permettant de réaliser un virement. Une réflexion est en cours sur la contrepartie la mieux adaptée à la clientèle.
Comment ça marche ? L’outil développé par Smooss identifie les passagers flexibles voyageant sur des vols complets et les incite à passer volontairement sur des vols moins demandés en échange d’une compensation financière.
« Quand nous détectons un vol plein, nous envoyons un sms ou mail aux passagers leur proposant une compensation financière s’il change de vol », précise Benjamin Lalanne.
Le client reçoit alors un listing avec les vols à plus ou moins deux jours. « Ces paramètres ne sont pas figés, ils restent entièrement à la main du revenue manager », appuie Timothy Alliez, co-fondateur.
S’il accepte, le client est alors redirigé vers le site Air France et rebooké dans les 48 heures, ce dernier recevra un voucher par mail, permettant de réaliser un virement. Une réflexion est en cours sur la contrepartie la mieux adaptée à la clientèle.
Plus de 1 million d’euros de gain pour Air France en un an
Testée sur les douze derniers mois, l’offre baptisée « swing » par Air France a été proposée à 60 000 passagers sur toutes les destinations du réseau Air France.
La phase de test aura permis à la compagnie de gagner plus de 1 million d’euros de marge nette additionnelle.
Outre l’aspect pécuniaire, la démarche a un impact positif sur l’expérience client.
« On parle de triple win, explique Timothy Alliez. Il y a le cas du passager qui aurait dû être débarqué et ne le sera pas, celui qui bénéficie d’une compensation, celui qui n’aurait pas pu réserver et qui va pouvoir le faire. »
Sans oublier la compagnie aérienne qui en tire un bénéfice en revendant cette place plus chère.
80% des clients sont d’accord pour changer de vol contre une compensation, selon un sondage réalisé par les fondateurs de Smooss auprès de 10 000 personnes. « La notion de volontariat fait que le produit est bien perçu », remarque Benjamin Lalanne.
La phase de test aura permis à la compagnie de gagner plus de 1 million d’euros de marge nette additionnelle.
Outre l’aspect pécuniaire, la démarche a un impact positif sur l’expérience client.
« On parle de triple win, explique Timothy Alliez. Il y a le cas du passager qui aurait dû être débarqué et ne le sera pas, celui qui bénéficie d’une compensation, celui qui n’aurait pas pu réserver et qui va pouvoir le faire. »
Sans oublier la compagnie aérienne qui en tire un bénéfice en revendant cette place plus chère.
80% des clients sont d’accord pour changer de vol contre une compensation, selon un sondage réalisé par les fondateurs de Smooss auprès de 10 000 personnes. « La notion de volontariat fait que le produit est bien perçu », remarque Benjamin Lalanne.
A la recherche de nouveaux partenaires
Incubée au sein d’Air France, la start-up poursuivra ce partenariat après son lancement officiel.
Cependant Smooss recherche de nouveaux partenaires. A l’avenir, la start-up espère travailler avec des groupes hôteliers, loueurs de voitures, etc… « Tous les business qui fonctionnent par réservation », résume Timothy Alliez.
La start-up fonctionne sur la base d’un abonnement, dont le coût variera selon la taille de la compagnie, le nombre de passagers, etc…
« Le marché du post booking est évalué à 100 milliards de dollars au niveau mondial. Ce sont de nouvelles opportunités pour les membres de l’industrie aérienne et autres industries d’optimiser leurs profits », affirme Benjamin Lalanne.
Les quatre fondateurs ambitionnent d’ici deux ans de devenir leader sur ce marché en Europe.
Cependant Smooss recherche de nouveaux partenaires. A l’avenir, la start-up espère travailler avec des groupes hôteliers, loueurs de voitures, etc… « Tous les business qui fonctionnent par réservation », résume Timothy Alliez.
La start-up fonctionne sur la base d’un abonnement, dont le coût variera selon la taille de la compagnie, le nombre de passagers, etc…
« Le marché du post booking est évalué à 100 milliards de dollars au niveau mondial. Ce sont de nouvelles opportunités pour les membres de l’industrie aérienne et autres industries d’optimiser leurs profits », affirme Benjamin Lalanne.
Les quatre fondateurs ambitionnent d’ici deux ans de devenir leader sur ce marché en Europe.