Le groupe Alpitour avait du faire face en mars 2018 au départ des fonds d'investissements historiques Hirsh & Wise, présent à hauteur de 38.8% depuis 2011.
Ils annonçaient souhaiter céder la totalité de leurs parts avant l'été.
C'est le quotidien financier Il Sole 24 ore qui révélait l'information, avançant la possible reprise de la banque d'investissement Tamburi Partners en la personne de son P-DG et fondateur Giovanni Tamburi, qui détenait déjà 33% du tour-opérateur italien depuis début 2017.
C'est désormais chose faite. Pour la modique somme de 470 millions d'euros, il détient désormais 72,8% du voyagiste.
Une nouvelle société, Alpiholding a été créé pour la transaction. Elle est elle-même détenue à 49,9% par Asset Italia, avec laquelle Tamburi avait déjà souscrit au capital d'Alpitour pour 120 millions €, et qui est détenue par sa banque d'investissement et plusieurs grandes familles d'entrepreneurs italiens. Le P-DG d'Alpitour Groupe possède de son côté 0,2% des actions.
Alpiholding s'est engagée à acheter d'autres actions d'Alpitour, dans les mêmes conditions à d'autres actionnaires qui souhaiteraient partir.
Ils annonçaient souhaiter céder la totalité de leurs parts avant l'été.
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C'est désormais chose faite. Pour la modique somme de 470 millions d'euros, il détient désormais 72,8% du voyagiste.
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Alpitour, un futur gros ?
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Si l'homme d'affaires était une possibilité, il n'était pas le seul à être sur le coup.
Il aura réussi son pari, malgré la présence de concurrents tels que le voyagiste Tui, le groupe hôtelier Barcelo ou le conglomérat chinois Fosun, déjà au capital de Club Med et de Thomas Cook.
Il y a moins d'un mois, Alpitour annonçait avoir fait l'acquisition du deuxième gros tour-opérateur italien Eden Viaggi.
Avec ce rachat et la "naissance" d'Alpiholding, le groupe accélère son développement, et cherche à renforcer et solidifier son patrimoine.
Pour 2019, il projette un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros et un renforcement actionnarial en vue d'une cotation en bourse dans les 2 ou 3 prochaines années.
A moyen terme, il souhaite se placer en concurrent direct des géants du tourisme sur la scène international.
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