"Dans tous les secteurs, mais en particuliers dans des secteurs très concurrentiels, comme celui du tourisme, les collaborateurs bien formés peuvent complètement faire la différence. " - DR
TourMaG.com - Quel lien faire aujourd’hui entre RH et formation ?
Yannick Petit : Le premier est vraiment un lien de performance. C’est avéré, des collaborateurs formés sur différentes compétences indispensables que ce soit « métier » ou humaines vont avoir de meilleurs résultats.
Dans tous les secteurs, mais en particuliers dans des secteurs très concurrentiels, comme celui du tourisme, les collaborateurs bien formés peuvent complètement faire la différence.
Le deuxième lien est celui de la trajectoire des collaborateurs que ce soit pour des questions de mobilité interne, de promotion et de fidélisation. Aujourd’hui, il faut réussir à faire évoluer ses collaborateurs, sinon ils se lassent et partent à la concurrence.
Accompagner la mobilité interne, est un moyen de fidéliser les meilleurs et de garder les talents. En termes de stratégie RH, c’est très important.
Le troisième intérêt de recourir à la formation est de s’ajuster à des évolutions fortes du marché, en formant en continue les collaborateurs sur celles-ci.
Chez Unow, une de nos expertises porte sur les soft skills (compétences humaines), de plus en plus indispensables, notamment dans le cadre de la relation client. Il ne suffit plus d’apporter des techniques de vente, mais de répondre aux tendances et évolutions du marché.
TourMaG.com – La formation, elle-aussi, évolue. De nouveaux dispositifs de formation digitale apparaissent.
Y. P. : Oui, c’est un phénomène en pleine explosion. La formation se digitalise pour accompagner la stratégie globale RH de l’entreprise et répondre à un enjeu crucial pour ces dernières : améliorer la performance pédagogique et économique.
Les besoins en formation sont de plus en plus larges, ainsi que le volume de personnel formé.
La part du digital va continuer à croître, elle va être dopée par la réforme de la formation professionnelle. Les entreprises vont devoir accompagner les salariés dans cette voie.
Yannick Petit : Le premier est vraiment un lien de performance. C’est avéré, des collaborateurs formés sur différentes compétences indispensables que ce soit « métier » ou humaines vont avoir de meilleurs résultats.
Dans tous les secteurs, mais en particuliers dans des secteurs très concurrentiels, comme celui du tourisme, les collaborateurs bien formés peuvent complètement faire la différence.
Le deuxième lien est celui de la trajectoire des collaborateurs que ce soit pour des questions de mobilité interne, de promotion et de fidélisation. Aujourd’hui, il faut réussir à faire évoluer ses collaborateurs, sinon ils se lassent et partent à la concurrence.
Accompagner la mobilité interne, est un moyen de fidéliser les meilleurs et de garder les talents. En termes de stratégie RH, c’est très important.
Le troisième intérêt de recourir à la formation est de s’ajuster à des évolutions fortes du marché, en formant en continue les collaborateurs sur celles-ci.
Chez Unow, une de nos expertises porte sur les soft skills (compétences humaines), de plus en plus indispensables, notamment dans le cadre de la relation client. Il ne suffit plus d’apporter des techniques de vente, mais de répondre aux tendances et évolutions du marché.
TourMaG.com – La formation, elle-aussi, évolue. De nouveaux dispositifs de formation digitale apparaissent.
Y. P. : Oui, c’est un phénomène en pleine explosion. La formation se digitalise pour accompagner la stratégie globale RH de l’entreprise et répondre à un enjeu crucial pour ces dernières : améliorer la performance pédagogique et économique.
Les besoins en formation sont de plus en plus larges, ainsi que le volume de personnel formé.
La part du digital va continuer à croître, elle va être dopée par la réforme de la formation professionnelle. Les entreprises vont devoir accompagner les salariés dans cette voie.
