Le M/V Saint-Laurent Prestige, le nouveau bateau "pas comme les autres" de Rivages du Monde.
Tout juste arrivé de son chantier naval, le bateau a levé l’ancre à Montréal le 12 mai 2015 pour sa croisière inaugurale. Dernier départ de l’année : le 24 septembre 2015.
La navigation, d’une durée de 10 jours, remonte le fleuve par un système d’écluses et de canaux jusqu’au lac Ontario, frontalier des Etats-Unis. Elle redescend ensuite jusqu’à Québec, avant de revenir à Montréal, son port d’attache.
Sous les yeux des passagers douillettement installés dans un élégant petit paquebot, le paysage défile. Très vite, à la sortie des ports ou des écluses, la belle nature s’impose. Le Saint-Laurent est bordé de forêts encore sauvages et préservées.
Durant les étapes, c’est l’Histoire qui défile, les traditions ancestrales des premières nations amérindiennes, l’esprit pionnier des colons, la modernité et le défi permanent qui caractérisent, aujourd’hui comme hier, le Nouveau Monde.
La navigation, d’une durée de 10 jours, remonte le fleuve par un système d’écluses et de canaux jusqu’au lac Ontario, frontalier des Etats-Unis. Elle redescend ensuite jusqu’à Québec, avant de revenir à Montréal, son port d’attache.
Sous les yeux des passagers douillettement installés dans un élégant petit paquebot, le paysage défile. Très vite, à la sortie des ports ou des écluses, la belle nature s’impose. Le Saint-Laurent est bordé de forêts encore sauvages et préservées.
Durant les étapes, c’est l’Histoire qui défile, les traditions ancestrales des premières nations amérindiennes, l’esprit pionnier des colons, la modernité et le défi permanent qui caractérisent, aujourd’hui comme hier, le Nouveau Monde.
Engagement pris sur 5 ans
Un itinéraire qui doit tenir compte des contraintes géographiques et de l'effet des marées.
Toujours en quête de nouveautés, Alain Souleille, directeur général de Rivages du Monde, a l’habitude de relever les défis.
Affréter des bateaux et organiser des croisières francophones sur les grands fleuves du monde exigent beaucoup de détermination, pas mal d’opiniâtreté. Un certain courage aussi.
Après le Mékong (de Saïgon aux temples d’Angkor), l’Irrawaddy (Birmanie) et la traversée de toute la Russie par la voie des eaux, il vient de lancer des croisières maritimes.
Sur le thème des Routes des Civilisations, il programme les Iles Britanniques, la Norvège, la mer Baltique, la Grèce Antique et la Méditerranée Orientale) à bord d’un « petit » paquebot accueillant 500 passages au maximum, le M/S Aura.
Retour aujourd’hui aux grands fleuves avec le Saint-Laurent.
La mise en place de ce voyage inédit et exclusif sur lequel il s’est engagé pour 5 saisons fut un challenge particulièrement ardu. Il raconte, lors du point presse organisé à bord de la croisière inaugurale.
« Pour organiser une croisière, nous devons réunir un certain nombre d’éléments et de conditions pratiques, économiques, administratives. Trouver une rivière navigable avec des moyens d’accès et des choses à voir.
Je savais que le Québec et une navigation sur le Saint-Laurent auraient un impact sur le marché français. J’avais depuis longtemps le projet de cette croisière.
Il nous fallait créer un produit qui n’existait pas et tenir compte des contraintes géographiques.
La navigation sur le Saint-Laurent est limitée dans l’année. Elle n’est possible que de mai à octobre. Ce fleuve est par ailleurs difficile à naviguer en raison de l’effet des marées ».
Affréter des bateaux et organiser des croisières francophones sur les grands fleuves du monde exigent beaucoup de détermination, pas mal d’opiniâtreté. Un certain courage aussi.
Après le Mékong (de Saïgon aux temples d’Angkor), l’Irrawaddy (Birmanie) et la traversée de toute la Russie par la voie des eaux, il vient de lancer des croisières maritimes.
Sur le thème des Routes des Civilisations, il programme les Iles Britanniques, la Norvège, la mer Baltique, la Grèce Antique et la Méditerranée Orientale) à bord d’un « petit » paquebot accueillant 500 passages au maximum, le M/S Aura.
