I. Techniques manuelles : l'osthéopathie prend le spa

Réputées pour corriger les déséquilibres du corps tout en respectant la "globalité de l'être", les "médecines" alternatives conquièrent de plus en plus d'adeptes pour soigner les bobos du quotidiens ou simplement en quête de mieux-être.

Pas étonnant que ces pratiques qui prennent en compte l'individu dans sa globalité aient désormais droit de cité dans les programmes des spas, thalassos et autre centre de bien-être.

Si elles soulagent, ces pratiques ne sont pas reconnues comme médicales et ne sont donc pas pratiquées par des docteurs en médecines.

Certains kinésithérapeutes y ont recours mais tous les praticiens n'ont pas obligatoirement une formation para-médicale.

L'ostéopathie traite toutes les douleurs fonctionnelles ou sans lésions organiques comme le mal de dos, les maux de tête, les problèmes digestifs… Elle agit également aux plans nerveux, fonctionnel et psychologique.

En effet, cette discipline part du principe que toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères peut affecter l'ensemble du corps et provoquer un déséquilibre de l'état de santé.

Les manipulations manuelles du système musculo-squelettique et myofascial permettent de rétablir l'équilibre rompu.

Lors d'une séance, le praticien va tout d'abord tâter le corps du client pour déceler tensions et déséquilibres. Avant d'effectuer les manipulations qui s'imposent.

Certains centre de thalasso proposent aussi de l’ostéopathie aquatique. Le patient flotte sur des flotteurs dans une piscine chauffée à 34°/35°C.

Cette technique est pratiquée en flottaison dans une eau de mer chauffée à 34° sans manipulation vertébrale.

Dans l’eau chaude, le corps est en apesanteur et les tissus se relâchent. Le travail de l’ostéopathe gagne ainsi en rapidité.

Autre avantage de l'eau chaude, son effet antalgique permet à l'organisme de se détendre plus vite. Plus facile pour le praticien de détecter les différents points de tension du patient et les dénouer.