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TourMaG.com – Le taux d’engagement dans la formation en ligne est faible. Comment engager ses collaborateurs ?
Y. P. : S’impliquer en autonomie, même quand l’on est motivé, peut s’avérer compliqué. Il faut réussir à trouver des points d’engagement forts du participant. Notre solution est de remettre de l’humain dans la formation, en faisant appel à un tuteur qui va les encourager, les motiver, les relancer s’ils sont en retard.
La présence d’un tuteur augmente considérablement le taux de complétude des parcours de formation, selon une étude de l’ISTF, l’institut des métiers du blended learning, réalisée en 2017. Il permet un gain de 53% en termes d’efficacité.
TourMaG.com - Comment mesurer l’efficacité de la formation ?
Y. P. : C’est difficile d’avancer un chiffre. Beaucoup mesurent la satisfaction des participants, mais c’est compliqué de jauger l’impact réel. Il faut réaliser un diagnostic avant et quelques mois après la formation.
TourMaG.com – La formation a connu de profondes mutations à travers la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel. Comment accompagner les DRH et les apprenants dans ces changements ?
Y. P. : La réforme va augmenter l’autonomie des salariés pour choisir les formations sur lesquelles ils veulent s’engager. C’est intéressant car cela responsabilise plus fortement les salariés et les laisse maître de leur évolution professionnelle et montée en compétences.
Côté DRH, les règles de financement ont évolué, obligeant l’entreprise à se réajuster en termes de mode de financement. La réforme est en cours, nous sommes encore un peu dans le brouillard.
Elle devrait renforcer les budgets les PME/TPE.
TourMaG.com – Quelles sont les tendances en termes de formation ?
Y. P. : Un mouvement est en train de s’opérer. Les hard skills sont de moins en moins importantes, elles ne suffisent plus.
Les soft skills sont beaucoup plus transverses et pourront suivre le collaborateur tout au long de son parcours professionnel, contrairement aux compétences métiers, vite dépassées dans un contexte de rapide évolution. D’où l’intérêt de la formation.
Y. P. : S’impliquer en autonomie, même quand l’on est motivé, peut s’avérer compliqué. Il faut réussir à trouver des points d’engagement forts du participant. Notre solution est de remettre de l’humain dans la formation, en faisant appel à un tuteur qui va les encourager, les motiver, les relancer s’ils sont en retard.
La présence d’un tuteur augmente considérablement le taux de complétude des parcours de formation, selon une étude de l’ISTF, l’institut des métiers du blended learning, réalisée en 2017. Il permet un gain de 53% en termes d’efficacité.
TourMaG.com - Comment mesurer l’efficacité de la formation ?
Y. P. : C’est difficile d’avancer un chiffre. Beaucoup mesurent la satisfaction des participants, mais c’est compliqué de jauger l’impact réel. Il faut réaliser un diagnostic avant et quelques mois après la formation.
TourMaG.com – La formation a connu de profondes mutations à travers la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel. Comment accompagner les DRH et les apprenants dans ces changements ?
Y. P. : La réforme va augmenter l’autonomie des salariés pour choisir les formations sur lesquelles ils veulent s’engager. C’est intéressant car cela responsabilise plus fortement les salariés et les laisse maître de leur évolution professionnelle et montée en compétences.
Côté DRH, les règles de financement ont évolué, obligeant l’entreprise à se réajuster en termes de mode de financement. La réforme est en cours, nous sommes encore un peu dans le brouillard.
Elle devrait renforcer les budgets les PME/TPE.
TourMaG.com – Quelles sont les tendances en termes de formation ?
Y. P. : Un mouvement est en train de s’opérer. Les hard skills sont de moins en moins importantes, elles ne suffisent plus.
Les soft skills sont beaucoup plus transverses et pourront suivre le collaborateur tout au long de son parcours professionnel, contrairement aux compétences métiers, vite dépassées dans un contexte de rapide évolution. D’où l’intérêt de la formation.