Retour aujourd’hui aux grands fleuves avec le Saint-Laurent.
La mise en place de ce voyage inédit et exclusif sur lequel il s’est engagé pour 5 saisons fut un challenge particulièrement ardu. Il raconte, lors du point presse organisé à bord de la croisière inaugurale.
« Pour organiser une croisière, nous devons réunir un certain nombre d’éléments et de conditions pratiques, économiques, administratives. Trouver une rivière navigable avec des moyens d’accès et des choses à voir.
Je savais que le Québec et une navigation sur le Saint-Laurent auraient un impact sur le marché français. J’avais depuis longtemps le projet de cette croisière.
Il nous fallait créer un produit qui n’existait pas et tenir compte des contraintes géographiques.
La navigation sur le Saint-Laurent est limitée dans l’année. Elle n’est possible que de mai à octobre. Ce fleuve est par ailleurs difficile à naviguer en raison de l’effet des marées ».
90% de taux de remplissage confirmés dès l’avant-saison
Somptueux décor de la région des Mille Îles. On en compterait en réalité 1864.
Il lui fallait donc trouver l’armateur et le bateau pouvant répondre aux contraintes canadiennes.
Son choix s’est porté sur ce bateau mixte adapté pour la navigation fluviale et maritime. Géré par la compagnie Fleet Pro basée à Nassau, commercialisé à l’année par un armateur américain installé à Miami, il a été baptisé à sa demande « M/V Saint-Laurent Prestige ».
L’armateur l’exploitera durant la saison hivernale, avec des croisières côtières le long de la Floride et de l’Amérique Centrale, puis au Costa Rica après le passage du Panama.
Rivages du Monde l’affrétera sur le Saint-Laurent durant l’été. Fleet Pro se chargera de toute la partie hôtelière avec des prestations conformes aux demandes de Rivages du Monde qui, de son côté, aura la main mise sur la programmation, toute l’animation francophone, le choix des conférenciers.
Il fallait aussi tenir compte de la politique protectionniste des Etats-Unis et du Canada et être en conformité avec leurs lois.
« La loi d’un cabotage n’ayant pas le pavillon national exige une escale aux Etats-Unis pour répondre aux formalités sécuritaires et à la réglementation. Tout cela m’a demandé 18 mois de travail ».
Clayton, petit port d’opérette remarquablement situé au cœur du Parc National et des « Mille Iles » du Saint-Laurent, sera l’escale américaine. Lors de cette croisière inaugurale, les fonctionnaires des services d’inspection ont fait leur travail de façon formidablement zélée.
Quant aux prévisions de succès d’Alain Souleille, elles se révèlent plutôt justes.
Le jour du départ de la croisière inaugurale, l’affréteur totalisait 1 800 réservations pour la saison 2015 sur un objectif de 2 000 (10 croisières de 200 passagers) soit un taux d’occupation de 90%.
Son choix s’est porté sur ce bateau mixte adapté pour la navigation fluviale et maritime. Géré par la compagnie Fleet Pro basée à Nassau, commercialisé à l’année par un armateur américain installé à Miami, il a été baptisé à sa demande « M/V Saint-Laurent Prestige ».
L’armateur l’exploitera durant la saison hivernale, avec des croisières côtières le long de la Floride et de l’Amérique Centrale, puis au Costa Rica après le passage du Panama.
Rivages du Monde l’affrétera sur le Saint-Laurent durant l’été. Fleet Pro se chargera de toute la partie hôtelière avec des prestations conformes aux demandes de Rivages du Monde qui, de son côté, aura la main mise sur la programmation, toute l’animation francophone, le choix des conférenciers.
Il fallait aussi tenir compte de la politique protectionniste des Etats-Unis et du Canada et être en conformité avec leurs lois.
« La loi d’un cabotage n’ayant pas le pavillon national exige une escale aux Etats-Unis pour répondre aux formalités sécuritaires et à la réglementation. Tout cela m’a demandé 18 mois de travail ».
Clayton, petit port d’opérette remarquablement situé au cœur du Parc National et des « Mille Iles » du Saint-Laurent, sera l’escale américaine. Lors de cette croisière inaugurale, les fonctionnaires des services d’inspection ont fait leur travail de façon formidablement zélée.
Quant aux prévisions de succès d’Alain Souleille, elles se révèlent plutôt justes.
Le jour du départ de la croisière inaugurale, l’affréteur totalisait 1 800 réservations pour la saison 2015 sur un objectif de 2 000 (10 croisières de 200 passagers) soit un taux d’occupation de 90%.
Un itinéraire qui remonte le cours de l’histoire
Tout a commencé ce 10 août 1535, jour de la Saint Laurent où le Malouin Jacques Cartier, cherchant un passage vers la Chine, découvre le fleuve et s’y engage.
Le Saint-Laurent est aujourd’hui la seule voie d’eau au monde qui porte des transatlantiques à plus de 180 mètres au-dessus du niveau de la mer !
Québec, sentinelle du Saint-Laurent et Montréal racontent le long de leurs antiques rues pavées une partie de l’histoire nord-américaine, celle des premiers colons.
Ils étaient français. Les quartiers historiques de ces deux villes francophones et francophiles sont inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Le Parc National et les Mille îles du Saint-Laurent, Toronto la cosmopolite, les légendaires Chutes du Niagara, Kingston considérée comme la capitale de la navigation de plaisance en eau douce, Ottawa, l’une des plus belles capitales du monde, sont au programme d’un itinéraire incontournable pour une première approche de l’Est Canadien.
Le programme inclut la petite incursion aux Etats-Unis en faisant escale à Clayton, petit port d’opérette situé au cœur des Mille Iles.
Les prix comprennent les visites guidées de Clayton (Etats-Unis), Toronto, l’excursion aux Chutes du Niagara ainsi que Trois Rivières, Québec et Montréal.
Excursions optionnelles : Ottawa capitale du Canada. Art Gallery of Ontario ou la Casa Loma à Toronto. Survol en hélicoptère des chutes du Niagara. Tour de la Côte de Beaupré (Québec). Balade gourmande et visite gastronomique ou visite du Musée des Beaux-Arts ou le Bio-dôme et la Tour Olympique (Montréal).
Le Saint-Laurent est aujourd’hui la seule voie d’eau au monde qui porte des transatlantiques à plus de 180 mètres au-dessus du niveau de la mer !
Québec, sentinelle du Saint-Laurent et Montréal racontent le long de leurs antiques rues pavées une partie de l’histoire nord-américaine, celle des premiers colons.
Ils étaient français. Les quartiers historiques de ces deux villes francophones et francophiles sont inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco.
Le Parc National et les Mille îles du Saint-Laurent, Toronto la cosmopolite, les légendaires Chutes du Niagara, Kingston considérée comme la capitale de la navigation de plaisance en eau douce, Ottawa, l’une des plus belles capitales du monde, sont au programme d’un itinéraire incontournable pour une première approche de l’Est Canadien.
Le programme inclut la petite incursion aux Etats-Unis en faisant escale à Clayton, petit port d’opérette situé au cœur des Mille Iles.
Les prix comprennent les visites guidées de Clayton (Etats-Unis), Toronto, l’excursion aux Chutes du Niagara ainsi que Trois Rivières, Québec et Montréal.
Excursions optionnelles : Ottawa capitale du Canada. Art Gallery of Ontario ou la Casa Loma à Toronto. Survol en hélicoptère des chutes du Niagara. Tour de la Côte de Beaupré (Québec). Balade gourmande et visite gastronomique ou visite du Musée des Beaux-Arts ou le Bio-dôme et la Tour Olympique (Montréal).
Mention spéciale pour le confort d’une chambre et le « menu d’oreillers »
Une cabine cat. 2, Mention spéciale pour la qualité de sa literie et son confort.
Construit en 2004 dans les chantiers navals d’Atlantic Marine à Jacksonville aux Etats-Unis, le bateau aujourd’hui baptisé « M/V Saint-Laurent » a navigué aux Etats-Unis jusqu’en 2009 pour un opérateur américain.
Resté à l’arrêt pendant 5 ans, il a été repris en parfait état de fonctionnement par l’armateur américain et entièrement rénové et décoré durant les premiers mois de 2015.
Son restaurant accueille tous les repas pris à la carte y compris le petit-déjeuner américain. Possibilité de petit-déjeuner continental et de déjeuner sous forme de buffets en terrasse (chauffée) à l’arrière du bateau.
A la carte ou en buffets la table se distingue pour la qualité et la diversité des plats proposés.
Réception 24/24. Grand salon aménagé pour des conférences et spectacles. Pub « piano-bar ». Bibliothèque. Salon extérieur. Pont soleil avec chaises longues. Ascenseur reliant 4 niveaux sur 5. Boutique. Salon de beauté (produits Vitaderm), salon de coiffure, pédicure et manucure. Blanchisserie.Wifi dans les espaces communs (2 heures de connexion offertes). Médecin à bord.
Toutes les cabines sont équipées de deux lits de 80 cm qui se rapprochent soit un lit double de 1,60 cm. Coffre-fort, TV (chaînes satellites), sèche-cheveux... Salle d’eau bien éclairée équipée de douche, WC, lavabo. Vaste miroir et grand espace pour poser ses affaires. Produits d’accueil L’Occitane. Peignoir de bain, pantoufles.
Après deux jours de rodage il avait déjà tout pour tenir les promesses d’un 4 étoiles intimiste, élégant et très confortable.
J’ai aimé : le confort de la literie, la douceur des draps, des couettes. Un vrai cocon auquel s’ajoute le « menu d’oreillers ». Au choix : l’hypoallergénique, la mémoire de forme, le duvet d’oie, le « sarrasin » fournissant une position neutre sans emprisonner la chaleur ou le « corps » pour qui dort sur le côte et préfère être soutenu de la tête aux pieds.
Mon bémol : le service un peu trop formel des repas « à la carte » du restaurant.
Resté à l’arrêt pendant 5 ans, il a été repris en parfait état de fonctionnement par l’armateur américain et entièrement rénové et décoré durant les premiers mois de 2015.
Son restaurant accueille tous les repas pris à la carte y compris le petit-déjeuner américain. Possibilité de petit-déjeuner continental et de déjeuner sous forme de buffets en terrasse (chauffée) à l’arrière du bateau.
A la carte ou en buffets la table se distingue pour la qualité et la diversité des plats proposés.
Réception 24/24. Grand salon aménagé pour des conférences et spectacles. Pub « piano-bar ». Bibliothèque. Salon extérieur. Pont soleil avec chaises longues. Ascenseur reliant 4 niveaux sur 5. Boutique. Salon de beauté (produits Vitaderm), salon de coiffure, pédicure et manucure. Blanchisserie.Wifi dans les espaces communs (2 heures de connexion offertes). Médecin à bord.
Toutes les cabines sont équipées de deux lits de 80 cm qui se rapprochent soit un lit double de 1,60 cm. Coffre-fort, TV (chaînes satellites), sèche-cheveux... Salle d’eau bien éclairée équipée de douche, WC, lavabo. Vaste miroir et grand espace pour poser ses affaires. Produits d’accueil L’Occitane. Peignoir de bain, pantoufles.
Après deux jours de rodage il avait déjà tout pour tenir les promesses d’un 4 étoiles intimiste, élégant et très confortable.
J’ai aimé : le confort de la literie, la douceur des draps, des couettes. Un vrai cocon auquel s’ajoute le « menu d’oreillers ». Au choix : l’hypoallergénique, la mémoire de forme, le duvet d’oie, le « sarrasin » fournissant une position neutre sans emprisonner la chaleur ou le « corps » pour qui dort sur le côte et préfère être soutenu de la tête aux pieds.
Mon bémol : le service un peu trop formel des repas « à la carte » du restaurant.
Fiche technique
- Longueur : 87 m.
- Largeur : 115 m.
- Tirant d’eau : 4,5 m.
- Vitesse 12 nœuds.
- Capacité maximale : 216 passagers (100 cabines extérieures et 9 cabines intérieures réparties sur 4 des 5 ponts.
- Membres d’équipage : 90.
- Vitesse : 12 nœuds.
- Pavillon : Bahamas.
- Largeur : 115 m.
- Tirant d’eau : 4,5 m.
- Vitesse 12 nœuds.
- Capacité maximale : 216 passagers (100 cabines extérieures et 9 cabines intérieures réparties sur 4 des 5 ponts.
- Membres d’équipage : 90.
- Vitesse : 12 nœuds.
- Pavillon : Bahamas.